La peur de l'échec n'existe pas
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La peur de l’échec n’existe pas : apprendre à avoir confiance en soi

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Cet article me tient particulièrement à cœur parce qu’il aborde le thème de la confiance en soi. Je le considère comme un article pilier en ce qui concerne le développement personnel et je vous encourage à le lire avec la plus grande attention.

Aujourd’hui j’ai décidé d’aborder un thème important pour une personne qui effectue une démarche de développement personnel : la peur de l’échec. Pourquoi est-ce si important ? Et bien tout simplement parce que la peur de l’échec est en lien direct avec la confiance en soi. Quoi que vous entrepreniez, vous devez toujours avoir confiance en vous et ne pas perdre votre motivation. Précédemment je vous ai présenté une astuce simple à mettre en œuvre pour maintenir votre moral et renforcer votre motivation.

Avec ce nouvel article, vous allez pouvoir agir sur un autre aspect : l’élimination des pensées négatives qui pourraient vous tirer vers le bas. La peur de l’échec est peut-être la pire des pensées négatives que vous puissiez avoir et je vais vous expliquer pourquoi vous ne devez même pas y penser : l’échec n’existe pas !

L’importance du passage à l’action

S’il y a bien un message que je souhaite faire passer avec Penser et Agir, c’est bien l’importance du passage à l’action ! Vous pouvez passer toutes vos journées assis derrière votre ordinateur à lire et à relire les articles qui sont disponibles sur ce site, si vous ne faîtes que les lire, vous ne progresserez jamais !

Ne faîtes pas comme toutes ces personnes qui conseillent leurs proches en récitant des informations qu’ils ont lues sur Internet sans jamais prendre la peine de les appliquer. Vous êtes quelqu’un qui effectue une démarche de développement personnel et en ce sens vous devez expérimenter.

Mettez en application ce que vous apprenez jour après jour. Appliquez puis exercez votre esprit critique afin d’analyser ce que vous venez d’effectuer. Le meilleur processus pour progresser consiste à penser, agir puis se remettre en question dans le but de s’améliorer. J’aime bien utiliser le terme d’amélioration continue pour identifier ce processus (terme emprunté au domaine de l’ingénierie aussi connu sous le nom de kaizen).

Comment éviter d’avoir des regrets

L’une des pires choses qu’il puisse vous arriver au cours de votre vie est d’avoir des regrets. Avoir des regrets, c’est horrible, c’est insoutenable et surtout c’est immuable. Lorsque l’on regrette quelque chose, dans la plupart des cas on ne peut plus agir dessus. Parce que les véritables regrets concernent des événements qui appartiennent au passé. Le passé, c’est le passé, vous n’y pouvez rien et c’est comme ça !

Si un futur prix Nobel invente une machine à remonter dans le temps je veux bien revenir sur ce paragraphe 😉

Encore une remarque importante :

Si jamais vous éprouvez des regrets par rapport à un événement récent et que vous pouvez encore agir dessus, faîtes le tant qu’il est encore temps : recommencez ce projet que vous avez abandonné, crevez l’abcès en discutant avec la personne avec qui vous vous êtes fâchée, prenez votre courage à deux mains et allez voir cette personne que vous observez en coin depuis si longtemps.

Si les regrets pointent le bout de leurs nez, faîtes les fuir au plus vite !

Je pense que vous avez bien saisi l’idée : agissez aujourd’hui pour éviter d’avoir des regrets demain.

Une remarque importante avant de continuer :
Si vous éprouvez de véritables regrets sur lesquels vous ne pouvez plus agir, n’y prêtez plus attention. Je sais que ce que je viens de vous dire est très difficile à appliquer et que ce conseil mérite bien plus qu’une simple phrase. J’y dédierai d’ailleurs un article complet prochainement. Retenez seulement que les regrets doivent être identifiés, compris et intériorisés. Vous ne devez pas les oublier : ils font partie de votre parcours de vie. Vous devez les accepter afin qu’ils ne reviennent pas périodiquement au centre de vos préoccupations.

L’échec n’est qu’une perception

Vous avez compris l’importance du passage à l’action et l’importance d’éviter par tous les moyens d’avoir des regrets. J’aimerais maintenant vous parler de la notion d’échec. Après pas mal de réflexion je suis arrivé au constat suivant :

« L’échec n’existe pas ! Seule la perception que l’on a d’une tentative nous fait interpréter celle-ci comme telle. »

Qu’est-ce qu’un échec ? C’est lorsque vous essayez quelque chose mais que vous n’arrivez pas au but que vous vous étiez fixé. Que faut t-il retenir de cette phrase ? Il faut retenir que vous avez essayé ! C’est ça le principal, vous avez réfléchi puis vous êtes passé à l’action : vous avez essayé ! Ça n’a pas fonctionné… Et alors ?

« N’oubliez jamais la phrase suivante : ce n’est pas le but qui compte, mais le chemin parcouru pour essayer de l’atteindre. »

Petite parenthèse personnelle

Je me permets une petite parenthèse personnelle pour vous expliquer pourquoi j’écris cet article et pourquoi cette façon de penser est essentielle dans ma vie de tous les jours.

J’ai rayé le mot échec de mon vocabulaire il y a plusieurs années déjà et… Heureusement ! Si je ne l’avais pas fait, je ne serais pas en train de construire ce site. Aujourd’hui, vous, qui êtes derrière votre ordinateur, êtes en train de lire les lignes que j’écris alors que je suis dans un train entre Paris et Nantes (En France). Vous êtes n’importe où dans le monde et je trouve ça génial.

Que se serait t-il passé si les pensées négatives m’avaient envahies ? Si je m’étais dis que c’était compliqué d’écrire. Si je m’étais dit que créer un site web était l’affaire d’un professionnel du web ou encore, si je m’étais dit que je n’arriverais jamais à faire connaître Penser et Agir : j’aurais abandonné avant même d’avoir essayé. Et ça c’est juste impossible !
Aujourd’hui j’arpente le chemin et si demain tout s’arrête je sais que je n’aurai aucun regret parce que j’ai appris énormément et parce qu’en ce moment vous, qui êtes derrière votre écran, êtes la plus belle preuve que je ne fais pas tout cela pour rien. Ceci étant dit, ne vous inquiétez pas, je ne suis pas prêt d’arrêter de développer ce site qui me passionne énormément !

La petite parenthèse personnelle étant finie, retournons à nos moutons et étudions les différents facteurs qui peuvent vous influencer.

Vous, votre interprétation et… Celle des autres !

Vous pouvez interpréter un essai comme un échec suivant deux mécanismes :

  • Votre interprétation personnelle : ok, vous lisez cet article et la notion d’échec va bientôt disparaître de votre esprit. Ce mécanisme ne vous influence plus : félicitations !
  • Les avis des personnes qui vous entourent : voilà un axe d’influence bien plus compliqué à ignorer. Lisez la suite de cet article pour comprendre comment nuancer les pensées négatives de vos proches.

Vos amis, vos collègues et la plupart des personnes que vous allez rencontrer ne connaissent pas le développement personnel et n’ont pas lu les articles que vous lisez. La plupart des personnes que vous côtoyez tous les jours vivent constamment avec la peur d’essayer. Chacun préférant rester dans sa zone de confort à regarder sa télévision plutôt que d’essayer de réaliser les rêves qu’il a au fond de lui. C’est pourquoi dans un précédent billet, je vous expliquais pourquoi je pense que le développement personnel est destiné à tout le monde.

Les gens avec qui vous parlez sont prisonniers de leur propres interprétations et, avec toute l’honnêteté du monde, essayent de vous protéger contre les « dangers » de la vie. En toute honnêteté oui, mais finalement… Ils ne vous aident pas !

Lorsque vous avez un projet en tête, parlez-en à vos amis et écoutez leurs réponses. Si les réponses sont catégoriques et non constructives, ignorez-les. Vous êtes simplement en train de constater les pensées limitantes dont vos amis souffrent sans s’en rendre compte. Envoyez les donc lire l’article que vous lisez actuellement : vous leur rendrez service 😉
Par contre, certaines personnes seront parfois de bon conseil.

Comment reconnaître ces personnes ? Et bien c’est très simple : elles emploient les mots « parce que ». Est-ce aussi simple que ça ? Oui !

Voici deux discussions possibles entre Paul qui a une idée et Jacques son ami :

– Paul : « j’ai une idée ! Je vais créer un site autour du développement personnel ! J’ai plein d’idées à partager, j’ai pas mal réfléchi et je sais ce que je veux ! Qu’en penses-tu ? »

Hypothèse 1 : Jacques est prisonnier de ses propres pensées limitantes

– Jacques : « Pff, c’est absurde, tu as déjà créé un site web, toi ? Et avec le boulot tu n’auras jamais le temps ! Tu ne te rends pas compte de ce que tu fais, c’est n’importe quoi ! »

Hypothèse 2 : Jacques vous donne un bon conseil

– Jacques : « Créer un site web, c’est compliqué parce qu’il faut apprendre beaucoup de notions… Ça risque de te prendre pas mal de temps. Penses-tu que tu arriveras à faire ça en parallèle du travail ? D’un autre côté c’est vrai que tu nous parles de développement personnel en permanence, ça pourrait être une bonne occasion pour partager ça. Tu sais comment tu vas faire pour faire connaître ton site si tu le crées ? Si ça peut t’aider, j’avais trouvé un site de web marketing il y a quelque temps, dès que je retrouve l’adresse je te la donne. Si jamais tu tentes l’aventure, je pourrais participer à la correction des fautes 😉 »

Dans ces deux réponses, les deux personnes ne sont pas convaincues par le projet de Paul qui semble assez ambitieux. Par contre, vous percevez facilement celle qu’il faut ignorer et celle qu’il faut suivre. Appliquez cette règle à chaque fois que vous demandez l’avis d’une personne et décidez vous-même de l’impact qu’elle doit avoir sur vous.

Petite parenthèse personnelle n° 2 : vous remplacez « Paul » par « Mathieu » et les deux « Jacques » par deux de mes collègues de travail et voilà la situation que je vivais il y a quelques mois. Lorsque je vous dis que tout ce que j’explique dans mes articles je l’ai personnellement expérimenté : je ne plaisante pas 😉

Encore une fois :

N’oubliez jamais : ce qui compte ce n’est pas le but mais le chemin parcouru pour essayer de l’atteindre !

A vos rêves… Prêt ? Agissez !

A vous de jouer !

Vous reconnaissez-vous dans cette peur de l’échec ? Comment faîtes-vous pour ignorer les pensées négatives de votre entourage ? Arrivez-vous à éviter au maximum la possibilité d’avoir des regrets ?

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A propos de l’auteur

Après avoir obtenu mon Master en Sciences à l’Université de Nantes en 2009, je travaille pendant 4 ans en tant qu’ingénieur d’études auprès des plus grands noms français de l’aérospatiale, du nucléaire et du militaire. En février 2012, alors que je ne trouve plus aucun sens dans mon métier, je crée Penser et Agir. C’est ainsi que je renoue avec mes passions : la psychologie, le développement personnel et l’entrepreneuriat. J’adapte à la psychologie et au développement personnel la logique et la structure des raisonnements que j’ai acquis en tant qu’ingénieur d’études pour créer ma propre approche : Le développement personnel par l’Action. Aujourd'hui, Penser et Agir, c'est plus de 100 000 visiteurs par mois, plus de 150 000 abonnés à la newsletter et plus de 3 000 personnes qui m'ont déjà fait confiance en suivant mes programmes en ligne. Pour en savoir plus : Qui est Mathieu Vénisse ?

Commentaires

85 Commentaires

  1. Valmont

    Je souhaiterais revenir sur l’affirmation : « N’oubliez jamais la phrase suivante : ce n’est pas le but qui compte, mais le chemin parcouru pour essayer de l’atteindre. » Avec laquelle je ne suis pas intégralement d’accord. Si l’on ne parvient pas a son but, les efforts fournis n’ont servit a rien (sauf peut être a quelques enseignements dont l’utilité pour l’avenir n’est pas assurée). Exemple simplissime : un examen auquel on n’a qu’un seul essai, même si l’on a appris beaucoup de chose dans les matières concerné, l’échec est définitivement rédhibitoire pour parvenir à réaliser son souhait. A l’inverse l’objectif atteint sans effort n’a que peut d’intérêt ne serait ce que d’un point de vue de la fierté personnelle. (a vaincre sans péril on triomphe sans gloire).
    En conclusion tout comme la forme est inséparable du fond (la forme c’est déjà le fond comme dirait quelqu’un), les moyens et la fin forment un tout. Seul la fin valorise les moyens.

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour Valmont,

      Ton commentaire est très intéressant et je t’en remercie.

      Si je reprend ton exemple de l’examen, tu considères qu’une ou deux années passées à apprendre n’ont servies à rien si l’examen n’est pas réussi à la fin de l’année ? Le cas de l’examen de fin d’année est un peu particulier. Il est vrai que, dans les enseignements actuels, il existe des matières dont on ne voit pas réellement l’intérêt au moment où l’on effectue ses études. Quelques fois on se rend compte de l’intérêt d’une matière des années plus tard et quelques fois on ne comprend pas pourquoi certaines notions étaient au programme.

      Dans le cadre de cet article, il était surtout question de projet personnel (se mettre au sport, arrêter de fumer, monter une entreprise, courir un marathon, etc.). Dans ces cas là, je considère que c’est réellement le parcours qui compte. Il ne faut pas voir l’article que j’ai écrit en se disant : « j’essaye et si je n’y arrive pas ce n’est pas grave » mais plutôt en se disant « je n’ai pas réussi, mais au moins j’ai essayé ». Ainsi, on a plus de probabilité de ré-essayer sans commettre les mêmes erreurs. Mon article dénonce la vision d’échec post projet que je constate chez beaucoup de personnes et qui est un vrai frein lorsqu’il s’agit de ré essayer. Sachant qu’il est assez rare de réussir parfaitement du premier coup, le plus important étant de ne pas s’avouer vaincu et de comprendre pourquoi cela n’a pas fonctionné.

      Le système d’éducation (examens, notes, diplômes, etc.) est un peu particulier en effet.
      Merci pour ta remarque qui permet d’enrichir cet article pour tous les lecteurs.

      Au plaisir,
      Mathieu.

      Réponse
    • Jérôme

      Bonjour,

      Justement, le système d’éducation basé sur les notes favorise la peur de l’échec.
      Donc oui l’exemple de l’examen peut sembler aller à l’encontre de cette théorie, mais le problème ce n’est pas cette théorie, mais c’est l’examen. Regardez les conférences de TEDx sur le sujet. Tout ce qui peut nous servir à être bon dans la vie est sanctionné à l’école : l’apprentissage par l’échec, la créativité, l’autonomie…

      Réponse
      • Sarah

        Je suis tout à fait daccord. Jai moi meme remarqué durant ma scolarité un probleme dans leducation: au lieu de nous apprendre à « aimer apprendre de nouvelles choses » avant de nous enseigner les choses a apprendre; on nous menace ac les supports dapprentiissage ; je mexplique: jai entendu a de nombreuses reprises des professeurs dire: « si tu continue tu me feras les exercices de la page 60 pr demain » , on voit clairement qu’ici, les exercices deviennent une punition, inconciemment il est donc facile pr leleve dassocier ces exercices a une corvee, puis provoquer en lui un sentiment de degout de la matiere etc . Les exercices et les matieres scolaires devraient etre abordées positivement ; ils ne devraient pas faire lobjet de punition mais au contraire servir doutil pr avancer pour faire aimer lapprentissage et donc permettre de developper nos capacités. Si on aborde qq chose de facon positive, on developpe un interet pr la chose quon etudie et lechec seloigne automatiquement. Mais helas dans le systeme scolaire actuel, on passe plus de temps a tester les eleves sur des examens et des choses a savoir faire pr un moment donné quitte a les oublier une semaine apres, plutot que dinsister sur la matiere, sur son interet, etc

      • Mathieu

        Bonjour,

        Merci pour ton commentaire
        Ravi que cet article te plaise

        A très vite sur Penser et Agir

        Mathieu

  2. Julien

    L’échec n’existe pas ?! Bien sur que l’échec existe, mais l’échec n’est pas une fin en soi, et bien souvent on en meurt pas.

    Quand nous sommes en échec, il nous faut alors comprendre pourquoi, sinon les mêmes circonstances ou des circonstances similaires nous conduirons de nouveau au même échec.

    Je suis bien d’accord avec toi Mathieu que n’est parce que l’on connait l’échec qu’il faut perdre confiance en soi.

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour Julien,

      Dans l’article je défini l’échec comme « essayer quelque chose sans atteindre le but fixé ».
      Lorsque j’utilise la phrase « l’échec n’existe pas » c’est pour permettre au lecteur de se libérer des pensées négatives qui l’envahissent suite à un essai infructueux.

      Je propose dans cet article de considérer un échec comme une tentative et de se focaliser sur le fait d’avoir essayé et non pas sur la finalité. Cette façon de penser ayant pour but de comprendre pourquoi le but n’a pas été atteint et comment faire en sorte qu’il le soit la prochaine fois.

      Pour prendre un exemple simple : une personne qui essaye d’arrêter de fumer et qui n’y arrive pas. La pire des choses serait qu’elle soit abattu et qu’elle abandonne. L’échec est la finalité : « je n’ai pas réussi à m’arrêter de fumer ». Si elle se focalise sur le fait d’avoir essayé, cette personne pourra se dire « j’ai diminué trop rapidement le nombre de cigarettes par jour, je vais essayer à nouveau en allant moins vite ».

      Le message à retenir est de se focaliser sur l’essai (le parcours) plutôt que sur l’échec (le but non atteint). Cela rejoint ce que tu dis dans ton commentaire : « l’échec n’est pas une fin en soi et il ne faut pas perdre confiance en soi ».

      Au plaisir,
      Mathieu.

      Réponse
      • Christine

        Bonjour,

        Tout dépend quelle définition nous avons et donnons de l’échec. Je crois personnellement qu’il est possible d’effectuer deux distinctions; la peur de l’échec et l’échec lui même. La peur de l’échec est un sentiment, une perception une réalité pour qui se lance dans tout nouveau projet. L’échec est un concept, une réalité auquel on ne peut se soustraire sans risque d’y être de nouveau confronté un jour.
        Christine, « chercheur en échec »

      • Mathieu

        Bonjour Christine et bienvenue sur Penser et Agir,

        J’aime beaucoup ta phrase : « la peur de l’échec est […] une perception de la réalité ».
        C’est tout à fait exact et ça reprend la vision que je détaille dans un article paru il y a quelques jours :
        Conscient et inconscient : les secrets du développement personnel

        Merci pour ton commentaire Christine.

        Au plaisir,
        Mathieu.

    • Jérôme

      Je ne suis pas d’accord avec vous.

      L’échec n’existe effectivement pas si on ne considère pas le résultat immédiat. Derek Sivers, dans sa vidéo « why you need to fail » mets très justement en avant le fait qu’il ne sert à rien de considérer l’échec (pas plus que la réussite), si l’on considère tout comme une expérimentation. Cela rejoint le propos de Mathieu sur le fait qu’il est beaucoup plus valorisant de considérer le chemin et non le résultat. S’il n’y a donc que des expériences, leur résultat peut être positif ou négatif, mais dans les deux cas, il y a toujours quelque chose à en apprendre. Je pense sincèrement que le réel épanouissement ne se trouve pas dans notre capacité à réussir ou échouer, mais dans notre capacité à apprendre.

      Maintenant, si cette idée est vraie, à mon sens (toute vérité n’est que l’interprétation personnelle d’une réalité), il n’est pas aisée de la mettre en oeuvre tous les jours, surtout si l’on est conditionné par l’obtention de résultats immédiats. Et cette focalisation sur le résultat, sur le court terme, c’est exactement ce qui nous conduit à faire les mauvais choix. Qui plus est, tout cela est exacerbé dans un monde où les interactions et les échanges d’information sont de plus en plus rapides et riches, et où la complainte est plus facile. Donc, même si je crois à cette idée, je trouve que ce n’est pas facile tous les jours de se l’approprier. Il n’est pas toujours facile de trouver le feedback nécessaire à son apprentissage, à comprendre ce qui a marché, ce qui n’a pas marché. Le résultat n’est donc pas un fin en soi, mais uniquement un état permettant d’apprendre.

      Réponse
      • Mathieu

        Bonjour Jérôme et bienvenue sur Penser et Agir,

        Je crois que nous sommes parfaitement en accord toi et moi 🙂
        C’est d’ailleurs en phase avec le dernier message de cet article (dans la petite bulle verte) :
        « N’oubliez jamais : ce qui compte ce n’est pas le but mais le chemin parcouru pour essayer de l’atteindre ! »

        Merci pour d’avoir participé à l’échange en donnant ton point de vue.

        Au plaisir d’interagir avec toi lors de tes futurs commentaires,
        Mathieu.

  3. Christian

    Bonjour Mathieu,

    Je viens de découvrir ton blog et je tombe sur cet article parlant de l’échec. Il n’ y a pas de hasard ! Je suis tout a fait d’accord avec toi, l’échec n’existe pas ! Il s’agit d’un résultat obtenu que l’on ne souhaitait pas. C’est tout. Mon parcours de vie est atypique et j’ai eu des hauts et des bas mais je m’en suis toujours bien « tiré ». J’ai résumé ce parcours dans mon blog.
    Une excellente méthode pour « partir gagnant » est de maîtrisé son dialogue intérieur et de bannir certaines expressions, comme toi même, tu as rayé échec de ton vocabulaire. Félicitations pour ta persévérance et pour avoir voulu vivre ton rêve, bien que certains de tes « amis » ne croyaient pas en celui ci.

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour Christian,

      Merci pour ton commentaire et bienvenue sur Penser et Agir 🙂

      Je suis ravi que cet article te plaise. Je vais aller faire un tour sur ton blog dès que possible pour lire les idées que tu as à partager.

      Au plaisir,
      Mathieu.

      Réponse
  4. Denise

    J’apprécie grandement vos textes. Je ne sens aucune pression de votre part pour adhérer à quoi que ce soit et cela me plait énormément. C’est ce qui me donne le plaisir de vous lire à mon rythme et d’intégrer lentement une toute nouvelle façon de penser et d’agir pour finalement en ressentir les bienfaits.

    Bonne soirée…

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour Denise et merci pour votre commentaire,

      Il n’y a pas de meilleur compliment pour un blogueur que celui que vous venez de me faire.
      Pour ce qui est de l’objectivité des articles, j’essaye en effet qu’ils le soient le plus possible et j’essaye de prendre parti le moins possible.

      Au plaisir d’interagir avec vous dans vos futurs commentaires,
      Mathieu.

      Réponse
  5. Christelle

    Merci ! C’est exactement un article comme celui -ci que je devais lire en ce moment. J’ose enfin passer à l’action, ça me booste un peu plus !

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour Christelle et bienvenue sur Penser et Agir,

      Je suis ravi que cet article vous plaise et vous permette de passer à l’action.
      Je vous souhaite de réussir au mieux votre projet. N’oubliez pas d’avancer pas à pas, doucement mais sûrement et de prendre conscience jour après jour de ce que vous accomplissez.

      Au plaisir,
      Mathieu.

      Réponse
  6. cyrille

    Bonjour,

    En PNL (Programmation neuro-linguistique), on trouve beaucoup de gens qui disent qu’il n’y a pas d’échec, que du feedback. Nous apprenons par l’approximation successive.

    Au plaisir,
    Cyrille

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour Cyrille et bienvenue sur Penser et Agir,

      Merci pour ce complément d’information, je ne savais pas.
      Cette vision rejoint donc celle que je développe dans cet article.

      J’aime beaucoup l’image d’approximation successive. Cela est en phase avec l’idée d’amélioration continue que je présente dans l’article.

      Au plaisir d’interagir avec toi dans de prochains commentaires,
      Mathieu.

      Réponse
  7. Sylvie

    Bonjour ,
    Je suis tombé par hasard sur votre site alors que je cherchais réponses à mes questions et solutions pour me sortir de l’engrenage désastreux du manque de motivation ,justement dû à la peur de l échec,qui ,entièrement d accord vous,n ‘existe pas ,si on poursuit son objectif jusqu à la réussite .
    Penser c est bien agir c est mieux! ..
    Un grand merci à vous pour votre blog et votre existence .
    Excellente soirée
    Sylvie

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour Sylvie et bienvenue sur Penser et Agir,

      Un grand MERCI pour votre commentaire qui me fait sincèrement chaud au coeur.
      C’est grâce à des commentaires comme le vôtre que, jours après jours, ma motivation pour ce projet s’amplifie !

      Au plaisir d’interagir avec vous lors de vos futurs commentaires,
      Mathieu.

      Réponse
  8. Ghislain

    Bonjour Mathieu
    Cela fait peu de temps que je m’intéresse au développement personnel , et déjà je pense comme toi que tout le monde devrait s’y intéresser , et qu’on devrait même l’enseigner à l’école ,car cet enseignement permettrait à beaucoup de gens prisonniers de leurs pensées négatives de prendre enfin des initiatives sans avoir peur de l’échec, et cela changera leur vie . Ceci est valable dans presque tout les domaines de la vie.
    Je suis d’accord avec toi que l’échec n’existe pas mais que c’est le chemin qui est important car l’échec est le résultat d’une action ,et résultat signifie résulte de (…chemin..).
    J’apprends beaucoup de choses nouvelles sur ton site et je t’en remercie grandement, et te souhaite de ne pas t’arrêter car beaucoup de gens ont besoins de tes enseignements et de ton expérience.
    Ghislain.

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour Ghislain et bienvenue sur Penser et Agir,

      Merci beaucoup pour ton commentaire et pour tes encouragements !
      J’espère que les autres articles du site t’intéresseront autant que celui là.

      N’hésite pas à laisser d’autres commentaires si tu en as envie.

      A bientôt,
      Mathieu.

      Réponse
  9. Marga

    Bonjour Mathieu,

    En ce début d’année je vous souhiate une excelentte année 2013 pleine de bonheur, santé et réussite, ainsi qu’une longue vie à votre site Internet.
    Je trouve votre article sur la peur de l’échec bien, facile à lire, à comprendre et …. à passer à l’action. Depuis quelque temps je m’intéresse au développement personnel afin de mieux vivre. Mais depuis peu de temps j’ai avouée ma peur de l’échec à mon psy et il m’a dit quelque chose que j’ai eu du mal à assimiler (mais je travail la dèssus): sans aucune action il y a une forte possibilité qu’i n’y ai pas d’échec mais non plus de réussite, tout c’est d’essayer et en cas d’échec d’améliorer. Etre toujours en action sans anticiper une réponse négative c’était un des moyens recommandés. C’est ce que je dois mettre en place.
    Encore merci pour la qualité de votre site et bon courage pour la suite.
    Bonne journée,
    Marga

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour Marga et bienvenue sur Penser et Agir,

      Bonne année à vous aussi 🙂 !

      Ce que vous dit votre psy est très intéressant et c’est en effet la bonne attitude à adopter !
      C’est justement pour cela que j’ai banni le mot « échec » de mon vocabulaire et que je ne parle que d’essai ! Petite anecdote : Penser et Agir est mon 4e projet. Je considère que les 3 précédents (qui n’ont pas fonctionné) n’étaient que des essais. Objectivement, si je n’avais pas effectué ces 3 premiers projets je n’aurais jamais réussi à mener Penser et Agir aussi loin. C’est parce que j’ai appris de ces 3 tentatives que Penser et Agir en est là aujourd’hui 🙂 !

      Je rajouterai un second conseil à celui de votre psy : mettre en place des habitudes de vie simples qui vous permettront de positiver au quotidien et qui vous aideront à passer à l’action. C’est justement le sujet de mon guide gratuit 13 astuces pour mieux vivre au quotidien. Ce guide est (de mon point de vue) la base pour commencer une démarche de développement personnel.

      N’hésitez pas à le télécharger si ce n’est pas déjà fait.

      Au plaisir d’interagir avec vous lors de vos futurs commentaires,
      Mathieu.

      Réponse
    • Gusapilnobs

      Bonjour Marga j’espère que vous vous êtes trouvées et réalisée. Que vous êtes heureuse. Tout ce que vous avez écrit c’est fou jaurais pu l’écrire. Et je pourrais encore l’écrire je me suis réalisée dans la maternité mais professionnellement je n’en suis pas là où je croyais etre j’ai stoppé après le bac. Enfin non j’ai cafouillé pendant 4ans petit boulot inscription à la fac mais sans vraiment y alier et j’en suis là 31ans et tjr mon job de dépannage d’étudiante. Ces derniers temps je me sens perdu déçu je n’ai plus vraiment d’envie

      Réponse
  10. David

    Bonjour Mathieu,

    Je vient tout juste de découvrir votre site!
    J’ai lu sur l’article ¨confiance en soi¨ et j’ai adorée.
    Il y a peut, j’ai eu une copine qui m’a fait découvrir que nous avions tous un grand pouvoir. Celui de pouvoir transformer notre façon de pensé, notre façon d’agir, modifier notre ego parfois dé-mesurable, notre perception et le jugement qu’ont porte trop vite envers d’autre personnes.
    j’ai expérimenter, et je dois dire que sa m’a changée, je suis encore novice en la matière, mais la pensée positive et le bon raisonnement change tout la perception que j’avais envers autrui et envers mon espace.
    Je te remercie beaucoup pour tout l’aide que vous m’apporter et apporterez au autre dans 2 jours, 3 ans, 20 ans, j’aime beaucoup votre façon de pensé.

    Merci encore

    David Canada/Montreal

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour David et bienvenue sur Penser et Agir,

      Merci pour vos compliments et pour vos encouragement.
      Il n’y a pas plus belle récompense pour un blogueur !

      En effet ce dont parle votre amie est commun à beaucoup de démarche de développement personnel.
      Par exemple, on parle en hypnose et en PNL de « re modélisation de nos croyances ».
      Il reste à bien définir et comprendre ce qu’est une croyance car on voit de tout et n’importe quoi sur Internet à ce sujet !

      Je vais bientôt publier des articles dans cet esprit.
      En prenant soin de garder à l’esprit l’idée générale de Penser et Agir : une approche pragmatique et détaillée des notions psychologiques expliquées.

      Si tout cela vous intéresse je vous encourage à vous inscrire à Penser et Agir pour être tenu au courant (si ce n’est pas déjà fait).

      Au plaisir d’interagir avec vous lors de vos futurs commentaires,
      Mathieu.

      Réponse
  11. Sara

    Salut mathieu çava???mercii pour tous les articles que tu publies car il rende ma vie meilleur,j’apprend pleins de choses qui m’aides à mieux me connaître et à développer ma personnalité,alors un grand merciii pour tes efforts :).
    Sinon pour cet article je trouve que t’as raison ,l’échec n’existe pas .
    J’adore cette citation « ce n’est pas le but qui compte, mais le chemin parcouru pour essayer de l’atteindre. »,car elle me donne de l’espoir ,car j’ai 17 ans et je vis au Maroc,et cet année j’ai eu mon bac avec mention très bien comme je le voulais mais je n’ai pas été admise en medecine ce qui m’a détruit vu que c’était mon rêve de toujours et j’ai trop travaillé pour l’avoir mais malheureusement je n’est pas réussi,et je ne voyais que cet échec même si j’étais accepté dans d’autre établissement .mais après avoir lu cet article je me suis dit que ce n’est pas vraiment un échec c’est juste moi qui le rend comme ça car j’ai essayé et j’ai plagnifié mais Dieu a vu ailleurs et peut être la vie me cache d’autre surprise dont je m’attendais pas ,mais je ne baisserais pas les bras et j’essayerais l’année prochaine.
    Mercii beaucoup mathieu pour ce site et surtout pour cet article qui m’a redonné le sourire encore une fois:D

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour Sara,

      Merci beaucoup pour ton commentaire rempli de vigueur 🙂 !

      Tu as tout à fait compris le message de cet article.
      Et, si la médecine c’est vraiment ta passion, tu pourras sans doute repasser le concours ?
      En tout cas en France, beaucoup le passe plusieurs fois, je ne sais pas comment ça se passe au Maroc.

      Félicitations pour ta mention très bien ! J’espère que tu as fêter ça.
      Il faut fêter tous les succès de la vie.

      Au plaisir d’interagir avec toi lors de tes futurs commentaires,
      Mathieu.

      Réponse
  12. Aurélie

    Bonjour Matthieu,

    Merci pour cet article, je ne savais pas vraiment ce qu’était le développement personnel avant de venir ici. Moi j’ai 28 ans et cela fait 1ans1/2 que je consulte une psy car j’étais devenue bien malheureuse alors que j’ai tout pour être heureuse (je viens de me marier et c’est bien le seul projet dont je rêvais vraiment qui s’est réalisé jusqu’au bout).
    Je viens de découvrir avec elle (ma psy) que j’ai peur de l’échec, aucune confiance en moi. Je pense que c’est d’autant plus dur que j’ai été élevée dans la peur de l’échec depuis toujours, mes parents m’ont modelée comme ça. On ne m’a jamais dit que l’on apprenait de ses erreurs, on ne m’a jamais laissé m’approprier mon travail (ma mère a toujours corrigé mes exercices avant la correction en cour…). Si j’échouais, mes parents me grondaient ou étaient tristes. Super comme vision pour un enfant !
    Je me suis rendue compte que je partais toujours dans 50.000 directions différentes à me dire que je pouvais réussir dans tel ou tel domaine, à m’intéresser à des choses sans jamais aller au bout, sans jamais tenter le pas et le réaliser vraiment, m’exposer au risque de décevoir, d’être grondée, de ne plus être aimée.
    Aujourd’hui je suis perdue dans ma vie professionnelle. Après 2 ans de premier emploi comme assistante, je veux quitter mon travail car je ne me sens pas faite pour ça. C’en est devenue une vraie souffrance morale au travail. Bien que mon mari n’approuve pas que je me retrouve au chômage car il pense à notre sécurité financière pour avoir des enfants, je sens que j’en ai besoin pour savoir vraiment ce pour quoi je suis faite, qui je suis. C’est très dur car je ne me sens faite pour rien sauf quelques rêves que je n’ai jamais entrepris car ils sont assez « irréalistes ». Je crois qu’en réalité tout est faisable, il n’existe juste pas de méthode car elle est propre à chacun. Corrigez-moi si je me trompe…
    A présent je sens que j’ai envie de liberté, de prise de risque pour me montrer que j’en suis capable pour réussir. Je ne me sens plus bloquée par mes parents, mais par mon mari car je ne veux pas que mon « égoïsme » paralyse notre construction à deux et nous empêche d’avancer ensemble, bien que je ne me sente pas encore au même niveau que lui (il s’est réalisé, a confiance en lui, travaille pour vivre, sait se détacher des évènements. Moi je n’ai jamais été moi-même, je n’ai pas confiance en moi, je travaille pour avoir de la reconnaissance).
    Ce qui est très dur c’est que je n’ai pas de ressenti sur quelle direction professionnelle prendre après, car la seule chose dont j’ai toujours rêvée est assez folle. Je ne l’ai jamais tentée sérieusement et j’ai du mal à analyser s’il s’agit vraiment de quelque chose que je dois faire ou qui est juste un rêve auquel je me raccroche pour mieux supporter la réalité (mais dans ce cas-là ça ne me sert à rien). Comment savoir ? 🙁

    Je ne crois pas vraiment aux coïncidences, Sara tu as écrit ton témoignage le jour de mon anniversaire et une phrase m’a beaucoup marquée : « Dieu a vu ailleurs et peut être la vie me cache d’autre surprise dont je m’attendais pas ». Merci Sara de ton sage témoignage, tu reprends très bien ce que ma psy me répète et que je n’arrive pas à faire car je pense aux autres : il faut savoir lâcher prise sur les évènements, quand on ne sait pas où aller ou après un résultat non désiré. Il faut profiter de la vie (1 jour, 2 semaines, 1 mois, plus) pour prendre de l’altitude et voir où on se trouve.

    Bien que tout cela ne soit envisageable que dans les pays où on ne se pose plus la question de travailler pour survivre, je trouve quand même que c’est très important car la société actuelle pourtant plus « évoluée » enferme l’Homme moralement au lieu de le libérer et de le faire évoluer dans le bon sens. Des cours effectivement seraient intéressants d’intégrer à l’école ou un système de consultation gratuite chez les psy, mais je ne sais pas si ça aiderait réellement le problème de fond 🙁

    Merci de vos conseils, mes excuses pour le roman… Bien à vous.

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour Aurélie et bienvenue sur Penser et Agir,

      Merci pour ce témoignage à la fois touchant et riche en information.

      Le sentiment d’être « perdu » est commun à beaucoup de personne, rassurez-vous.
      Et malheureusement, beaucoup de personnes ont été éduquées dans la crainte de rater et la peur d’essayer.
      C’est d’ailleurs pour cela que cet article sur la peur de l’échecs est l’un des plus connu du site.

      Maintenant vous concernant, je vous propose ces trois conseil :
      1- Être persuadé que l’échec n’existe pas. Comprendre que chaque pas (qu’il soit réussi ou raté) est un pas vers le succès. Personne ne réussi du premier coup et tous les porteurs de projet doivent apprendre à gérer les échec. Changer de perception par rapport à un échec en le considérant comme un essai est primordial.

      2- Filtrer les conseils de votre entourage. Pour cela je vous renvoie à un article que j’ai écrit sur le blog et qui détaille exactement l’idée que j’aimerais vous transmettre :
      Comment atteindre le succès en filtrant les conseils de ses proches ?

      3- Comprendre ce que vous voulez réellement. Pour faire cela, finalement ce n’est pas si compliqué. Avez-vous déjà pris le temps de réfléchir réellement à ce qui est bon pour vous ? Voici un exercice très simple à faire : prenez une feuille de papier et un crayon. Tracer un trait pour diviser cette feuille en deux. Dans la partie de gauche écrivez tout ce que vous aimez dans votre vie actuelle. Dans la colonne de droite, écrivez tout ce que vous aimeriez changer, tout ce qui vous déplaît. Faites ce travail longtemps, c’est un travail d’introspection important.
      Une fois ce travail fait, listez tous les projets que vous avez en tête. Pour chacun de ces projets, lesquels permettent de conserver les éléments de la liste de gauche tout en enlevant les éléments de la liste de droite ? Y a-t-il des projets qui ajoutent/retirent des éléments dans la colonne de gauche ? Même question pour la colonne de droite ?

      Avec ces 3 étapes, je suis persuadé que vous aurez beaucoup avancé dans votre réflexion.
      Je ne peux d’ailleurs pas faire beaucoup plus dans un simple commentaire 🙂

      Je me permet cependant de vous annoncer que je suis en ce moment même en train de réaliser une formation en ligne dédiée à l’accomplissement de projet. « Comment passer d’une idée à un projet concret et à un plan d’actions concret ». Cette formation sera disponible en Septembre 2013 (bientôt donc). Peut-être vous intéressera-t-elle.

      Pour être tenu au courant, si ce n’est pas déjà fait, inscrivez vous sur Penser et Agir :
      Page d’inscription à Penser et Agir

      J’espère que ma réponse vous conviendra.

      Au plaisir d’interagir avec vous lors de vos futurs commentaires,
      Mathieu.

      Réponse
  13. prina

    Bonsoir Matthieu, je trouve ton site fabuleux, une mine d’or en matière de développement personnel !
    Mais voilà, je t’expose (en résumé) mon problème. Je n’ai que 20 ans et pourtant, je me suis surprise à être enfermé dans un véritablement cercle vicieux .je n’ai pas beaucoup confiance en moi ( à cause de mon physique), et ceci entraîne un tas de conséquences négatives ( timidité, « passivité », solitude).
    Ton article me parle énormément car je me reconnais dans cette habitude à avoir peur de l’échec.
    Beaucoup de choses me paraissent insurmontable, surtout au niveau sociale, comme parler à un inconnu. J’ai toujours l’impression qu’on me juge quand on me parle, je me sens inférieure et pas belle, j’ai l’impression d’être inintéressante. Et ce n’est pas qu’une impression vu que les discussions tournent toujours court avec moi.
    Je veux en finir avec cette attitude négative, car même si je ne peux pas changer mon physique, je peux changer ma personnalité (et je sais qu’une bonne attitude peut changer la perception des gens sur soi).
    Paradoxalement, c’est bien là, le problème, j’ai tellement de choses à changer que ça me paraît impossible à réaliser, la montagne me parâit tellement haute, que j’ose même pas commencer à la franchir. Je ne sais pas par où commencer. Aurais-tu des conseils ?
    Ps: je sais que mon commentaire est un peu en décalage avec ton article, désolée pour ça.

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour Prina et bienvenue sur Penser et Agir,

      Merci pour ton commentaire et tes encouragements.

      Je pense que ton problème vient de la perception que tu as de toi même.
      Si tu parviens à changer cette perception alors tu auras gagné !

      En psychologie on parle d’image intérieur ou de représentation interne.
      J’ai prévu de créer une formation en ligne dédiée à la confiance en soi qui abordera ces thèmes et les illustreras par des exercices concrets. Cependant elle n’est pas prévue pour tout de suite.

      Je vais donc te conseiller un excellent livre qui pourrait te permettre d’avancer tout de suite.
      Il parle justement d’image interne et explique comment il est possible d’agir dessus et de la changer.
      Ton inconscient prendra alors le relais et tout changera.
      Ça parait magique ? Presque mais crois-moi, ça fonctionne.
      Ce livre est assez vieux mais si on s’en réfère aux thérapies actuelles on est en plein dans la PNL et l’hypnose si tu connais un petit peu.

      Voici le livre dont je te parle : Psycho-Cybernetics
      Il est en anglais, j’espère que ça ne te dérangera pas.
      Si jamais tu ne lis pas l’anglais, dis-le moi et je te donnerai une référence en français.
      Mais ce livre est le meilleur que je connaisse sur ces aspects !

      J’espère que ma réponse te conviendra.

      Au plaisir d’interagir avec toi lors de tes futurs commentaires,
      Mathieu.

      Réponse
      • Sara

        Salut mathieu çava??
        J’ai adoré le festival « 5 jours pour changer » et j’attends par impatience la formation que tu prépares pour septembre.Sinon j’ai trouvé le livre que tu as recommendé à prina dans un autre site sauf que c’est gratuit je te passe le lien
        [lien supprimé pour cause de droits d’auteur]
        Et mercii beaucoup car c’est un livre fascinant et mercii encore pour tes efforts

      • Mathieu

        Merci pour le lien Sara mais je préfère le retirer ne sachant pas s’il est « légal » ou non.
        Le livre dont je parle coûte moins de 6€ sur Amazon et connaissant sa qualité ce ne sera vraiment pas une dépense inutile.

        En ce qui concerne la formation, elle arrive elle arrive.
        Patience 😉

      • prina

        Merci beaucoup Mathieu, pour ta réponse et tes conseils. J’ai de suite commander le livre que tu m’as conseillé. C’est une bonne chose qu’il soit en anglais, ça me permettra d’enrichir mon vocabulaire, j’essayerai de lire en entier. Ca sera mon premier objectif. Merci encore pour ta disponibilité, et félicitations encore pour ton blog, ton aide et ton partage. 🙂

  14. Sylvie

    Bonjour Mathieu,

    Tu nous ai d une aide précieuse! Je voulais le redire ! J attends aussi avec impatiente ta formation !
    Pour ma part , je ne lis absolument pas l anglais ,tu proposais une autre référence en Français ?
    Merci pour ton travail ,ton soutien,et ton blog ‘

    Sylvie

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour Sylvie,

      Merci pour tes encouragements, vous me faites tous chaud au cœur 🙂 !

      Le livre de Maxwell Maltz est le meilleur que je connaisse.
      Vous pouvez cependant vous procurer le livre de Richard Bandler :
      Un cerveau pour changer

      Ne vous arrêter pas à la simplicité apparente des exercices qu’il expose dans ce livre.
      Les résultats peuvent être très puissants.

      Aussi, sachez que je pense de plus en plus sérieusement à créer une formation en ligne exposant ces applications de la PNL (mais allant plus loin que ce livre).
      Je m’occuperai de cette formation dès que la première sera finie.

      Eh oui : une chose à la fois 😉 !
      Je vous souhaite une bonne lecture donc.

      A bientôt,
      Mathieu.

      Réponse
  15. Emily

    J’ai lu votre article.. mais j’ai toujours en moi cette peur de l’échec ! Je n’arrive pas à me dire que  » je peux réussir ce que je vais entreprendre « . Pour moi, c’est impossible de ne pas penser à l’échec. J’ai des projets, un rêve à réaliser mais je ne peux les réaliser car je sais que j’en serai pas capable ! Du coup, je ne tente rien.. et je laisse de côte mes projets, mon rêve pour le plus tard possible ! Je bloque et je n’arrive pas à me lancer .. Peut-être parce que mes projets, mon rêve est au-dessus de mes moyens.
    En tout cas, c’est toujours bien d’avoir des blog comme celui-ci. Merci pour vos conseils 🙂

    Réponse
    • Sylvie

      Bonjour. Emily,
      Je suis lectrice et fan de ce blog . En lisant votre commentaire ,je ne peux m empêcher de penser,que peut être vous avez besoin de soutien pour réaliser vos projet . Lorsque vous dites:’ je n y arriverai jamaiś. ´. Soyez en sur vous n y arriverez jamais!
      Lisez la pensée positive ! Un outil formidable pour avancer ,et si je peux me permettre ,faites vous accompagner par un coach ,et vous réussirez tous ce que vous entreprendrez !
      J étais comme vous il y a quelques temps ,et j ai compris que je ne risquais absolument rien d essayer ..alors je me suis entouré de personnes qui pouvaient m écouter et me soutenir ,mais surtout j ai cru en moi , j ai cru en ce que j étais capable d accomplir .et je puise dans cette force aujourd’hui .

      Je vous souhaite le meilleur pour la suite .je crois en vous ,je crois que vous êtes capable de beaucoup .

      Sylvie

      Réponse
      • Mathieu

        Bonjour Emily et bienvenue sur Penser et Agir,

        Sylvie a été plus rapide que moi pour vous répondre 🙂
        Ah au fait, ravi d’apprendre que vous faites partie de fans de ce blog Sylvie, je suis touché !
        La réponse qui vous a été donnée est absolument vraie. Si vous pensez que vous n’y arriverez jamais alors, une chose est sûre, vous n’y arriverez pas.

        Pour illustrer ce raisonnement j’aimerais vous présenter le « cercle du succès » de Tony Robbins, un coach en développement personnel américain mondialement reconnu.

        Voici le schéma de ce « cercle » :
        Potentiel -> Actions -> Résultats -> Croyances -> Potentiel -> Actions -> et ainsi de suite….

        Voici l’explication :
        Votre potentiel représente la vision subjective (la perception) que vous avez de vos capacités à agir. Ce potentiel influence directement vos actions. De vos actions découlent naturellement des résultats. Ces résultats modifient ensuite vos croyances sur ce qu’il vous est possible ou non de réaliser.

        Cela fonctionne dans les deux sens (positif et négatif) :
        – Si vous avez une perception de votre potentiel (et donc de vos capacités) qui est assez faible, alors vos actions seront petites et effectuées sans conviction. Les résultats seront médiocres et vos croyances seront diminuées (c’est ce qu’on appelle un cercle vicieux).
        – Si vous avez une perception de votre potentiel qui est forte et que vous avez confiance en vos capacités alors vos actions seront pleines de conviction. Les résultats seront naturellement meilleurs et vos croyances se modifieront positivement. Ainsi il vous sera possible de placer de nouveaux défis et de les relever (cette fois vous êtes dans un cercle vertueux).

        Voilà pour la petite explication du processus.
        La première chose à faire dans votre cas est d’arrêter de croire que vous n’y arriverez pas. C’est absolument nécessaire. Pour vous y aider, prenez votre projet (qui à l’air ambitieux) puis divisez-le en étapes plus simples.
        Et lorsque vous passerez à l’action, ne vous focalisez que sur la première action sans penser à la suite.

        J’espère que ma réponse vous aidera à avancer.
        Au plaisir,
        Mathieu.

      • Emily

        Sylvie, Mathieu, Je vous remercie pour vos conseils. Ça me donne un peu espoir car je me dis que rien n’est encore perdu.. Je peux encore changer les choses ! Dans tout les cas, j’aurai essayé !
        Et Sylvie, Merci de croire en moi, ça me touche ! Vraiment merci pour vos conseils 🙂

        Emily.

  16. Marcus (mais pas celui de Level One)

    Bonjour tout le monde.
    J’ai lu cet article très intéressant et je me sens un peu dans la même situation qu’Emily.
    Je vous explique ma situation : Je suis étudiant en 1ère année à la fac, après des échecs et une réorientation. Cette année, j’ai eu de très bonnes notes au cours du semestre donc à priori, je suis bien parti pour réussir.

    Pourtant, mes expériences passées ont crée en moi une peur constante de l’échec et mes bons résultats actuels ne m’aident pas à me sentir plus sûr. Plus les exams approchent, plus c’est la panique. Quand je me mets à réviser, c’est le black-out. Je ne retiens rien et je me sens nul.

    Tout le monde me dit que ça va bien se passer, que je dois prendre en compte mes résultats positifs pour me redonner confiance, mais je n’y arrive pas. J’ai peur de me planter aux exams à cause de ma peur, malgré les heures que je passe à réviser. J’ai l’impression que si je me plante, ce sera la fin et que je ne pourrais plus rien réussir.

    Comment faire?

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour Marcus,

      Merci pour ton commentaire.
      Je suis certain que tu trouveras les réponses à tes questions dans une vidéo publiée il y a quelques mois et baptisée « le cercle du succès ».

      Elle se trouve ici : Le cercle du succès

      Tu comprendras, entre autres, pourquoi il est normal que tu ais une vision limitée de tes capacités (appelée « potentiel ») au regard de tes expériences passées.

      J’espère que cette vidéo répondra à tes questions.

      A bientôt,
      Mathieu.

      Réponse
      • Marcus

        Merci Mathieu.
        Je ne savais pas que tu faisais des vidéos aussi. C’est bon à savoir ! 🙂
        J’essaie maintenant de ne plus penser à mes échecs du passé, mais à me concentrer sur mes bons résultats actuels. C’est compliqué, mais j’y travaille.

        Merci et bonne année !

  17. Damien

    Merci pour vos articles, celui-ci en particulier, car sans confiance il est bien difficile d’exprimer ce génie personnel dont chacun dispose pourtant.

    Certains philosophe disent qu’il est impossible de bâtir de grandes choses sans se heurter à l’adversité, mais toute la question sera de savoir comment traverser cette adversité sans se faire écraser par elle.

    Une réponse des sages semble être de mettre échecs et succès sur un même plan sans survaloriser l’un et dévaluer l’autre, autrement-dit de gommer toute forme d’attachement qui se traduit par de la répulsion ou de l’attirance.

    Ne vivant plus dans cette dualité et étant un avec toute chose, l’Homme ne ressent plus de séparation. Il découvre alors la vraie confiance en SOI, celle qui est intérieure et non celle qui flatte ou écorne son ego de part les succès ou échecs à ses propres yeux ou au yeux du monde.

    La personne peut alors sortir du conformisme et aller à contre-courant pour prendre le risque de s’exprimer à sa matière et être elle-même !

    Merci et bonnes recherches humaines,
    Damien

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour,

      Merci pour ton commentaire
      Ravi que cet article te plaise

      A très vite sur Penser et Agir

      Mathieu

      Réponse
  18. Sebastien Jasmin

    Je suis très d’accord avec cet article. C’est vraiment important de passer à l’action.

    Avant j’étais timide, j’avais plein de regrets comme de ne pas avoir oser approcher une fille ou de faire le travail que je voulais dans la vie. Bref, je restais dans ma zone de confort et j’accumulais les regrets. Finalement, je me suis dis, est-ce que tu veux regretter toute ta vie .. ou changer ta vie.

    J’ai commencé à faire des petites actions et j’ai commencé à moins regretter 😉

    Réponse
    • Mathieu

      Bonsoir Sébastien,

      Tu as très bien résumé l’esprit de cet article.
      Changer de vie, ce n’est pas déplacer des montages, c’est juste faire la premiers pas qui engendra une longue marche vers l’épanouissement personnel.

      Tout commence toujours par une première action et nous avons le bénéfice de pouvoir la choisir aussi simple que possible 🙂

      Au plaisir d’interagir avec toi lors de tes futurs commentaires,
      Mathieu.

      Réponse
  19. Avoir Confiance en Soi

    Excellent article, très motivant.

    Je confirme que passer à l’action est une étape essentielle pour se développer, j’étais très timide avant et j’ai eu la chance de rencontrer des gens qui m’ont poussé à agir, à sortir de ma zone de confort.
    Cependant pensez-vous que quelqu’un qui n’a pas confiance en lui trouvera de par lui-même la volonté nécessaire pour agir sans avoir une aide extérieure, quelqu’un pour le pousser?

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour,

      Question très intéressante ! En fait, cela dépend des personnalités et du vécu de chacun.
      La notion la plus importante à retenir est que : peu importe la simplicité de la première action, celle-ci sera capable d’engendrer un changement profond.

      Je conseille donc à toutes les personnes qui n’osent pas changer et qui passent sur ce commentaire de passer à l’action sur une étapes extrêmement simple juste pour se « remettre dans la bain » et entrer volontairement dans un cercle du succès.

      Au plaisir d’interagir avec toi lors de tes futurs commentaires,
      Mathieu.

      Réponse
  20. Des Bons Parents

    Bonjour Matthieu,

    Merci pour cet article, je ne savais pas vraiment ce qu’était le développement personnel avant de venir ici. Moi j’ai 28 ans et cela fait 1ans1/2 que je consulte une psy car j’étais devenue bien malheureuse alors que j’ai tout pour être heureuse (je viens de me marier et c’est bien le seul projet dont je rêvais vraiment qui s’est réalisé jusqu’au bout).
    Je viens de découvrir avec elle (ma psy) que j’ai peur de l’échec, aucune confiance en moi. Je pense que c’est d’autant plus dur que j’ai été élevée dans la peur de l’échec depuis toujours, mes parents m’ont modelée comme ça. On ne m’a jamais dit que l’on apprenait de ses erreurs, on ne m’a jamais laissé m’approprier mon travail (ma mère a toujours corrigé mes exercices avant la correction en cour…). Si j’échouais, mes parents me grondaient ou étaient tristes. Super comme vision pour un enfant !
    Je me suis rendue compte que je partais toujours dans 50.000 directions différentes à me dire que je pouvais réussir dans tel ou tel domaine, à m’intéresser à des choses sans jamais aller au bout, sans jamais tenter le pas et le réaliser vraiment, m’exposer au risque de décevoir, d’être grondée, de ne plus être aimée.
    Aujourd’hui je suis perdue dans ma vie professionnelle. Après 2 ans de premier emploi comme assistante, je veux quitter mon travail car je ne me sens pas faite pour ça. C’en est devenue une vraie souffrance morale au travail. Bien que mon mari n’approuve pas que je me retrouve au chômage car il pense à notre sécurité financière pour avoir des enfants, je sens que j’en ai besoin pour savoir vraiment ce pour quoi je suis faite, qui je suis. C’est très dur car je ne me sens faite pour rien sauf quelques rêves que je n’ai jamais entrepris car ils sont assez « irréalistes ». Je crois qu’en réalité tout est faisable, il n’existe juste pas de méthode car elle est propre à chacun. Corrigez-moi si je me trompe…
    A présent je sens que j’ai envie de liberté, de prise de risque pour me montrer que j’en suis capable pour réussir. Je ne me sens plus bloquée par mes parents, mais par mon mari car je ne veux pas que mon « égoïsme » paralyse notre construction à deux et nous empêche d’avancer ensemble, bien que je ne me sente pas encore au même niveau que lui (il s’est réalisé, a confiance en lui, travaille pour vivre, sait se détacher des évènements. Moi je n’ai jamais été moi-même, je n’ai pas confiance en moi, je travaille pour avoir de la reconnaissance).
    Ce qui est très dur c’est que je n’ai pas de ressenti sur quelle direction professionnelle prendre après, car la seule chose dont j’ai toujours rêvée est assez folle. Je ne l’ai jamais tentée sérieusement et j’ai du mal à analyser s’il s’agit vraiment de quelque chose que je dois faire ou qui est juste un rêve auquel je me raccroche pour mieux supporter la réalité (mais dans ce cas-là ça ne me sert à rien). Comment savoir ? 🙁

    Je ne crois pas vraiment aux coïncidences, Sara tu as écrit ton témoignage le jour de mon anniversaire et une phrase m’a beaucoup marquée : « Dieu a vu ailleurs et peut être la vie me cache d’autre surprise dont je m’attendais pas ». Merci Sara de ton sage témoignage, tu reprends très bien ce que ma psy me répète et que je n’arrive pas à faire car je pense aux autres : il faut savoir lâcher prise sur les évènements, quand on ne sait pas où aller ou après un résultat non désiré. Il faut profiter de la vie (1 jour, 2 semaines, 1 mois, plus) pour prendre de l’altitude et voir où on se trouve.

    Bien que tout cela ne soit envisageable que dans les pays où on ne se pose plus la question de travailler pour survivre, je trouve quand même que c’est très important car la société actuelle pourtant plus « évoluée » enferme l’Homme moralement au lieu de le libérer et de le faire évoluer dans le bon sens. Des cours effectivement seraient intéressants d’intégrer à l’école ou un système de consultation gratuite chez les psy, mais je ne sais pas si ça aiderait réellement le problème de fond 🙁

    Merci de vos conseils, mes excuses pour le roman… Bien à vous.

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour et merci pour ce retour d’expérience très intéressant.

      En ce qui concerne les rêves de vie et les projets « irréalistes », je suis très bien placé pour répondre à la question puisque j’ai une formation en ligne à ce sujet.

      2 choses importantes :
      – En effet il n’existe pas de méthodes « exactes » pour réussir n’importe quel projet car chaque projet est propre à celui qui le porte.

      Cependant (et c’est ma 2e remarque) :
      – Il existe ce que j’appelle des « structures de la réussite » communes à tous les projets qui réussissent. Ce serait assez long à expliquer ici mais j’ai une formation en ligne à ce sujet qui rencontre à taux de satisfaction hallucinant (0 demande de remboursement le jour ou j’écris ce commentaire) !
      Je t’invite à t’inscrire sur la liste d’attente disponible en cliquant sur le lien suivant :
      Liste d’attente à la formation « Efficacité prouvée »

      De cette manière tu seras tenu au courant lorsque je rouvrirai les portes de la formation et tu comprendras précisément ce que j’entends par « structures de la réussite ». Bien entendu cette inscription sur liste d’attente est 100% gratuite et ne t’engage à rien du tout.

      En espérant que cette formation t’aidera à aller plus loin dans tes projets je te souhaite une très bonne journée.

      A bientôt,
      Mathieu.

      Réponse
      • adeline

        Bonjour,

        De mon point de vue, le système éducatif actuel n’est pas avantageux! On apprend a écraser l’autre (principe de prédation), la particularité de chacun en matière d’apprentissage est pour beaucoup occulté.. On n’as perdu le plaisir d’apprendre, la soif de connaissances. Petit il faut avoir les meilleurs notes et adulte le plus gros salaire.. L’école est le lieu de pré-formatage a notre mode de vie capitaliste, libéraliste! En maternelle, si un enfant ne maitrise pas correctement l’alphabet en grande section, on crie au loup! L’échec est perçu de manières différente selon les civilisations, pour les bouddhistes par exemples il n’y a pas d’échec sans réussite.. Pour ma part en occident, on crée et entretien l’échec, on neutralise toute tentative de réussite constructive. de ce fait, on renforce d’autant plus les inégalités. Avec les examens notamment ou on mesure la capacité de l’élève a suivre les enseignements dispensé par l’école ou l’élève est pris en charge, créant ainsi une homogénéisation parfaite de la population scolaire. Le « bonne élève » mis en avant écrasant le « moins » bon, j’ai mis des guillemets car pour moi il n’y a ni bon ou mauvais élève. Cet dévalorisation constante de celui ou celle qui ne cadre pas avec le programme, c’est la base même de l’échec scolaire, ou plutôt d’homéostasie, d’échec contrôlée Mais l’échec dans sa globalité qu’est ce que c’est? Elle est traduit par un manque de motivation? Une peur viscérale d’échouer? Un défaut de prise de risque? Elle n’existe pas? Issu de la manipulation politique? L’échec est pour ma part une création, on n’as tous un potentiel fort et unique, on n’est capable de réussir, je dis non au déterminisme, au fatalisme! La réussite peut être personnelle, professionnelle, affective ou d’une tout autre nature, la réussite reste par dessus tout personnelle! En parlant de l’échec scolaire, je parlais de ma propre expérience, j’ai foirer la moitié de mes examens, ne supportait pas le formatage scolaire, d’apprendre pour apprendre et j’étais tarit aux bancs des mauvais élèves, peu disciplinées, « ayant des capacités non exploités » le mot est juste, j’étais exploité, par l’hypocrisie scolaire ambiante et j’ai réaliser que non je n’ai pas échouer, que l’échec ne vient pas toujours de soi et que malgré leur discriminations, j’ai réussi, la réussite comme je l’entends moi, loin de leur clichées d’élèves studieux, parfois un peu trop lisse a mon gout! Alors je crains déjà certains commentaires 😉 Je ne jalouse pas la réussite des autres, je critique un enseignement qui pour ma part inégale et injuste. on n’oublie les qualités humaines, créative, spirituelle.. Pour être une machine scolaire utiliser par le système pour remplir leur belles écoles supérieurs. Ce n’est pas par hasard que ce monde et les actes barbares sont dirigées par des hommes instruit, totalement immoraux.. Je m’égare… Je suis d’accord avec certains témoignages on n’échoue pas, on n’apprend!!!

      • Mathieu

        Bonjour Adeline et bienvenue sur Penser et Agir,

        Un grand Merci pour ce partage d’expérience.
        Et…. je suis malheureusement d’accord avec ce que tu dis à la vue de ce qu’il se passe (et continue de se passer) dans notre société actuelle.
        Je suis partisan du fait que de grands changements peuvent arrivés par de petites actions.
        En l’occurrence, j’espère que Penser et Agir, et plus particulièrement cet article, font partie de ces petites actions.

        Le premier article que j’avais écrit sur Penser et Agir remettait justement en cause le système d’éducation dans les écoles.
        J’expliquais pourquoi le développement personnel devrait être enseigné à l’école.
        L’article est ici : https://www.penser-et-agir.fr/pourquoi-developpement-personnel-enseigne-ecole/
        Peut-être t’intéressera t’il.

        Au plaisir d’interagir avec toi lors de tes futurs commentaires,
        Mathieu.

  21. hamza

    Merci Mathieu
    ce n’est pas ma première fois sur ton blog.
    la première fois que je l’ai visité j’ai eu envi d’entreprendre.
    Certes j’ai entrepris une 1er fois et cela à vouer à l’échec mais une seule chose était sûr, j’ai eu une Expérience.
    la deuxième fois à aussi vouer à l’échec et je n’ai jamais abandonner. aujourd’hui je m’en réjouit de ce que je suis entrain de faire.
    chaque matin je li ceci « L’échec ne fait pas de nous des perdants. Le seul moment où nous devenons des perdants, c’est quand nous décidons de ne plus essayer »
    alors essayons.
    bien a toi et a tout les lecteurs

    Guinée Conakry

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour Hamza,

      Merci pour ce commentaire très intéressant.
      Tu as résumé en quelques mots l’état d’esprit que je présente dans ma vidéo sur le cercle du succès.

      Une chose est sûre : la persévérance est la plus importante des clés de la réussite.
      J’apprécie que tu parles d’expérience et pas d’échec, tu as tout à fait compris la philosophie de cet article et tu es en chemin sur la voie du succès.

      Au plaisir d’interagir avec toi lors de tes futurs commentaires,
      Mathieu.

      Réponse
  22. michael

    Je trouve que cet article est très parlant, et très juste ! Merci Mathieu … Je suis d’accord il ne faut pas avoir peur de l’échec après tout comme il est si bien dit  » l’erreur est humaine !  » agissons,faisons et laissons tomber nos pensées négatives reflétant un manque de confiance inutile au final ! Merci Mathieu ça m’aide 😉 je ne crois pas au hasard et je m’y pencherai plus sur votre site et vos e-book…. cordialement et amicalement. Mika

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour Michael et bienvenue sur Penser et Agir,

      Je suis ravi que cet article vous plaise.
      Comme vous le dites, n’hésitez pas à télécharger les e-books que j’offre.
      Si cet article vous plait, je suis certain qu’ils vous plairont aussi 🙂

      Au plaisir d’interagir avec vous lors de vos futurs commentaires,
      Mathieu.

      Réponse
  23. Mariinedu63

    Bonjour/Bonsoir,

    Pour répondre aux questions:

    1/ oui je me reconnais aux passages suivants:

    >> l’importance du passage à l’action.
    car je cogite beaucoup dans mon esprit mais je n’agis pas vraiment et ça me fait mal de pas savoir agir pour une raison ou plus plus ou moins inconnus ou peu etre par le manque de confiance en moi, par peur de l’echec ou de ce que pense mon entourage, particulièrement mes parents.

    >> les avis des personnes qui vous entourent: comprendre comment nuancer les pensées négatives de vos proches, qu’ils sont prisonniers de leur propres interprétations, meme si c’est pour me protéger m’aider, au finale oui c’est vrai, ils m’aident pas beaucoup. Aussi comment reconnaitre une personne qui vous donnes de bons conseils.

    >> ce « n’oubliez jamais: ce qui compte ce n’est pas le but ais le chemin parcouru pour essayer de l’atteindre.

    >>

    2/ non je n’arrive pas à ignorer les pensées négatives de mes parents pour ça que j’ai cherché sur internet en vu d’une dispute à cause de ses interprétations négatives sur moi, j’ai cherché de l’aide sur internet et j’ai trouvé votre site qui m’a calmer les nerfs qui voulaient sortir. Je vous remercie d’avoir publié cet article. Cela résume ce que je vis au quotidien avec mes parents. Je ne suis pas forte en explication. Je me tue à faire des efforts dans ma vie pour que tout se passe le mieux mais ne voient que le résultat et non le chemin que je fais pour arriver à ce résultat. Cela m’attriste car je voudrai qu’ils ait plus confiance en moi et qu’ils cessent de s’inquiéter pour moi. (je suis au chomage et c’est la 4ième année auquelles je suis dans la meme situation. (la meme non, car j’ai changé un peu point de vue personnelle. Je me sens plus forte qu’avis et plsu aptes à affronter mes ennuis et la vie et surtout le monde du travail.)

    3/ oui j’en ai mais quand j’essaie d’oublie mes regrets pour avancer, mes parents me le font rappeler souvent surtout ma mère alors que j’essaie de positivité. J’en ai marre d’avoir des pensées négatives. Je veux avancer, acquérir de l’expérience pour réaliser des rêves des projets.

    Encore merci d’avoir posté ce site web. Moi ça m’a aidé à calmer mes nerfs. Je vais essayer de faire lire ça à mes parents enfin pas pour le moment je vais en parler à une conseillère au point jeune qui m’écoutent et m’aide aussi de ce point de vue.

    Merci et à bientôt.

    Réponse
  24. Clarity

    Merci matthieu. Ravie de tomber sur cet article, et personnellement j’accepte de ne pas croir a l’échec.

    Réponse
  25. Houillon

    Bonjour Mathieu,
    Pour moi,et dans tous les cas,la peur de l’échec ne peut jamais être traité sur un seul et unique plan.Au delà de toute considération d ‘ordre psychologique,la peur de l’échec est aussi et principalement subordonné à l’absence ou l’insuffisance des moyens mis en oeuvre pour développer ses capacités intellectuelles et ses dons…Sans avoir résolu la question des moyens à mettre en oeuvre pour réaliser un projet,on est alors constamment en proie à la peur de l’échec…Voilà,c ‘est mon opinion directrice sur ce sujet que j’ai résumé ici,et fort brièvement.A bientôt Mathieu,et merci beaucoup pour tes conseils dont certains sont fort pertinents et judicieux.

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour,

      Merci beaucoup pour ton commentaire
      Ce que tu dis est très vrai.

      A très vite sur Penser et Agir

      Mathieu

      Réponse
  26. manu

    Bonjour Matthieuet simplement merci pour l’article en l »occurence la partie qui dit d’essayer sans se contenter simplement de lire et relire cet article.sortir de sa zone de confort est toujours salutaire.merci de partager tes connaissances et experiences pour ns en faire profiter.ciao

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour,

      Merci pour ton commentaire
      Ravi que cet article te plaise

      A très vite sur Penser et Agir

      Mathieu

      Réponse
  27. ouijdane

    c’est un article important .en faite cette annnée était un cauchemar puisque c est important de reussir et cela me permet de commencer mes études au superieur ffffff ms j ai appris une seule choses en cette année c est que y a pas de reuissite sans echec et que ce dernier nous donnes des lessons de morales

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour,

      Merci pour ton commentaire
      Ravi que cet article te plaise

      En effet, les échecs nous permettent d’avancer et nous rendent même meilleurs

      A très vite sur Penser et Agir

      Mathieu

      Réponse
  28. Raph

    Très bon article, qui récapitule bien les points essentiels. Juste une remarque sur la forme : je ne sais pas d’où vient cette mode d’écrire « faîtes » pour le verbe faire à la deuxième personne du pluriel… L’accent circonflexe est réservé au mot « faîte » (et « faîtes » au pluriel), qui désigne la cime du toit ou de l’arbre.

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour,

      Merci pour ton commentaire
      Ravi que cet article te plaise
      Ah ah, merci pour la correction! Effectivement, il s’agit d’une erreur

      A très vite sur Penser et Agir

      Mathieu

      Réponse
  29. idi

    Bsr j’ai lu avec attention cet article très explicite. Et tout au long de ma lecture j’ai vu déroule mon passé devant moi l’inaction les regrets et les mauvais conseils qui font que rien n’avance ni n’aboutit.
    Le refrain ce n’est pas le but qui importe mais le chemin pour y parvenir est une vérité generale car on te demandera toujours comment tu as fait pour atteindre ton but si c’est de la meilleure façon tant mieux mais si de façon malhonnête aller savoir
    Merci Mathieu pour cet article ingénieux.

    Réponse
  30. villemin

    Bonjour,

    Pour ma part, j’ai une définition que je donne souvent à mes apprenants ; Le contraire de la réussite; ce n’est pas l’échec…. mais l’abandon! L’échec, est une perception, mais une épreuve normale de la vie. Croyez vous que les plus grands inventeurs, mathématiciens, chercheurs, savant etc, n’ont pas connu d’épreuves?
    Même un examen, s’il n’est pas obtenu, n’est pas un échec, mais une épreuve( Preuve à l’extérieure) qui n’a pas ponctionnée à l’instant T, le plus important est d’être! de donner un sens à sa vie , focalisez sur ce qui est important et non sur des mots qui vous freinent. Pas contre on n’abandonne pas, on avance!!!!

    Amitiés Lionel

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour,

      Merci pour ton commentaire
      Super! C’est exactement ça : le contraire de la réussite est l’abandon

      A très vite sur Penser et Agir

      Mathieu

      Réponse
  31. lucie

    bonjour,
    un tel article est instructif voir très instructif par son étroitesse d’esprit.
    Pour un spécialiste de la motivation cela fait peur.

    Il prône des idées que d’autres considèrent comme le rejet le plus absolu des valeurs même de l’individu – ici valeurs prend son sens en psycho et réactivités.
    Son expérience n’a pas été très confrontée – du moins sur les éléments qu’il évoque de lui – à beaucoup de contraintes
    ce qui explique ce mélange de phrases toutes faites picorées à droite et à gauche pour essayer de faire un discours digne d’un sergent chef à de jeunes recrues.
    Dès le départ, il n’y a qu’a bien s’assoir : ou vous avez peur et vous etes dans l’erreur ou vous n’avez pas peur et vous êtes un cador…
    C’est le genre de discours que j’entends régulièrement dans le handicap faites de gens qui n’ont rencontré aucune difficulté nécessitant de faire des choix fondamentaux mais qui s’effrondrent dès qu’une difficulté notoire apparaît qui les remet en cause.

    Curieusement, le corps médical depuis quelques années avant la sortie de cet article, revoit ses poncifs.
    Car des médecins se sont penchés sur le problème pour savoir comment régler un tel handicap dans une société ( française ici) qui ne vit que par et pour des diplomes alors que d’autres états et cultures n’intègrent pas la notion de « papier diplome » comme fondamental mais comme un des multiples paramètres qui forment l’individu.
    pour cette situation psychologique il y a un nom – que j’ai oublié – donnée par les psychiatres.

    Il a été découvert par ces chercheurs que ces mêmes personnes qui ont une peur maladive des examens des jury etc. ont une intelligence plus développée et plus construite que les « bêtes à concours » ( telles que l’on dit des personnes qui passent des concours les uns après les autres commençant le suivant à peine le précédant en vue.

    Des expériences ont été menées où des personnes à haute valeur diplomée (multiples diplômes dans multiples domaines) ont été mises en « compétition »
    face à des personnes n’ayant pas réussi les mêmes diplômes pour « uniquement la peur de l’examen ».

    Il est apparu que
    les personnes en échec d’examens « visualisaient » plus aisément l’ensemble d’une situation complexes et les conséquences que
    les personnes hyper-diplômées qui, sans remettre en question la valeur du diplome, ou la valeur du diplomé, n’avaient pas un « esprit périphérique » mais plutôt un esprit formaté d’expériences passées vécues par procuration car émanant de tel ou tel enseignement.
    On retrouve d’ailleurs cette absence de vue périphérique chez certains spécialistes qui nient l’existance de problème ou de difficulté parce que le problème ou la difficulté n’a pas origine leur domaine de spécialité ou d’expertise.
    Ce qui devient un véritable fléau pour les Tribunaux qui voient aussi cela auprès de structures dépendantes de la Justice -Ministère public , forces de polices etc.
    Qui n’a pas entendu un spécialiste des épaules dire qu’il n’y avait rien et refuser d’envisager un problème des poignets.

    Notre société est faite de bling bling tant dans l’apparence que dans le raisonnement. Et on hésite pas, comme ici, pour avoir du poids, à inventer des théories pour donner l’illusion à des personnes n’ayant pas la même perception ou la même compétence, ou éducation…ou … que celui qui dit qui écrit est le messie.

    Dire que la peur de l’échec n’éxiste pas c’est aussi absurde que de dire à un adulte ou à un enfant terrifié par l’eau que l’hydro phobie n’existe pas.

    Je trouve pathétique l’auteur de cet article et mets en garde les lecteurs devant de tels propros qui sont du scientifisme et non de la science.

    Mais peut-être que l’incapacité de l’auteur à admettre sa situation propre situation n’est-elle que la conséquence de ses propres peurs….

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour Lucie,

      Merci pour ce long commentaire argumenté.
      C’est toujours intéressant d’avoir des avis en totale contradiction avec la thèse exprimée, cela permet de progresser et de confronter les avis.

      Je vais passer vos conclusions préformatés et vos (fausses) intuitions pour vous répondre sur le fond plutôt que sur le forme.

      Première idée qui ressort des mots que vous employiez : vous pensez tout savoir sur tout, est-ce vous le « messie » tant attendu ? Bon j’arrête de vous taquiner, j’ai dit que je vous répondais sur le fond et pas sur la forme !!

      Tout d’abord sur mes « expériences personnelles » qui m’ont permi d’écrire cet article.
      Il n’y a pas besoin d’avoir eu à surmonter tous les supplices de la vie pour écrire ce type d’article mais soit.
      Je parle de la peur de l’échec en terme de projet (perso ou pro) voire, à plus long terme de projet de vie.
      En ce qui me concerne, j’ai monté un projet de site web à 15 ans, une asso à 17 ans, une société à 25 ans puis une 2e société à 27 ans. En parallèle, j’ai suivi un cursus d’ingénieur puis j’ai travaillé 4 ans en tant qu’ingénieur pour les plus grandes sociétés françaises (Thales, Areva, EDF, Airbus, EADS, etc.).

      Pourquoi est-ce que je dis ça ?

      Parce que la plupart de ces projets ont « échoués » ou plutôt m’ont permis d’apprendre et de progresser pour monter le projet suivant. (indice : tout est une question de PERCEPTION)

      Ce sont mes « échecs » qui m’ont permis de faire ce que je fais aujourd’hui.
      Lorsque j’ai monté mon asso à 17 ans, j’ai appris à aller vers des inconnus pour faire des démarches et à monter des dossiers administratifs (alors que j’étais un grand introverti).
      Lorsque j’ai monté ma première société, j’ai découvert en profondeur le monde du webmarketing et des CMS (des outils qui permettent de créer des site web simplement).
      Mon expérience en tant que salarié pendant 4 ans m’a appris à être ordonné, cohérent et structuré dans ma démarche. J’ai confronté ce que j’avais appris dans mes études à la réalité et il y a pas mal de différence (gestion de l’autorité, prise de décision, management d’équipe, etc.).

      Du coup j’ai tenter pas mal de chose dans différents domaines (associatif, entrepreneurial, perso, salarié, etc.)

      Cet article essaye de passer le message (simple) suivant :
      L’échec n’est ni une finalité ni une fatalité mais seulement une source d’apprentissage.

      Pour aller plus loin :
      L’échec est absolument nécessaire à la réussite alors pourquoi en avoir peur ?
      Mon article tente d’amener une autre perception du concept d’échec c’est tout (et c’est déjà pas mal selon moi).

      Inutile de monter sur ses grands chevaux et de sortir tout une panoplie d’études pour justifier un argumentaire qui part dès le début de travers à cause, je pense, d’idées préconçues sur les blogueurs et/ou les coachs en tout genre. C’est un comportement typiquement français d’ailleurs.

      Si vous aviez bien lu l’article plutôt que de vous arrêter à son titre vous auriez compris le véritable message : redéfinir le concept d’échec.
      Tout est une question de perception et de définition selon moi.

      En ce sens, l’échec ne doit pas être craint (perception très commune dans notre société) mais plutôt comme une occasion d’apprendre et de se dépasser.
      L’article défend donc le fait que « l’échec » tel qu’il est défini dans le dictionnaire n’existe pas et qu’il faut parler de « tentative ».

      Bien entendu, il faut ensuite tenter intelligemment sans se mettre trop en danger.

      Dites-vous aussi que j’ai écrit ce titre dans un but marketing pour faire réagir. Il faut lire la suite ensuite pour comprendre l’idée.

      Bref je vais m’arrêter là, votre avis était intéressant et reflète ce qu’une partie de la population pense.
      Cet article a déjà un très grand nombre de personne (il suffit de voir les réaction au dessus de la votre) et ça pour moi c’est le principal.

      C’est marrant de citer toutes ces études d’ailleurs. J’en ai lu beaucoup aussi et je sais qu’on peut trouver 500 études qui défendent une thèse et 500 études qui défendent le contraire.
      Il y a même des études qui montrent que les études ne servent à rien…

      Quid des entrepreneurs à succès et de leurs avis sur le concept d’échec.
      Des personnes comme Will Smith, Steve Jobs, Arnold Schwarzenegger et bien d’autres.
      Des personnes qui sont devenues les meilleurs dans différents domaines.
      Ils ont l’expérience pour témoigner et j’aime entendre leurs réponses lorsqu’on leur pose les bonnes question.

      Et vous, qu’avez vous essayer d’en votre vie ? Quels sont les projets que vous avez monté ? Avez-vous été confronté aux échecs de certains de ces projets ? Quelles sont vos expériences personnelles concrètes pour parler de cela aujourd’hui ?

      Cordialement,
      Mathieu.

      Réponse
  32. Anouck

    Bonjour,
    J’ai 45 ans et j’ai décidé de commencer des études universitaires (Licence en histoire des religions).
    Au début ce fut un rêve, puis, à mesure que l’échéance d’inscription d’approchait, ce devint un ardent désir.
    La première semaine de cours (bien que je travaille à 100% toutes les nuits) fut un plaisir incandescent, un régal, je prenais plaisir, enfin, à l’école (j’avais été à l’uni vingt ans auparavant, en science et je n’avais pas aimé du tout)., je m’immergeais dans les cours que je trouvais passionnants.
    Maintenant, troisième semaine, je « perds les pédales » à cause de ma peur de l’échec.
    Entre mes deux dernières phrases, il y eut la rencontre avec le conseiller aux études pour finaliser le choix de ma mineure. Je pense que cela m’a complètement déstabilisée. Le conseiller m’a dit que ma manière d’aborder l’Université lui « fait peur  » car l’université « n’est plus comme ça » et que « il faut y aller, on ne suit pas les cours pr intérêt mais pour les réussir ».
    Je précise que je ne fais pas la touriste, bien au contraire, je travaille 12h/nuits et à 08h30 je file à l’Université qui se trouve à 50mn en voiture jusqu’au soir env 17h, je rentre chez moi pour 18h30, j’essaie de dormir et je repars travailler à 22h30.
    J’avais juste dit au conseiller que j’hésitais dans mon choix de mineure entre philosophie et histoire de l’art parce que « ce qui me passionne c’est la science des religions, donc le reste est un peu égal pour moi ».
    Mais il a surtout sursauté quand je lui ai dit que j’aime beaucoup tel cours et tel autre. C’est là qu’il m’a dit que ma manière d’envisager les études lui faisait peur.
    … Mais il semble que la peur soit contagieuse, parce que je me retrouve maintenant comme paralysée devant la feuille blanche quand il s’agit d’étudier .
    Je me vois très clairement rater et je me dis que ce n’est même pas la peine d’essayer puisque c’est déjà raté.
    J’ai beau me dire que ce sont des illusions de langage, des pensées intrusives, une manière de considérer les choses qui n’a rien de factuel, rien n’y fait.
    Je voudrais votre opinion sur la chose, ce pourrait peut-être m’aider, j’aime tellement ces études, cela aussi me paralyse.
    Merci pour votre attention et recevez mes meilleurs messages.
    Anouck

    Réponse
  33. Niaina

    Bonjour,

    J’ai 37 ans et j’habite à Madagascar.
    Je viens juste de faire la connaissance de votre site et j’avoue que cet article tout simplement excellent. Merci beaucoup.

    Niaina

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour,

      Merci pour ton commentaire
      Ravi que cet article te plaise

      A très vite sur Penser et Agir

      Mathieu

      Réponse
  34. Szymonek

    Bonjour,
    Je voudrais vous poser une question. Cela fait déjà un moment que je fais un travail personnel et pourtant j’ ai tjs le même problème qui revient à la surface. Peur d’echouer, d’avoir des mauvaises notes, peur que tt les monde découvre que je ne suis pas intelligente ni intéressante. Même si je sais que réellement ce n’est pas le cas car l ‘intelligence il en existe plusieurs sortes que réellement il est impossible de la mesurer alors pourquoi je n’arrive pas à lâcher et me dire : ok tu est tt a fait ordinaire, tu à droit d’être imparfaite. J’ai peur de lâcher, de ne plus savoir comment HF être ses sentiments, comment se relever en voyant des côtes positives. Entre ses rendre compte des choses et réellement essayer à lâcher prise c’est comme sauter dans le vide sans savoir si la corde va tenir ou pas !!!

    Réponse

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