
Plus je m’intéresse au développement personnel et à la psychologie, plus je me rends compte que le conscient et l’inconscient sont des notions essentielles. Tellement essentielles que j’ai décidé d’en faire un article pilier sur Penser et Agir… et c’est justement celui que vous êtes en train de lire !
Vous aimez Penser et Agir ? Ne passez surtout pas à côté de cet article !
Qu’est-ce que le conscient ? Qu’est-ce que l’inconscient ? Pourquoi ces notions sont-elles si importantes ? Quels liens existe-t-il entre le conscient, l’inconscient et le développement personnel ?
Je vais tenter de répondre précisément à ces différentes questions dans cet article approfondi autour de ces deux notions primordiales.
Bonne lecture à tous !
Pourquoi ces notions sont-elles si importantes ?
Si vous n’êtes pas un passionné de développement personnel et/ou de psychologie, vous vous demandez sûrement pourquoi je dédie un article au conscient et à l’inconscient. Mon but, avec ce billet, est de vous transmettre un schéma de réflexion que j’ai mis pas mal de temps à appréhender.
Je considère que le développement personnel passe par l’application et l’intériorisation de méthodes reconnues. Ces méthodes sont, selon moi, des applications de concepts psychologiques. J’accorde une grande importance à « remonter à la source » des connaissances lorsqu’on s’intéresse à un domaine particulier. En l’occurrence si j’étudie une méthode en particulier j’essaye toujours de découvrir les concepts psychologiques sous-jacents.
Bien que d’apparence théorique, cet article respecte l’orientation de tous les articles de Penser et Agir : être applicable dans la vie de tous les jours. Je vous encourage fortement à le lire jusqu’au bout pour comprendre le raisonnement que j’expose et comment l’appliquer au développement personnel.
Tout se passe dans le cerveau
L’on ne saurait parler du conscient et de l’inconscient sans évoquer le cerveau. C’est là que tout se passe. Le cerveau d’un être humain joue le rôle le plus important dans le fonctionnement du système nerveux. Il y a d’innombrables cellules nerveuses. C’est lui, en effet, qui commande principalement tout votre corps. Lorsqu’il donne des instructions, c’est aux nerfs qu’il revient de les véhiculer et de les transmettre vers l’extérieur. Et lorsque le cerveau reçoit une information, il la traite, et décide de ce qui doit être fait. Son fonctionnement est un peu similaire à celui d’un ordinateur. Grâce aux nombreuses cellules présentes dans votre cerveau, vous pouvez collecter les informations et les mémoriser.
Plus le temps passe, plus votre capacité de mémorisation diminue. La principale cause de ce phénomène est liée à la mort des cellules cérébrales chaque jour. C’est certainement pourquoi les vieilles personnes ont tendance à vite oublier par rapport aux jeunes. Mais pour mieux cerner la place du cerveau dans la notion de conscient et d’inconscient, il faut d’abord maitriser comment est-ce que votre cerveau reparti. Le cerveau a en effet deux parties indispensables l’une de l’autre. La filtration des messages et leur transmission sont assurées par un corps calleux. Celui-ci est situé entre les deux parties de votre cerveau.
Le cerveau et le subconscient
À la notion de conscient et d’inconscient s’ajoute une troisième notion, qui leur est familière. On parle du subconscient. Il est au-dessous de la conscience. Il agit de manière automatique. Dans le subconscient, on retrouve tout ce qui est spontané et non verbal. C’est aussi dans le subconscient qu’on retrouve les éléments de l’inconscient. C’est dans cette partie de notre cerveau que se situent notre instinct de survie et nos intuitions. Certaines fonctions de notre corps sont régulées par lui. Parmi ces fonctions qu’il régule, on peut citer le système immunitaire. Le subconscient, nous l’utilisons très souvent sans même nous en rendre compte.
Le cerveau conscient
Le conscient et l’inconscient ont chacun un rôle très précis sans notre cerveau. C’est au conscient qu’il revient de faire des analyses, c’est le siège de la raison, de l’abstrait et de tout ce qui est verbal. En fait, c’est le conscient que nous utilisons généralement, pour faire ce que nous avons à faire tout au long de la journée. C’est lui qui réfléchit, prend la décision, avant de poser des actes. Lorsqu’on dit de vous que vous avez fait quelque chose consciemment, ça veut effectivement dire que vous y avez pensé bien avant.
Le cerveau inconscient
L’inconscient est le siège de la libido ou du plaisir. C’est lui qui regorge votre énergie psychique. Des deux notions (le conscient et l’inconscient), c’est à l’inconscient qu’il revient de faire la mémorisation les connaissances acquises. Il est dynamique et a un impact sur votre comportement. Ce n’est pas à lui de prendre les décisions ou de donner des ordres. Au contraire, il en reçoit du conscient. Les contenus de l’inconscient sont à la fois héréditaires et refoulés. D’autres contenus sont acquis. Le cerveau inconscient est aussi responsable de tout ce qui rentre dans le cadre de la biologie et de l’instinct.
C’est grâce à notre inconscient que nous pouvons nous souvenir et garder les savoirs dans notre mémoire. Ici, il faut bien comprendre la différence des rôles entre le conscient et l’inconscient. En effet, l’inconscient se présente comme le siège d’accueil des choses refoulées. C’est lui qui reçoit ce qui n’est pas gardé par le conscient. Le comportement de l’homme est lié à ses raisons et à ses désirs obscurs. Vous n’êtes pas toujours conscient de ce que vous faites ou des choix que vous opérez dans vos vies. C’est souvent la résultante des motivations provenant de votre inconscient. C’est pourquoi l’origine du mal se trouve dans votre cerveau. Il est dû aux pensées que nous créons nous-mêmes. Or ce que nous semblons très souvent oublier, c’est que ces pensées ont un impact sur notre corps, sur la manière de nous comporter, bref sur notre vie.
Le conscient et l’inconscient : formation de l’angoisse
L’on est parfois angoissé lorsqu’on ne parvient pas à satisfaire nos pulsions ou nos désirs les plus profonds. Dans ce cas, le plaisir tant attendu se transforme en déplaisir. On peut alors se rendre compte qu’il s’agit là, d’un élément qui rentre dans le domaine de compétence de l’inconscient. L’angoisse peut être aussi due à l’anxiété. Tout être humain peut connaitre des moments d’angoisse lorsqu’il est anxieux. Le côté positif de tout ça c’est qu’en ces moments, nous apprenons à faire face aux réalités de la vie. Lorsque vous êtes anxieux, vous pouvez facilement développer un esprit de créativité. L’anxiété devient plus difficile à gérer lorsque vous ne parvenez pas à vous adapter à la situation. Ce qui peut alors vous donner des crises d’angoisse, susceptibles d’être des obstacles pour votre développement personnel.
Le conscient et l’inconscient dans différents domaines
Loin de moi l’idée de partir dans une définition complexe du conscient ou de l’inconscient. J’aimerais plutôt aborder ces notions d’une façon pragmatique et qui parlent à tout le monde. Par cette approche, je souhaite commencer par vous présenter différentes définitions. Ne vous arrêtez pas au côté « listing de définitions », elles ne sont là que pour vous sensibiliser au fait que ces concepts sont les bases de nombreuses disciplines.
- Selon le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales (CNRTL)
- Selon Psychologie.com
- En psychanalyse freudienne
- En hypnose Ericksonienne
- En Sophrologie Caycédienne
- En PNL
Afin de compléter ces définitions j’aimerais vous présenter la métaphore de l’inconscient qui me tient le plus à coeur :
Dans son livre Psycho-Cybernetics, Maxwell Maltz compare l’inconscient à un système cybernétique. Pour faire simple, il utilise la métaphore d’un missile autoguidé qui essaye d’atteindre son but en corrigeant sa trajectoire en permanence et en temps réel.
Non non ne partez pas tout de suite, vous verrez que cette image mentale à beaucoup d’avantages dans la suite de cet article !
Bien entendu, cette liste est loin d’être exhaustive et chacune des approches du conscient et de l’inconscient par ces disciplines mériterait d’être complétée. Mais ce n’est en aucun cas le but de cet article. La seule chose à retenir est qu’elles sont présentes un peu partout…
Ma vision du conscient en 3 axes
Dans le précédent paragraphe, je vous ai présenté différentes disciplines dans lesquelles les notions de conscient et d’inconscient sont fortement utilisées. Parfois sous un autre nom et parfois sous ces noms-là.
Si on me demandait de définir la notion de conscient, en fonction de tout ce que j’ai étudié, voilà ce que je répondrais.
1er axe : la conscience de soi-même
Comme le dit la célèbre citation de Descartes : « je pense donc je suis ». J’aime comparer cette approche du conscient à de l’introspection. Nos perceptions conscientes étant influencées par nos ressentis, nos expériences passées, notre éducation, notre contexte d’évolution (pays, niveau social, société, etc.). J’aime les métaphores d’image intérieure, d’image mentale et de représentation subjective interne de soi-même pour expliquer cette vision du conscient.
2e axe : la perception « consciente » de la réalité
Percevoir est une activité consciente soumise à l’interprétation de ce que nous percevons via nos 5 sens (VAKOG). L’un des présupposés de la PNL (emprunter à Korzybski) dit ceci : « une carte n’est pas le territoire ». Ce présupposé signifie que la vision du monde par un individu est soumise à son interprétation sensorielle. Ainsi, elle sera subjective et soumise aux informations transmises par ses 5 sens. La réalité est donc toujours perçue suivant certains biais d’interprétation. Vous êtes plus ou moins frileux, vous aimez plus ou moins telle ou telle couleur, etc.
3e axe : la conscience morale
La conscience morale permet de définir ce qui est bien, ce qui est mal, ce qui est vrai et ce qui est faux. Elle aussi est soumise à nos perceptions, nos expériences de vie et à l’influence de la société. L’influence de la société est vue comme des raccourcis de jugement ou des « à priori » en psychologie sociale.
On parle aussi de preuve sociale, un des concepts principaux de la psychologie sociale et de la manipulation. Ainsi, si quelque chose passe à la télévision par exemple, les personnes accorderont beaucoup plus de crédit à cette chose. D’où les étiquettes « vu à la télé » utilisée en marketing, les propagandes orchestrées en temps de guerre ou encore les campagnes publicitaires avec « preuves scientifiques à l’appui », etc. Tous ces exemples sont des applications du concept de preuve sociale influençant directement nos perceptions conscientes de ce qui est bien, mal, vrai ou faux.
Ma vision de l’inconscient en 3 axes
J’ai lu de nombreuses définitions du concept d’inconscient. Sans entrer dans les détails de chacune, voici ma vision de cette notion.
1er axe : un régulateur et nos fonctions biologiques
L’inconscient régule nos fonctions biologiques (respirations, contractions des muscles, douleurs, digestion, etc.). En effet, vous ne pensez pas consciemment à respirer ou encore à contracter les 20 muscles du visage qui vous permettent de sourire 😉 ! Il englobe nos réactions instinctives et nos automatismes. Il a ses propres modes de fonctionnement : il perçoit, ressent, pense et réagit de façon autonome.
Si vous voulez approfondir ce premier axe je vous renvoie à cet excellent article du CNRS : Les neurosciences révèlent le pouvoir de l’inconscient.
D’après cette étude, 90 % de nos opérations mentales seraient inconscientes ! Voici un exemple issu de l’article que j’apprécie particulièrement : le freinage d’urgence lorsqu’on conduit est une action inconsciente. S’il avait fallu prendre la décision consciemment, il aurait été trop tard…
2e axe : un système autoguidé
J’adopte volontiers l’image empruntée à la cybernétique par Maxwell Maltz, laissez-moi vous la présenter succinctement. Vous pouvez vous procurer le livre (en anglais) si vous souhaitez approfondir cette vision. Maltz voit l’inconscient comme un système autorégulé. Un peu à la manière d’un missile autoguidé essayant d’atteindre sa cible. En suivant cette métaphore, l’inconscient essaierait d’atteindre, via des affinements successifs, un but qui aurait été introduit consciemment ou inconsciemment (je reviendrai sur cet aspect que je considère comme primordial dans le paragraphe suivant).
3e axe : un immense réservoir de capacités
L’inconscient peut être vu comme un immense réservoir de capacités, de souvenirs et de fantasmes. Certains sont assumés et d’autres ne le sont pas. Certains sont connus, comme le prénom de votre meilleur ami. D’autres sont « inconnus » (ou non conscients plutôt), comme l’origine d’une phobie par exemple. Une personne qui a la phobie des araignées sera consciente de cette peur mais sera incapable d’identifier quelle est l’expérience originelle qui a entraîné cette phobie. Et quand bien même la personne serait consciente de l’expérience originelle… serait-elle apte à la modifier ? L’expérience étant enfouie profondément dans son inconscient.
Ces deux derniers axes conduisent à l’introduction d’une nouvelle notion primordiale qui découle de tout ce raisonnement : les croyances. Je détaille ce concept dans le prochain paragraphe.
La libido
La libido occupe une place de choix dans la notion de conscient et de l’inconscient, puisqu’il renvoie au désir et à l’amour. Dans le fond, il a une plus large signification. On parle très souvent de désir sexuel. Quant à l’amour, il y en a plusieurs types. Vous avez l’amour filial, l’amour platonique, l’amour pour soi-même. Mais tous ces désirs sont étroitement liés à l’amour sexuel génital, même s’il faut admettre qu’il y a aussi de la sublimation. Il est donc possible d’être satisfait en amour, sans qu’il s’agisse forcément d’un amour sexuel génital. En d’autres termes, la libido s’intéresse essentiellement au sexe. Sigmund Freud a développé une pensée sur le conscient et l’inconscient. Sur la notion de libido, il a poussé sa réflexion un peu plus loin.
D’après Freud, la libido est d’abord liée à la contemplation de soi. Il s’agit de la fixation de la libido sur le « moi ». C’est donc une forme de narcissisme. Rappelons que les narcissiques aiment ce qu’ils sont, ils aiment leurs propres corps. On parle par ailleurs de libido d’objet, lorsque votre libido est portée vers l’extérieur. Dans ce cas, elle est focalisée sur l’activité sexuelle.
Conscient, inconscient et développement personnel
Je vous ai montré que le conscient et l’inconscient étaient les pierres angulaires de pas mal de thérapies et je vous ai donné mes visions personnelles de ces deux notions. J’aimerais maintenant rattacher tout cela au développement personnel et à un aspect pratique applicable au quotidien. La notion que je souhaite exploiter pour cela est la notion de croyance.
Robert Diltz a présenté un modèle hiérarchique de niveaux logiques qui a ensuite été repris par la PNL. Il décrit les six niveaux suivants : environnement, comportements, capacités, croyances, identités et spirituel.
Dans cet article je ne m’intéresserai qu’au niveau des croyances. Il est défini comme le niveau relatif aux valeurs. Les valeurs sur soi (ce que je vaux), les valeurs sur les autres (ce que vaut cette personne) et les valeurs sur la vie (ce qui est bien, ce qui est mal, etc.).
Ainsi si on reprend l’image du missile autoguidé représentant l’inconscient et qu’on associe cette notion de croyance on peut en arriver à l’idée suivante :
Ainsi, si on considère qu’une personne à la croyance qu’il « est impossible d’arrêter de fumer sans grossir », on peut en déduire qu’elle agira inconsciemment en respectant cette croyance. L’organisme pourrait alors demander de la nourriture (demande inconsciente) lorsque la personne essayera d’arrêter de fumer (demande consciente).
Voici un autre exemple, issu cette fois des thérapies cognitivo comportementales. Pour faire simple ces thérapies consistent à remplacer les idées négatives et les comportements inadaptés par des pensées et des réactions en adéquation avec la réalité.
Un ami kinésithérapeute m’a expliqué la chose suivante : Le lombalgique chronique est une personne qui a mal au dos. Il est persuadé que lorsqu’il a mal au dos, il faut qu’il se repose car c’est l’idée communément admise. Par conséquent, il se repose tout le temps, il se déconditionne et sa douleur augmente. Mon ami explique à ses patients atteints de ces troubles qu’augmenter leur activité ne fera que diminuer leur douleur, leur anxiété, leur stress, etc… Suite à cela, ils recommencent à être actif et leur douleur diminue.
J’aimerais maintenant pousser la réflexion encore un peu plus loin et vous demander si, d’après vous, il serait possible de « programmer » consciemment votre inconscient ? Dit comme ça, ça peut sembler bizarre ! Mais, je vais vous répondre : c’est un peu le sujet de la PNL, mais aussi de l’hypnose, de la sophrologie, des thérapies, etc. Si j’extrapole un peu plus, j’ai l’intuition qu’en menant ce type de réflexions dans beaucoup de domaines on arrivera à la conclusion suivante :
Les différentes disciplines introduisent différents concepts intermédiaires et complémentaires, des techniques, des méthodes, etc. Toutes ces notions permettent de structurer et d’outiller tout cela. Par techniques, concepts et méthodes voici quelques exemples : relaxation (méditation), touché (magnétisme, EFT, et bien d’autres pseudosciences), inductions hypnotiques (hypnose), images mentales (PNL, hypnose), dialogue thérapeutique (accompagnement psychologique), etc.
Ce qui m’amène à un dernier concept que j’aimerais introduire : le concept de placebo thérapeutique. Je vous explique tout ça dans le prochain paragraphe.
La notion de placebo thérapeutique
Un placebo thérapeutique pourrait expliquer pas mal de guérisons « spectaculaires ». Par exemple, prenons l’exemple du magnétisme :
Si une personne croit que le magnétisme fonctionne et qu’elle consulte un magnétiseur pour résoudre un problème, elle serait en quelque sorte déjà en train de programmer son inconscient vers la résolution du problème. C’est un peu comme faire boire de l’eau salée à quelqu’un qui se plaint de douleurs à la tête en lui faisant croire que c’est du paracétamol. Si le mal de tête est psychosomatique, dans la plupart des cas, la personne n’aura plus mal à la tête après avoir bu votre breuvage ! C’est la définition d’un placebo « classique ».
La PNL, la sophrologie, l’hypnose, etc. pourraient ainsi être considérées comme des ensembles de placebos thérapeutiques « normalisés ». Je tiens à préciser qu’il n’y a aucune connotation péjorative dans cette notion… bien au contraire ! Leurs efficacités dépendent des croyances que la personne place dans la discipline (cf. ma vision du conscient pour voir les différents axes d’influence permettant de croire que telle ou telle chose fonctionne).
Si on prend l’exemple de l’hypnose, l’hypnothérapeute met le patient en état modifié de conscience (EMC) afin de faire des suggestions à base de métaphores, de ressentis, d’images mentales, etc. L’EMC permettant alors une meilleure intégration de ces images mentales. En PNL on parle de « reprogrammer » le patient en se basant sur ses perceptions sensorielles. Pour faire simple, le thérapeute essayera de modifier la perception d’une expérience passée en faisant appel à de la visualisation (ressenti via les éléments du contexte VAKOG).
Et ainsi de suite…
Quelles conclusions tirer de cette approche ?
Ce que j’aimerais que vous retiriez de cet article (assez dense je l’avoue) est que, si on suit ce raisonnement, nos actions inconscientes sont continuellement influencées par nos croyances conscientes (et inconscientes !).
Voici quelques exemples de croyances « communes » qu’il est possible de modifier :
- Épanouissement personnel : « Je n’arriverai jamais à comprendre cette discipline parce que c’est trop compliqué pour moi » ;
- Loisir et expérience : « Le saut à l’élastique, ce n’est pas pour moi ! J’ai le vertige ! » ;
- Relations sociales et séduction : « Cette personne est trop belle et trop intelligente pour moi, je ne pourrais jamais l’intéresser » ;
- Confiance en soi : « Je n’y arriverai pas parce que je suis nul ! » ;
- Addiction : « Arrêter la cigarette ça fait grossir ! » ;
- Phobie : « C’est plus fort que moi : dès que je vois une araignée, je hurle ! »
Et bien d’autres… !
Dans cet article, je partage avec vous un schéma de réflexion basé sur les croyances et les ressentis. C’est d’ailleurs l’approche qui me semble la plus importante en développement personnel. Je ne dis pas qu’elle sera simple à intégrer ni que la modification d’une croyance est quelque chose d’aisé. Cependant l’idée est là et j’aimerais que cet article agisse comme une prise de conscience pour toutes les personnes qui découvrent le développement personnel.
Dans les articles à venir, je vous présenterai des outils, des techniques et des méthodes pour appliquer ce raisonnement dans votre vie quotidienne et par vous-même. Je vous détaillerai finement les notions citées dans cet article. La réflexion exposée ici est, selon moi, nécessaire pour vous présenter l’approche générale. Au fur et à mesure des publications tout se clarifiera. En prenant du recul, vous vous rendrez compte que l’ensemble des articles de Penser et Agir gravitent toujours entre psychologie et développement personnel.
A vous de jouer !
Un article un peu plus théorique aujourd’hui. J’invite tous les lecteurs à commenter cet article et à élever le débat avec ses propres expériences et interprétations de tout cela.
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Merci à tous !
Crédit photo : © Alex – Fotolia.com
MAR
2013
À propos de l'auteur:
Ingénieur de formation, Mathieu Vénisse décide, en février 2012, de changer de vie. Il crée Penser-et-Agir.fr, le site sur lequel il développe son approche innovante du développement personnel baptisée "Le développement personnel par l'Action". Aujourd'hui, Penser et Agir est reconnu comme étant le blog leader sur la thématique du changement de vie avec plus de 400 000 visiteurs par mois, plus de 60 000 abonnés à la newsletter et plus de 3 000 personnes qui ont déjà fait confiance à Mathieu et suivi ses formations en ligne. Vous souhaitez aller plus loin ? Découvrez comment redonner du SENS à votre vie en téléchargeant gratuitement le Kit des Actionneurs - « Parce qu'un seul choix peut tout changer... » - Mathieu Vénisse