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Infobésité : Comment la gérer pour améliorer ses performances mentales ?

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Si vous apprenez sur internet, le piège de l’infobésité vous guette ! Vous lisez des articles de blogs captivants. Vous regardez des vidéos sur YouTube qui vous font perdre la notion du temps. Et quand vous travaillez, vous recevez un message d’un ami qui vous dit « Hey, regarde cet article… trop intéressant ».

L’infobésité ou lorsque petit à petit votre cerveau se surcharge…

Et la situation ne risque pas de s’améliorer. Parce qu’en 24 heures en 2020, il y a tellement de contenu qui est créé sur internet… (et du contenu captivant) qu’en tant qu’individu vous n’aurez pas les ressources pour consulter cette nouvelle information. Si vous tentez de tout lire, vous n’allez rien lire en profondeur.

Et vous le savez : le vrai problème n’est plus de trouver l’information. Il est loin le temps où j’allais à la bibliothèque pour prendre un livre (qui était déjà emprunté). Le vrai problème est de choisir et traiter la bonne information. Cela concerne l’information que l’on souhaite gérer et l’information que l’on doit gérer (et surtout ne pas oublier).

Je parle de cet aspect un peu plus loin…

En prenant le temps aujourd’hui pour résoudre le problème de l’infobésité, vous vous donnez les moyens de retrouver une paix mentale et d’augmenter vos performances mentales. Autant dire que votre investissement en vaut la peine.

Qu’est-ce que l’infobésité ?

L’infobésité est un néologisme entre le terme information et obésité. Elle désigne la surcharge informationnelle à laquelle la plupart des individus connectés sont confrontés.

Voici quelques-uns des symptômes liés à l’infobésité :

  • Interrompre tout pour un email que vous venez de recevoir…
  • Ne pas savoir lister exactement les sources d’entrées de votre information…
  • Avoir des trous de mémoires de plus en plus fréquents…
  • Se souvenir d’avoir eu une bonne idée… sans vous souvenir de l’idée en question…
  • Ressentir ce brouillard mental qui vous empêche d’y voir clair dans vos journées, vos objectifs.
  • Voir votre information dispersée dans une multitude de calepins et applications.

Ce mal est connu. Arte a fait un document très intéressant, que je vous recommande, intitulé « Hyperconnectés : le cerveau en surcharge ».

Quelques chiffres sur l’infobésité :

  • En France c’est (en 2019) 1,4 milliard d’emails envoyés (hors spam).
  • Un internaute français reçoit en moyenne 39 e-mails par jour.
  • Chaque jour, 600’000 heures… de vidéos sont téléchargées sur YouTube…
  • Il vous faudrait 25’000 jours pour regarder cette information.
  • Ou 68 ans pour consulter les vidéos postées en 24h sur Youtube.

Si vous ne croyez pas à ces statistiques invraisemblables, les sources concernant YouTube sont juste ici et celles concernant l’emailing juste .

Dingue, n’est-ce pas ?

Cette infobésité mal gérée peut, dans les cas avancés, littéralement vous vider de votre énergie. Et si vous n’avez pas encore trouvé de solution contre la surcharge informationnelle, un autre nom pour l’infobésité, cet article a comme objectif de vous apporter la solution.

Libérez votre cerveau en gérant votre infobésité

Tout commence avec une image, celle de l’usine. Quand on est un travailleur du savoir, il est intéressant de voir son cerveau comme une usine. Une usine contient plusieurs entrées par lesquelles passent des marchandises.

infobésité ou lorsque votre cerveau devient une usine

Ces marchandises sont amenées sur les postes de travail afin de créer de la valeur.

Tout comme votre cerveau, votre usine est soumise à des contraintes. Par exemple, si vous livrez en même temps trop de marchandises, alors ces marchandises ne pourront pas être utilisées. Elles bloqueront le quai de déchargement et cela provoque des complications en chaîne.

L’information que vous consultez quotidiennement c’est un peu comme les marchandises de votre usine

Si vous consultez n’importe quoi ou de trop grandes quantités, il faut vous attendre à des complications.

Au final, la valeur de ce que produit votre usine (votre cerveau) est moindre. Et vos clients ou votre boss ne sont pas contents. En dehors du manque de valeur créée, vous n’utilisez pas correctement le temps à disposition pour vous auto-former.

  • Maintenant que l’univers est posé, comment résoudre le problème de la surinformation ?
  • Comment éviter le syndrome du « copier / coller » si évident depuis que la plupart de notre information est accessible en quelques clics ?

Les 2 questions clés de pour lutter contre l’infobésité

À mes yeux, il est important de comprendre que la plupart de l’information disponible en ligne est un dérivé de ce qui a déjà été fait. Par exemple, le concept que j’explique dans cet article n’est pas nouveau. Vous le retrouverez dans la méthode GTD (qui a été conçue, à mon avis, pour lutter contre l’augmentation de l’information qu’un individu devait être en mesure de gérer).

Beaucoup de notre philosophie occidentale actuelle provient d’ouvrages qui ont été écrits il y a 2500 ans (voir Platon). Beaucoup d’ouvrages sur le management proviennent des travaux de Taylor ou de Peter Drucker.

Donc en sélectionnant mieux les livres que vous souhaitez lire (si possible des livres anciens) vous irez en profondeur dans des sujets qui sont souvent effleurés du bout du clavier sur internet.

Comment sélectionner l’information sur laquelle passer du temps ?

Nassim Nicholas Taleb vous dirait « ne lisez pas un livre qui n’est pas au moins vieux de 10 ans », ainsi vous utilisez le temps comme un filtre.

Mais voici deux questions plus concrètes pour réduire la quantité de ce que vous lisez tout en améliorant l’utilité de vos découvertes :

Question anti-infobésité 1 : Quel problème cette information doit-elle m’aider à résoudre ?

Cela vous pousse à vous demander ce que vous cherchez plutôt qu’à suivre aveuglément un algorithme captivant. Et cette question est importante parce que notre monde avance de plus en plus rapidement. Il est aussi de plus en plus complexe et donc fragile. Cela nécessite de continuellement apprendre et transmettre.

Quand je me pose cette question, ce sont les problèmes que je rencontre au quotidien qui me guident. Espérer ne pas avoir de problème au quotidien est une utopie… et c’est bien ennuyeux !

Par contre vous pouvez sélectionner les problèmes que vous voulez résoudre et trouver des solutions en lisant, puis appliquant, les conseils de ceux qui ont été confrontés aux mêmes problèmes. Appliquer est important. Le nom du site Penser et Agir est clair. Penser et Agir.

En pensant et agissant, vous évitez le piège du collectionneur qui collectionne les remèdes sans les avaler. Car vous aurez toujours un article plus intéressant, mieux écrit, plus récent, qui vous permettra d’approfondir vos connaissances sur le sujet.

Mais pendant que vous creusez votre sujet, votre usine ne fonctionne pas. Votre problème continue d’exister.

Maintenant si l’information que l’on consulte devait uniquement être destinée à la résolution de problèmes, le monde serait bien triste. Ce qui nous amène à la deuxième question.

Question anti-infobésité 2 : Où me guide ma curiosité ?

Ce sujet est important, car la curiosité et la créativité ne sont pas gérées comme on gère des objectifs. Un objectif a une échéance. Entre vous et l’échéance, il y a un plan, des imprévus et des problèmes que vous résolvez en consultant une information.

La créativité est moins facilement planifiable. Elle consiste à associer des idées et des concepts pour créer de nouveaux angles, de nouveaux points de vue. La créativité fait appel à la sérendipité et ne peut pas être suivie comme on suit un plan d’action.

Le travailleur du savoir doit garder de la place pour poursuivre quelques sujets qui l’intéressent, sans avoir de but en tête. Cela vous permet de créer de la valeur moins facilement copiable. Cela permet également d’orienter toute cette partie du cerveau que l’on comprend peu (l’inconscient) lorsque vous lisez un texte ou regardez une vidéo.

Une fois que vous avez répondu à ces deux questions « anti-infobésité », vous aurez amélioré la qualité de ce que vous lisez et réduit la quantité des informations que vous décidez de consulter.

Gérer les informations qui doivent être gérées

Par exemple, vous êtes en train de lire un livre (intéressant et vieux de plus de 10 ans) quand vous pensez à une facture à payer…

  • Ou alors vous discutez avec une personne et elle vous dit : « tu devrais lire le site Organisologie »
  • Ou alors… vous êtes sous la douche est vous avez une idée magistrale….

Cette information-là doit être stockée en dehors de votre cerveau tout comme les notes que vous prenez des différents contenus que vous consultez. C’est étrange à lire, mais sans cela, votre cerveau va continuellement vous rappeler qu’il ne faut pas oublier cette information.

Comme le démontre la psychologue russe Bluma Zeigarnik qui a popularisé ce concept, appelé effet Zeigarnik, en observant les serveurs d’un café. Ceux-ci étaient capables de mémoriser les commandes en cours… mais une fois celles-ci terminées, ils étaient incapables de dire ce qu’ils venaient de servir.

Et chaque idée, chaque tâche à faire, chaque pensée est comme une commande qui n’est pas livrée. Elle reste là. Elle occupe des ressources mentales. Il s’agit d’une boucle ouverte.

Aidez votre cerveau en capturant les boucles ouvertes

En suivant les 2 étapes, vous serez en mesure de capturer les boucles ouvertes afin de réduire la surcharge d’information.

Étape 1 : Transférer l’information dans un support fiable

Un support fiable, c’est par exemple une application synchronisée entre vos différents outils numériques (téléphone, tablette, ordinateur). Il en existe des dizaines. Roam Research, Notion, Evernote, ou One note. J’utilise pour ma part Workflowy.

Ces informations, vous les stockez pour ne pas les oublier et conservez vos ressources mentales pour ce que les ordinateurs ont de la difficulté à faire : être créatif, résoudre des problèmes uniques et complexes, êtes emphatique avec l’humain qui vous fait face.

Cette marchandise que vous stockez sur le quai de votre usine ne s’arrête pas. Ce qui nous mène à la deuxième étape

Étape 2 : Continuellement capturer les nouvelles boucles ouvertes

Ce n’est pas parce que vous avez capturé un jour vos boucles ouvertes, que votre cerveau cessera de vous bombarder de nouvelles idées et de tâches à faire.

Votre travail consistera à créer un flux d’information qui va transiter dans votre usine.  Du quai de déchargement (boîtes de réception) au département R&D (projets en cours) ou encore à la chaîne de montage (liste de tâches à faire / agenda).

Pour le moment, concentrez-vous uniquement à capturer les boucles ouvertes du matin au soir. Voici 3 bonnes pratiques :

  1. Avant de commencer votre journée

Vous pouvez prendre 10 minutes pour vider votre tête de tout ce qui flotte, ce à quoi vous pensez, ce qu’il faut faire, ce que vous souhaitez faire.

  1. Au fil des heures

Continuez à capturer l’information. Par exemple en écrivant cet article, je me suis dit « ah oui, il faut que je réponde à mon assureur pour le contrat LPP ». Cette tâche n’a rien à voir avec l’article en question, mais je l’ai capturé dans ma boite de réception personnelle. Ainsi je n’y pense plus et je peux continuer à écrire.

  1. Le soir avant de vous déconnecter

Traitez et organisez l’information que vous avez capturée au fil des heures. Cette information rejoint vos projets en cours, votre agenda, ou elle sera supprimée.

En appliquant ces conseils que vous venez de découvrir, votre usine ne sera pas parfaite. Mais ce n’est pas tant important. Ce qui est important est d’avoir cette image d’usine et de se souvenir de mon moto : d’abord faire fonctionner puis améliorer.

Comment organiser l’information que vous capturez au fil des heures ?

Désormais, vous avez découvert la première étape pour gérer l’infobésité : sélectionner la bonne information et capturer tout ce qui vous passe à travers la tête… heure après heure.

En passant à l’action aujourd’hui, vous ressentirez rapidement les bienfaits de cette nouvelle pratique.

Et si vous souhaitez aller plus loin, en organisant et traitant l’information que vous venez de capturer, voici un article de référence sur le sujet : la méthode GTD numérique pour travailleurs du savoir pressés.

Cette méthode vous permettra de vous libérer l’esprit et d’augmenter la valeur de l’information que vous consultez jour après jour.

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A propos de l’auteur

Après avoir obtenu mon Master en Sciences à l’Université de Nantes en 2009, je travaille pendant 4 ans en tant qu’ingénieur d’études auprès des plus grands noms français de l’aérospatiale, du nucléaire et du militaire. En février 2012, alors que je ne trouve plus aucun sens dans mon métier, je crée Penser et Agir. C’est ainsi que je renoue avec mes passions : la psychologie, le développement personnel et l’entrepreneuriat. J’adapte à la psychologie et au développement personnel la logique et la structure des raisonnements que j’ai acquis en tant qu’ingénieur d’études pour créer ma propre approche : Le développement personnel par l’Action. Aujourd'hui, Penser et Agir, c'est plus de 100 000 visiteurs par mois, plus de 150 000 abonnés à la newsletter et plus de 3 000 personnes qui m'ont déjà fait confiance en suivant mes programmes en ligne. Pour en savoir plus : Qui est Mathieu Vénisse ?

Commentaires

1 Commentaire

  1. Christophe Peiffer

    L’infobésité est également due au fait que notre cerveau désire plus. Par exemple, on trouve une information intéressante sur notre fil d’actualité et nous continuons de défiler l’écran dans l’attente de trouver une autre information plus intéressante et ainsi de suite. Limiter et filtrer les informations qu’on reçoit est recommandé afin de se protéger contre l’infobésité. L’infobésité est également due au fait que notre cerveau désire plus. Par exemple, on trouve une information intéressante sur notre fil d’actualité et nous continuons de défiler l’écran dans l’attente de trouver une autre information plus intéressante et ainsi de suite. Limiter et filtrer les informations qu’on reçoit est recommandé afin de se protéger contre l’infobésité.

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