Se faire des films ? C’est tout simplement s’imaginer les pires événements et les craindre de manière paranoïaque. Mais, il peut nous arriver également d’imaginer les meilleures choses et d’espérer de façon illusoire qu’elles nous arriveront réellement. Dans un sens ou dans l’autre, lorsque notre imagination devient un peu trop débordante, pensons à reprendre le contrôle de notre vie amoureuse. En effet, des idées fausses causées par une jalousie maladive ou un surplus d’optimisme ne peuvent pas nous faire du bien. Maîtrisons nos convictions, nos émotions… afin de nous remettre en question et de voir par la suite la meilleure stratégie à adopter pour se défaire de nos idées noires. Tout de suite, le tour de la question.

En quoi consiste le fait de se faire des films ?

En fait, il s’agit d’une réaction, d’un état d’esprit, d’un système de défense que l’on adopte face à une situation incontrôlée. Les idées ne sont pas néanmoins toutes noires lorsque l’on se fait des films. Il nous arrive de penser à des choses joyeuses. De fait, à partir du moment où vous vous surprenez à imaginer des scènes improbables, peu importe que le dénouement soit triste ou pas, vous vous faites des films. Nous découvrons alors deux types de scénarios dans le couple.

Les films que l’on se fait au début d’une relation

Notre imaginaire commence à nous emporter au loin dès les premiers contacts avec une personne qui a su attirer notre attention. Les femmes comme les hommes s’imaginent les meilleurs scénarios et voient déjà de nombreuses perspectives d’avenir comme un mariage, une famille, une maison… par exemple. Pendant les premiers moments d’un amour naissant, en effet, la vie paraît plus belle. Si bien qu’il vous arrive de vous détacher de la réalité et de faire de vos rêveries la source de votre motivation. Seulement, lorsque nous nous faisons ce genre de film, il nous est souvent difficile de revenir dans le monde réel. Dès lors, nous ne prenons plus le temps d’apprécier notre vie de couple, car nous serons trop occupés à atteindre des objectifs imaginaires qui nous détournent de la raison.

Se faire des films pendant la relation

Après quelques années de vie à deux, la promiscuité et le désir de s’appartenir s’intensifient. Mais, avec eux se développent dans l’ombre les craintes et les idées qui n’apportent aucun confort. Il devient alors facile de se faire des films et des mauvais. L’infidélité, le déclin des sentiments, l’idée de ne plus plaire sont les scénarios qui reviennent souvent. Chaque léger retard à la maison, chaque petite faute d’inattention, chaque fait et geste de l’autre seront alors interprétés de manière exagérée et pousseront à imaginer le pire. En effet, les idées les plus folles se développent au fil du temps.

Pourquoi nous faisons-nous des films ?

Tout simplement parce que nous n’avons pas assez confiance en nous. En effet, les personnes qui ont une faible opinion d’eux s’attendront toujours au pire des événements. De fait, le manque de confiance en soi est l’un des premiers facteurs qui incitent à imaginer des situations fantasques qui n’ont rien à voir avec la réalité.

Une mauvaise expérience amoureuse dans un passé lointain ou proche peut également être source de pensées négatives. Une personne qui a déjà vécu dans l’infidélité pensera vite que son partenaire la trompe. Par ailleurs, un enfant marqué par une vie de couple instable de ses parents peut également se faire des films lorsqu’il vivra sa propre vie de couple.

La distance n’agit pas non plus en faveur des couples. Lorsqu’elle sépare un couple, la distance instaure un sentiment de perte de contrôle et une impression d’insécurité. En effet, les questions fusent. Que fait-il ? Avec qui est-elle ? Va-t-il bien ? Etc. Arrivent alors les idées les plus saugrenues.

N’oublions pas non plus que la jalousie est l’une des premières sources de fausses idées. En fin de compte, lorsque les conditions sont réunies, il peut nous arriver de penser au pire.

Arrêter de se faire des films

Lorsque nous nous faisons des idées pour rien, nous sombrons dans un tourbillon de sentiments désagréables. En effet, un mélange de colère, de crainte, de stress, de sentiment d’impuissance… nous gagne lorsque nous commençons à nous faire des films. Ainsi, le fait de toujours imaginer des mauvaises choses nous pourrira la vie et sans que l’on ne s’aperçoive de rien, nous serons passés à côté de toute notre existence. Pour ces raisons, il faut arrêter de se faire des films.

Reconnaître les faits

Tout commence en effet par un retour sur soi. Se donner le temps de s’étudier et de réfléchir profondément sur sa personne. Le bon réflexe sera d’apprendre à déceler ces moments d’angoisse qui implantent en nous toute sorte de scénarios catastrophiques. À partir de là, nous pouvons admettre que nous sommes sujets à une imagination débordante. Le reconnaître est donc une étape primordiale.

L’auto-hypnose

En effet, l’auto-hypnose est une méthode efficace pour regagner de la confiance en soi. Cette technique permettra de trouver la base du problème au fond de soi et de le combattre de manière efficiente. À travers cette méthode, nous pourrons par exemple éradiquer une jalousie excessive dont nous n’avons même pas soupçonné l’existence auparavant.

Apprendre à comprendre

La plupart du temps, nous nous faisons de fausses idées parce que nous ne comprenons pas. Avant de se faire des films, apprenons d’abord à écouter. Il s’agit d’analyser chaque propos avant de laisser place à son imagination. Une mauvaise perception des idées de son partenaire apporte en effet des interrogations et les incompréhensions fertilisent l’imagination. Bref, il s’agit de chercher à comprendre, quitte à poser des questions bêtes. Cela afin d’éviter de se faire de fausses idées.

À présent, place à l’action

Devant l’impact négatif que les idées erronées apportent dans nos vies de couple, ne restons pas les bras croisés. Agissons avant que la situation ne devienne vraiment incontrôlable.

Vous avez peut-être d’autres suggestions qui peuvent aider à arrêter de se faire des idées pour rien, faites le nous savoir en faisant des commentaires.