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Syndrome du sauveur : sous la peau d’un super (z)héros

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Si aider les autres est très apprécié sur le plan social, en psychologie ce désir constant de sauver tout le monde et de jouer constamment le chevalier blanc peut cacher un trouble psychologique. Un trouble que les spécialistes qualifient de « syndrome du sauveur ». Bien qu’il ne soit pas considéré comme une maladie mentale et ne figure pas dans le DSM ou Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, publié par l’Association américaine de psychiatrie, le syndrome du sauveur fait souffrir autant celui qui en est atteint que son entourage.

Selon certains psychologues, il est impossible de guérir de ce trouble psychologique. Néanmoins, on peut se remettre en question pour apaiser sa souffrance et se libérer du regard des autres.   

se remettre en question

Comprendre le syndrome du sauveur  

Le syndrome du sauveur est un trouble psychologique qui se traduit par le besoin maladif d’aider les autres au détriment de ses propres besoins et de son bonheur par peur de l’abandon. Ce trouble que l’on appelle également « codépendance » incite le sauveur à agir de façon extrême afin de se sentir valorisé et aimé. En effet, il arrive que dans certains cas, il crée des situations qui poussent son entourage à demander son aide. Dans une relation de couple, le cas où le syndrome du sauveur est le plus flagrant, le sauveur se montre très gentil au début et fait tout pour que son partenaire se sente dépendant de lui. En manipulateur qu’il est, le sauveur le quitte et l’abandonne pour mieux le sauver.

Contrairement à l’altruiste qui aide les autres de manière tout à fait désintéressée, le sauveur cherche une reconnaissance perpétuelle de ses proches. À terme, si le sauveur estime qu’il n’a pas reçu la reconnaissance qu’il mérite, il peut finir par développer une dépression sévère. Un sentiment de déception, de rancœur, d’animosité et de haine envers l’autre apparaît. 

Comment reconnaître une personne atteinte du syndrome du sauveur ? 

Le syndrome du sauveur peut concerner tout le monde, aussi bien les hommes que les femmes de tout âge et de toute catégorie socioprofessionnelle. Généralement, la personne qui souffre de ce trouble développe les symptômes suivants :

  • Une tendance à porter secours aux autres dans toutes les situations : professionnelles et personnelles :
  • Le désir de trouver les solutions aux problèmes de ses proches ou de changer les choses à leur place ;
  • Une attirance pour les personnes addictives, angoissées ou dépressives. Bref, les personnes qui ont besoin d’être « secourues » ;
  • Un besoin caché de se faire aider. 

Mary Lamia et Marilyn Krieger, deux psychologues cliniciennes américaines auteures ont écrit un livre sur le syndrome du sauveur intitulé « The White Knight Syndrome ». Ce livre publié en 2009 raconte qu’il existe trois typologies de sauveur :

Le sauveur abîmé

Ce type de sauveur ressent le besoin constant d’être admiré et reconnu par les autres pour combler des blessures narcissiques survenues dans le passé. Ainsi, le sauveur abîmé offre son aide pour se valoriser et se sentir exister.

Le sauveur empathique

Ce type de sauveur a une peur excessive de la distance émotionnelle que peut ressentir son partenaire envers lui. Afin que celui-ci ne l’abandonne pas, il va tout faire pour qu’il ne réussisse pas. 

Le sauveur terrorisant et terrorisé

Le sauveur terrorisant ou terrorisé est un manipulateur qui contrôle ses victimes par une contrainte psychologique ou bien des pressions physiques. 

Les causes du syndrome du sauveur

La plupart du temps, le syndrome du sauveur résulte de la situation émotionnelle du sauveur lorsqu’il était enfant. 

Un enfant « parentifié »

Le sauveur est issu d’une famille où il a été le parent de ses parents addictifs ou dépressifs, d’un frère ou sœur handicapé(e)… ou bien l’aîné d’une grande fratrie. Ainsi, dès son enfance, il s’est investi d’une mission de sauver tout le monde, quitte à se sacrifier. Seulement, il échoue souvent, car ses proches n’ont pas demandé un tel sacrifice. Dans d’autres cas, ils ne veulent tout simplement pas être sauvés.

Un enfant hyper sensible

Très souvent, la personne atteinte du syndrome du sauveur a été un enfant dont les parents ont été des maîtres chanteurs affectifs cassant l’image positive qu’il avait de lui-même. Plus tard, il cherche à aider les autres croyant qu’il ne sera aimé que si’il est indispensable. Ainsi, il créera une relation toxique avec son entourage. Pour se reconstruire et pour pouvoir exprimer ses besoins, il a besoin de se libérer du regard des autres.

se libérer du regard des autres

Les solutions pour sortir de ce mal-être

Comme on l’a dit précédemment, on ne peut pas guérir du syndrome du sauveur. D’ailleurs, il n’y a pas à en guérir puisqu’il ne s’agit pas d’une maladie. Mais, il est possible de sortir de la souffrance, notamment avec l’aide d’un spécialiste.

Identifier ses besoins

Le sauveur est une personne qui ne sait pas exprimer ses besoins et ses aspirations. En effet, au cours de ses nombreuses « missions de sauvetage », il finit par se perdre. En principe, ses désirs de sauver tout le monde cachent un besoin de se sauver lui-même. La première étape pour y arriver est de cerner ses besoins. De quoi a-t-on envie ? Qu’est-ce qui nous rend heureux ? Est-ce qu’aider cette personne nous fait du bien ? Car il faut bien l’admettre, si l’on ne vit que pour les autres, notre corps finit par nous le rappeler un jour. On déprime, consomme et l’on finit par devenir dépressif.

Se concentrer sur ses besoins

Une fois que l’on connaît ses besoins, il est important d’être à l’écoute de ses propres aspirations pour se libérer du syndrome du sauveur. Être un peu égoïste de temps en temps n’est pas répréhensible. Et ce n’est pas parce que l’on pense un peu à soi qu’on va être moins aimé ou abandonné

Se remettre en question

En effet, se remettre en question est nécessaire pour comprendre que l’on vit le syndrome du sauveur. Par ailleurs, cette remise en question permet de faire le deuil de ce que l’on n’a pas pu sauver quand on était enfant. 

Travailler son estime de soi pour sortir du syndrome du sauveur

En apprenant à nous apprécier, on apprend à se libérer du regard des autres et à lâcher prise dans ses relations. Peu à peu, on se rend compte que les autres n’ont pas besoin d’être constamment aidés. Et que l’on a aussi besoin d’aide, de temps en temps.

Connaissez-vous quelqu’un qui souffre du syndrome du sauveur ou peut-être avez-vous vécu ce mal-être ? Dites-nous votre expérience en commentaires. 

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A propos de l’auteur

Après avoir obtenu mon Master en Sciences à l’Université de Nantes en 2009, je travaille pendant 4 ans en tant qu’ingénieur d’études auprès des plus grands noms français de l’aérospatiale, du nucléaire et du militaire. En février 2012, alors que je ne trouve plus aucun sens dans mon métier, je crée Penser et Agir. C’est ainsi que je renoue avec mes passions : la psychologie, le développement personnel et l’entrepreneuriat. J’adapte à la psychologie et au développement personnel la logique et la structure des raisonnements que j’ai acquis en tant qu’ingénieur d’études pour créer ma propre approche : Le développement personnel par l’Action. Aujourd'hui, Penser et Agir, c'est plus de 100 000 visiteurs par mois, plus de 150 000 abonnés à la newsletter et plus de 3 000 personnes qui m'ont déjà fait confiance en suivant mes programmes en ligne. Pour en savoir plus : Qui est Mathieu Vénisse ?

Commentaires

12 Commentaires

  1. Catherine

    Super article. A 42 ans, je découvre enfin de quoi je souffre exactement. Toute ma vie j’ai été incapable de savoir ce qui me rendrait heureuse car je me suis toujours concentrée sur les autres. Rabattue et humiliée à répétition dans ma jeunesse, je n’ai jamais eu beaucoup d’estime de moi. On en vient à d’annihiler soi même complètement. Jusqu’au jour où j’ai rencontré la parfaite victime et je n’ y suis épuisée totalement. Je le paye très cher et j’espère avoir appris ma leçon

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour Catherine,

      Merci pour ton témoignage.

      Le fait que tu te rendes compte de ta situation est déjà un grand pas vers l’avant. 😉

      Bon courage !

      Mathieu.

      Réponse
  2. Maccanti

    Moi, j’ai parfaitement identifié les causes, j’ai bcp étudié la question et après 3 ans à méditer à tous ça j’ai’ décidé de revivre une histoire. En fait, c’est idem, ce’garçon est schizophréne ou bovaire, je sais pas…..on est séparé mais je suis très déçue de moi. J’ai’reproduit,,encore. Je crois que seule je n’y arriverais pas. Je pense faire appel à un professionnel, ,faut le’trouver.

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour Maccanti,

      Merci pour votre partage d’expérience.

      Tout à fait d’accord avec vous et encore merci pour les éclaircissements.

      Bien à vous,
      Mathieu.

      Réponse
  3. Carrillo

    Bonjour
    Mathieu

    Je m appelle Corinne
    J ai 50 ans 3 enfants
    Puis mamy de ptit garçon de 5 ans.

    J ai appris depuis hier par ma sophrologue, être comme votre article sauveuses,
    Ça ma fait un effet boomerang !
    C est horrible ce sentiment mais une évidence pour moi aujourd’hui.

    Au mois d avril pour le 1 er confinement j ai perdu mon Papa (pas du Covid) d un infarctus😭
    L absence de pas voir ses enfants et ptits enfants la emporter…
    Sa était dramatique pour moi !
    J ai perdu tous mes repères, c était mon confident le pilier de la famille.
    Mes frères ont décider qu il fallait que je prenne en charge maman et là, c était pour moi la descente au enfer..
    Ma peine était trop grande pour que je prenne en charge celle de ma maman..
    Je n ai pas pu aider ma famille a ce moment là
    Je ne pouvais plus moralement !
    Il fallait que je me centre sur moi pour m en sortir….

    J ai fait le choix de laisser ma famille de côté et me centré sur ce qui était important pour moi de m en sortir.

    Je me suis dévoué toute ma vie à ma famille mes amies amis sa me procuper un bien fouuuuuu en temps que (sauveuses)

    Je ne comprenais pas mes échecs en amour !
    Et pourquoi j attire certain homme avec un mal-être sur eux….
    Pas que j étais la pour les sauver.
    Mais je n y arrivais pas !
    Je perdais beaucoup d énergie je le réalise aujourd’hui….

    Je suis complètement perdu je me reconstruit j essai de savoir qui je suis…

    En tous cas je me suis toujours aimer tel que je suis.
    Mon moteur c était d aider les autres leur donner de l amour.
    Car aimer et un beau sentiment qui ce perd aujourd’hui.

    Merci à vous
    J ai des mots sur mon état d aujourd’hui ce que je suis au fond de moi..

    Je vous souhaite beaucoups de Belles choses
    Donner de l amour autour de vous le monde en a besoin…

    Cordialement
    Corinne

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour Corinne,

      Merci pour ton témoignage.

      Ce sont des personnes avec votre courage qui nous aident à accomplir notre mission.

      Bien à toi,
      Mathieu,

      Réponse
  4. Mallet

    Bonjour,

    Merci pour votre article.
    Le tableau est réellement tel que décris. Depuis petite j’ai toujours voulu être une super heroine, avoir une missions spéciale, avec cette idée de sacrifice de soi pour une cause plus grande (sauver le monde rien que ça) hors du regard des gens dans la martyrisation la plus totale. Puis mes parents ont eu des soucis et toute mon adolescence j’ai du être là Coach de ma mère et j’ai dû gérer mon père qui agissait comme un ado. Maintenant ils vont bien des années plus tard. Et mes premiers amoureux au lycées, puis le père de mon fils et ma relation après ça, a été exactement comme décris: je faisais un travail sur eux, leur donnant un amour inconditionnel malgré leurs défauts, malgré leurs erreurs. J’ai du partir quand il le fallait, en y laissant des plumes et beaucoup d’énergie évidemment. Mais Quelque part j’ai cassé leur schéma, et ils m’en ont remercié car je les ai aidé à se trouver et à aller mieux, une fois séparés seulement, car les relations en elles-même étaient toxiques. Niveau travail et vie personnelle, je m’aperçois que je suis incapable de faire le moindre effort pour moi meme. Je ne suis active et ait de l’énergie seulement quand j’ai des responsabilités et dois m’occuper des autres. Quand j’ai du temps pour moi, je n’ai d’envie pour rien. Pas faute d’avoir envie que ça change, mais c’est comme ci je ne me portais aucun intérêt, alors que je déplace des montagnes pour les autres. Je suis maman, j’ai adopté un chien de refuge, et je suis enfin avec une personne stable, qui a aussi ses soucis, mais qui est aussi là pour moi. Il pense à moi je pense à lui on s’équilibre… reste maintenant à avoir le déclic enfin pour penser à moi 😂😂
    J’ai un constant besoin profond de prendre des vacances loin de tous, sans responsabilités et sans que personne n’attende rien de moi, paradoxal non? Car même si je ne travaille pas, je culpabilise tout le temps de ne « rien faire ». Car s’occuper de moi, dans mon esprit c’est ne rien faire… je travaille sur tout ça actuellement mais pas facile d’avoir le déclic, malgré la connaissance et l’introspection déjà effectuée.

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour,

      Merci pour cette éclaircissement. Et félicitations de t’être sorti de cette situation.

      Bien à toi,
      Mathieu

      Réponse
  5. Brigitte

    J’ai écris mille fois de façon thérapeutique que les problèmes des autres étaient un miroir aux miens. Que lorsque je soignais l’autre, je m’oubliais car je ne valais pas la peine, mais qu’en m’occupant de l’autre, je colmatais mes propres blessures. Mais la non reconnaissance de l’autre qui vous oublie dès qu’il va mieux ouvre d’autres blessures.
    Je n’ai pas accepté d’être seule donc j’accepte cette dépendance à des gens tous très égoïstes et un peu fous à l’image de ma mère qui m’a toujours dénigrée.
    Même si on sait, très difficile de s’en sortir.

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour,

      Merci pour ton commentaire !

      Je suis ravi que cet article te plaise.

      A très vite dans un prochain article,
      Mathieu.

      Réponse
  6. Clara Sergent

    Bonjour,
    Je crois être victime du syndrome du sauveur. J’ai un ami qui se plaint beaucoup, au point où la plainte fait partie intégrante de sa personnalité. Il en souffre lui même, et j’essaie tout le temps de lui remonter le moral, lui changer les idées… mais sans résultats convaincants. Cette situation me fatigue beaucoup et j’aimerais mettre notre relation en « pause » pour un moment, mais je culpabilise à l’idée de l’abandonner.

    D’un autre côté, rien ne m’affirme qu’il souhaite vraiment se sortir de ce schéma. Au fond de moi je me dis que je me prends peut être la tête pour rien, et qu’il aime se plaindre.

    J’ai quand même fait quelques recherches, et je suis tombée sur le syndrome de Calimero de Saviero Tomasella. Il coche de nombreuses cases. Mais le diagnostic de ce syndrome incite les proches à ne pas laisser tomber la personne, pour l’aider à se sentir mieux et qu’elle cesse progressivement de voir la vie en noir.

    Je suis donc coincée dans une situation où j’aimerais prendre soin de moi, et l’idée où je ne peux pas laisser tomber la personne, qui risquerait de tomber dans un cercle vicieux plaintif et serait malheureuse.

    Avez-vous un conseil à me donner?

    En vous remerciant
    Clara

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour,

      Merci pour ton commentaire !

      N’hésite pas à mettre en pratique ce qui est énoncé dans l’article.

      Tu peux aussi choisir de tester l’une des méthodes qui t’inspire le plus.

      À très vite dans un prochain article,
      Mathieu.

      Réponse

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