Interview Gabriel Miquet
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Gabriel Miquet : De squatteur à businessman à succès qui génère des millions d’euros ! (Interview)

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Gabriel Miquet Grivet est né le 1er Mars 1984 à Blaye à côté de Bordeaux et il est le créateur de la société WeevDone.com Aujourd’hui Gabriel est l’homme de l’ombre des plus grands lancements web, ces lancements qui génèrent plusieurs millions d’euros en quelques jours seulement.

Comment est-il devenu cet entrepreneurs à succès ? Comment arrive-t-il à générer des millions d’euros sur Internet ? Aujourd’hui, même les américains souhaitent travailler avec lui !

Les questions posées à Gabriel Miquet dans cette interview :

  • Comment trouver son « feux sacré », son « Ikigai », sa « Passion », sa « Raison de vivre » ?
  • Faut-il obligatoirement toucher le fond pour atteindre les cieux (tel le phoenix qui renaît de ses cendres) ?
  • Quel a été ton plus gros échec ? Et comment t’es-tu relevé ?
  • Quel a été ton plus gros succès ? Comment l’expliques-tu ?
  • Comment gères-tu les baisses de motivation lorsqu’elles arrivent ? Est-ce que le sport est un bon moyen ?
  • Comment choisis-tu tes nouveaux projets ? Que penses-tu de l’intuition ?
  • Quel est ton nouveau projet ? Comment le suivre et t’aider ?

Pour suivre Gabriel ou l’aider dans son projet, voici les liens :

Merci pour lui et son super projet !

Transcription textuelle de l’interview

Mathieu Vénisse : Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle vidéo pour Penser & Agir. Aujourd’hui j’ai le plaisir de recevoir Gabriel Miquet. Alors, vous ne connaissez sans doute pas Gabriel, parce que Gabriel est très très connu dans le milieu d’entrepreneuriat web, on parle aussi d’infoprenariat. C’est la personne qui se cache derrière des lancements à plusieurs millions d’euros. Tu confirmes Gabriel ?

Gabriel Miquet : Oui je confirme.

Mathieu Vénisse : C’est quoi le plus gros lancement que t’aies fait en chiffre d’affaires ? Ça impressionne toujours les gens les gros chiffres.

Gabriel Miquet : Le plus gros chiffre que j’ai eu c’était 2 millions et demi en 4 jours.

Mathieu Vénisse : 2 millions d’euros en 4 jours, donc quelqu’un de très important. Et, on ne va pas parler marketing dans cette interview, on va parler de l’histoire et du bonhomme qui est derrière le projet. Donc, on va parler de toi Gabriel. Je vais introduire ton histoire, je me suis renseigné sur toi, j’ai enquêté un peu comme Sherlock Holmes. Alors, il y a plein d’infos à ton histoire, elle est hyper inspirante, ça fait pas mal de temps qu’on se connait sans vraiment se fréquenter, mais on se voyait dans des événements, on a déjà mangé ensemble, etc. Donc on se suit de loin en tout cas. Et t’as une histoire qui est dingue : je veux que cette interview elle serve à toutes les personnes qui se disent « je n’y arriverai pas parce que je ne suis pas dans la bonne situation, j’y arriverai pas parce que je n’ai pas les connaissances, parce que je n’ai pas les bons diplômes, parce que je n’ai pas le bon entourage ». C’est les… On va dire les trois barrières qu’on rencontre tout le temps en développement personnel, c’est les barrières que rencontrent les personnes qui me suivent et je leur donne des conseils. Ok, moi ce que je veux c’est qu’on partage la vie, vraiment on va aller dans les traits fonds de ta vie, d’une personne qui génère des millions d’euros sur internet via ses lancements et pour qui ça n’a pas été toujours rose. Alors Gabriel, je me permets de raconter ton histoire, si à tout moment je me trompe ou je dis une bêtise, surtout tu me corriges. Vous allez voir aussi à la caméra que je regarde mon écran qui est là parce que j’ai noté des choses, parce qu’il y a beaucoup d’infos que je veux partager avec vous. Vous allez voir que l’histoire est vraiment impressionnante, là on en rigole, ce n’est pas toujours drôle dans la vie de Gabriel. Alors c’est parti !

Qui est Gabriel Miquet ?

Gabriel, tu es né le 1er mars 1984 à Blaye donc à côté de Bordeaux. Pour l’instant j’ai tout bon ?

Gabriel Miquet : Oui, pour l’instant c’est cool.

Mathieu Vénisse : Et, alors tu te qualifies lui-même de squatteur à businessman. Alors les squatteurs c’est les personnes qui vivent dans la rue, on va voir ça, pourquoi. Il y a un truc qui m’a vraiment impressionné dans ton histoire, qui m’a touché au plus profond de moi c’est que jusqu’à 16 ans, t’avais l’interdiction de sortir dehors, de voir tes amis et ça, c’était une interdiction qui était faite par ta mère alors qui travaillait visiblement dans le milieu de la nuit, un milieu pas très fréquentable. Elle avait peur pour toi, elle avait peur que tu te fasses agresser, et donc comme une maman qui protège son fils, elle t’interdisait tout simplement de sortir jusqu’à où, visiblement, ses craintes étaient quand même assez fondées puisqu’un lundi soir, ta mère se fait agresser. Alors, je ne sais pas si c’est l’un de ses clients, l’un de ses amis, en tout cas des personnes qu’elle côtoyait.

Gabriel Miquet : C’était son mec à l’époque.

Mathieu Vénisse : C’était son mec. Et cette personne tabasse ta mère avec un énorme couteau sous la gorge en menace, la laisse pour morte sur un trottoir. Elle se retrouve aux urgences et ensuite, vous décidez toi et ta mère de porter plainte, en tout cas de faire suivre l’affaire à la police et puis la police répond qu’ils ne peuvent absolument rien faire. Donc jusque là, j’ai tout bon, et pour les personnes qui regardent cette interview, déjà vous comprenez que Gabriel, tu n’es pas né dans la situation la plus simple pour devenir entrepreneur avec le réseau parfait, et les amis de la haute bourgeoisie qui t’auraient permis, peut-être de créer un réseau. Ensuite, 2 ans plus tard tu te mets à passer un bac pro électronique, et puis tu sens que ce n’est pas vraiment ton truc, tu veux retourner vivre vers Bordeaux avec tes amis et tout ça.

Gabriel Miquet : Là j’étais à Bordeaux à ce moment-là, et j’étais part dans les Pyrénées.

Mathieu Vénisse : C’est ça, donc tu veux retourner vivre avec tes amis et quitter un peu ce monde qui n’est pas fait pour toi. Tu te mets à travailler pour McDo, un peu le cliché des étudiants, tu abandonnes tes études et tu trouves un logement avec un colocataire, et là on arrive finalement, cette personne ne paie pas son loyer. Vous vous retrouvez à être jeté de l’appartement, ou du moins à ne pas pouvoir le payer et donc à vous retrouver à la rue. C’est ça ?

Gabriel Miquet : C’est qu’à l’époque, cette personne n’était pas sur le bail. Ça, c’est important, je l’avais fait confiance. Donc c’est moi qui ai dû assumer les dettes et tout ça. Donc, on s’est retrouvé sous les toits d’une maison avec un vélis qui était tombé, un gros trou dans le toit. Quand tu vois un bon truc, c’était sympa. Le sol qui s’affaissait quand on marchait dessus, même si c’était dur, il y a quand même un toit au-dessus de la tête. Je n’étais pas aussi mal loti que les personnes qui vivaient directement dans la rue. Mais ce n’était pas facile non plus.

Mathieu Vénisse : D’accord. On voit déjà, enfin je ne sais pas, mais quand je raconte ça, ça me fait aussi des émotions. On a l’impression que c’est une descente aux enfers, vraiment, tu pars, c’est-à-dire que tu n’es pas né au bon endroit au bon moment on va dire, et en plus ça continue d’accentuer avec les mauvaises rencontres comme si tu attirais à toi un peu tous les malheurs du monde. On va revenir un peu là-dessus, je pense, dans la suite de l’interview. Je vais aller plus vite : ensuite tu reprends tes études, tu veux devenir infographiste dans les jeux vidéos, tu deviens d’ailleurs infographiste dans les jeux vidéos juste avant ça, tu avais quand même fait une première expérience avec le marketing et la vente, où tu travaillais pour des assurances et tu vendais des assurances à des personnes qui, et de toute façon ne pouvaient pas y toucher. Il y a un exemple qui est assez marquant que j’ai vu en enquêtant sur toi encore une fois, tu vas vite pouvoir le raconter, où tu vends des assurances à des personnes qui ont des cancers et du coup qui ne pourront pas les toucher.

Gabriel Miquet : En fait, donc j’étais vendeur par téléphone à l’époque et il faut savoir que quand on vend par téléphone, régulièrement, on a notre supérieur qui écoute l’appel pour savoir si on vend suffisamment bien, si on convertit suffisamment bien. Et quand on vend des contrats d’assurance, on connait les closes d’exclusion, on sait dans quel cas ça ne fonctionne pas. Et comme on est éthique normalement, ces personnes-là, on les met de côté, on les note sur un fichier et on les rappelle plus. Sauf que la société pour laquelle je travaillais voulait faire de l’argent, et mon supérieur me disait :  » vas y vend, tu n’en as rien à faire, vend ». Et j’ai eu une personne à un moment donné qui pleurait au téléphone, qui disait qu’elle avait un cancer, qu’elle allait mourir et j’étais quand même obligé de lui vendre le contrat.

Mathieu Vénisse : Incroyable ! Du coup, on ne peut pas dire que ta première relation avec la vente, ta première expérience de marketing direct ait été la meilleure expérience de ta vie, bien au contraire.

Gabriel Miquet : Si tu veux j’ai eu un gros chaud froid, à l’entretien, ils m’ont dit que c’était super bon, qu’ils allaient me mettre sur le produit le plus difficile de la boîte directement parce que j’assurais et c’était cool, alors je n’avais jamais fait donc j’étais super fier de moi. Et dans la foulée, je me rends compte qu’on me met sur ce produit qui est une assurance d’essai, et que je dois vendre à des gens qui vont mourir, qui sont tristes. Et que j’appelle des fois des gens qui sont morts et donc j’ai les proches au téléphone. Et à ce moment-là mon supérieur qui me dit vas-y vend. Bon ascenseur quoi !

Mathieu Vénisse : Juste dingue que ces milieux existent et puis finalement ça continue d’exister que ce soit légal ! Mais bon, on ne va pas faire le procès des assurances là-dessus, ensuite tu crées un studio en rapport avec les jeux vidéos et l’infographie parce que t’es passionné de jeux vidéos et alors on va passer un petit peu l’histoire de la société où tu fais quand même pas mal de projets avec tes grands studios, des salons, etc. Puis suite à une mésentente avec tes associés, c’est encore un nouvel échec qui va s’abattre sur toi. Tu fermes la société, tu te retrouves au tribunal de commerce, tu y vas avec la peur au ventre et le juge te dit… Et c’est là où j’ai l’impression qu’il y a quelque chose qui va se passer, on va revenir là-dessus dans l’interview, il dit : « félicitations, Monsieur, et bonne chance pour la suite ! » Il y a un truc à ce moment-là ? Qu’est-ce qui se passe ?

Gabriel Miquet : Il y a eu un truc énorme à ce moment-là. Il faut savoir qu’avec mes associés c’est devenu très compliqué, il y a eu des menaces physiques, il y a eu beaucoup de choses parce qu’aucun d’eux n’a voulu assumer sa responsabilité quant à l’échec de l’entreprise et ils ont trouvé une personne qui était moi, le gérant à l’époque. Et pour eux j’étais le seul responsable d’absolument tout dans leurs vies, y compris quand ils étaient malades, quand ils avaient une peine de cœur, enfin c’était ma faute quoi ! Donc au final, c’est allé très loin, harcèlement, menace, etc., et avec menace d’avocat, de porter plainte contre moi, me faire mettre en prison parce que je n’avais pas bien fait mon travail alors que c’était complètement faux. Simplement c’était la première expérience pour tout le monde. Quand je suis arrivé au tribunal et que le juge lui-même m’a dit : « félicitations, Monsieur, et bonne chance pour la suite ! », je me suis dit « il n’y a personne qui va me mettre les menottes ? »

Mathieu Vénisse : Et là tu t’es dit peut-être l’échec ce n’est pas final, ce n’est pas fatal, j’ai le droit de recommencer en plus on m’encourage.

Gabriel Miquet : C’est ça, au final, si j’échoue, les conséquences ne sont pas si négatives que ça, je ne vais pas me retrouver en prison parce que je n’ai pas réussi à maintenir ma boîte à flot, je ne vais pas être pointé du doigt, on ne va pas faire une télé-réalité pour dire « oh regardez ce mec il est trop nul, il s’est planté ».

Mathieu Vénisse : Donc, voilà pour toutes les personnes qui vivent des petits échecs et qui disent que c’est fatal finalement, je crois que tu es comme un exemple, vraiment. Moi j’emploie souvent l’expression « l’apologie de l’échec », vraiment défendre l’échec dans le sens où si aujourd’hui tu réussis à faire ce que tu fais, c’est peut-être que tu as échoué plus que les autres. Ensuite, tu deviens entrepreneur, tu crées ton agence de marketing et là ça part, tu fais des lancements pour les plus grands du web, alors on va parler de Laurent Chenot, David Jay, Roger Lannoy, David Laroche… Donc, tous les plus grands, les figures, que ce soit du développement personnel, du marketing web, des lancements à 2 millions ou 2 millions et demi d’euros donc tu l’as dit sur 4 jours. Donc là, c’est le décollage, tu crées donc plein de lancements, tu crées des outils, on va en parler aussi dans cet interview. Il y a un outil qui s’appelle Ludify Me, un outil qui s’appelle Easy Life Chat, tu es en train de lancer un nouvel outil dont on va parler en fin d’interview qui s’appelle SkrinPlay, qui est quelque chose de révolutionnaire. Et donc maintenant, je vais arrêter de parler, parce que j’ai vraiment voulu t’introduire et comprendre pourquoi les gens devaient t’écouter, donc j’espère que les gens ont compris vraiment, que ton expérience est vraiment différente de tout ce qu’on peut voir ailleurs et souvent. Maintenant, je vais poser mes petites questions que j’ai préparées, je vais surtout t’écouter parler.

Alors comment, Gabriel, qu’est-ce qu’on fait pour trouver ce qu’on appelle un développement personnel ? Son feu sacré ? Son ikigai ? Sa passion ? Sa raison de vivre ? Comment est-ce que tu as fait toi ? Qu’est-ce qui fait qu’aujourd’hui, tu es ce Gabriel et plus le même Gabriel d’avant qui attirait tous les ennuis et tous les échecs à lui ?

Comment trouver son « feux sacré », son « Ikigai », sa « Passion », sa « Raison de vivre » ?

Gabriel Miquet : Alors, ce qu’il faut savoir, avant que je réponde à cette question et c’est important pour la suite, c’est qu’entre le moment où j’ai fermé la S.A.R.L dans les jeux vidéos et au moment où j’ai créé la société que j’avais aujourd’hui, la SAS, et encore c’est une des sociétés que j’ai aujourd’hui. Il y a eu un moment où je suis repassé autoentrepreneur, et où je suis reparti de zéro, et j’ai utilisé la seule compétence qui était valable dans le marketing, milieu actuel qui est l’infoprenariat, qui était le montage vidéo pour introduire le marché, et j’étais payé à 5 € l’heure à l’époque en tant que prestataire. Donc, il y a eu une bonne période où j’ai fait le choix de payer pour apprendre, où je montais les vidéos de formation de notre marketeur, etc., et ce qui me permettait d’accéder à ces formations sans avoir à payer 2000 ou 3000 €. Alors, il y a une bonne période qui a duré 2 ans à peu près où j’ai bouffé du pain noir, où j’ai galéré, j’ai ramé pour apprendre, pour monter en compétence petit à petit, jusqu’à avoir les compétences pour faire justement les lancements des plus gros, et créer mon agence. Donc, pour répondre à ta question, je pense que cet ikigai, on ne le trouve pas tout de suite. On a souvent l’impression de l’avoir trouvé, mais c’est souvent basé sur des influences extérieures, ça peut être notre famille, ça peut être les journaux télévisés, ça peut être son entourage. Et très souvent, la raison pour laquelle on fait les choses, celle en laquelle on croit, n’est pas sorti de ce qu’on a l’intérieur. Donc c’est quelque chose qu’on trouve en plusieurs étapes, et pour moi on doit passer par l’échec pour ça. On doit se planter, et c’est quand on échoue, et qu’on recommence, et qu’on y va toujours avec la même énergie, qu’on sait qu’on est dans la bonne voie, qu’on est sur la bonne direction parce que si ce n’est pas quelque chose qui raisonne fortement à l’intérieur de nous, on va forcement abandonner vite. On va forcément passer à autre chose, chercher d’autres projets sur lesquels se lancer. Alors que, si on a vraiment trouvé notre raison, notre pourquoi, il n’y a rien qui pourra nous arrêter. Quoi qu’il arrive, tu peux avoir n’importe quelle tempête, tu continueras à avancer.

Mathieu Vénisse : D’accord. Ça rejoint une autre question que j’avais juste après justement : est-ce qu’il faut obligatoirement toucher le fond pour renaître tel un phénix et atteindre vraiment le succès qu’on mérite ? Je te laisse répondre là-dessus.

Faut-il obligatoirement toucher le fond pour atteindre les cieux (tel le phoenix qui renaît de ses cendres) ?

Gabriel Miquet : Alors, je ne dirai pas qu’il faut, parce qu’il y a des personnes qui réussissent et qui ont le succès sans avoir touché le fond, on ne peut pas dire qu’elles ne le méritent pas. Ca c’est important de le dire, maintenant, je sais qu’à chaque fois que j’ai échoué, qu’à chaque fois que j’ai touché le fond, ça été un niveau d’évolution supplémentaire pour moi en tant qu’être humain et en tant que marketeur, enfin toutes les compétences que j’ai pu acquérir. Et ça m’a aidé à valider des étapes. Tu fais bien de parler du phénix et de la renaissance parce que c’est un peu comme ça que je vois ma vie, c’est un peu comme ça que je me vois aussi. J’ai l’impression de renaître continuellement, d’échouer, de me planter et de mourir et de renaître encore plus fort, et d’ailleurs j’ai fini par le graver dans ma peau : c’est une plume de phénix.

Mathieu Vénisse : en fait, je te posais cette question parce que moi-même, par mon expérience, mais là on n’est pas vraiment là pour parler de moi, mais j’ai cette image aussi quand j’ai touché le fond en début 2017, j’ai eu cette image du phénix qui renaît, et après tout devient plus clair.

Gabriel Miquet : Et souvent, il y a des personnes qui me demandent : « Comment je fais pour garder le cap ? Comment je fais pour garder le moral ? Comment je fais pour avancer toujours ? » Et c’est grâce à ces échecs, parce que tous ces échecs m’ont rendu plus fort à chaque fois, et ce qui fait que quand tu t’es planté un petit peu, ça va. Quand tu t’es planté jusqu’à être à la rue, ça te met un coup, jusqu’à aller au tribunal, et avoir tous les associés sur le dos, c’est encore un notre coup. Et tout ce qui se passe derrière quand tu viens de le dire, ça parait facile. Pourquoi ? Parce que tu as ton échelle, elle est totalement différente, ce par quoi tu bases ta douleur et la difficulté est totalement différent. Une personne qui va naître dans une famille, où tout se passe bien, et qui va avoir des études, de hautes études dans lesquelles tout se passe bien, et qui va réussir son entrepreneuriat derrière, un client qui ne le paie pas, ça va être la fin du monde pour lui. Nous, on s’en fout ! On va trouver la solution, il n’y a pas de problème.

Mathieu Vénisse : Oui, c’est ça, c’est-à-dire que plus ton expérience avance, plus les échecs que tu vas être capable d’encaisser vont être importants. J’ai toujours une image en tête, je ne sais plus où j’avais entendu ça, je crois que c’était une interview de Johnny Hallyday ou quelque chose comme ça, où il expliquait la première fois qu’il est monté sur scène, c’était avec une guitare électrique dans un bar devant un groupe d’amis ou je ne sais plus, il y avait 5 personnes dans la salle. Il a jamais eu autant aussi peur, et qu’aujourd’hui quand il monte, enfin aujourd’hui il est mort, mais quand il montait pour remplir des stades de France, c’était la même peur en fait, il n’y avait pas plus ou moins, il avait même moins peur qu’à l’époque où il jouait devant les 5 personnes. Et voilà, comment est-ce qu’il gère ses échecs ? Comment est-ce qu’il gère ses émotions suivant son expérience ? C’est intéressant cet avis-là qu’il avait donné. On parle beaucoup d’échecs, c’est quoi le plus gros échec que tu aies rencontré et comment est-ce que tu as réussi à te relever ?

Quel a été ton plus gros échec ?

Gabriel Miquet : J’aimerais un petit peu revenir sur cette définition de l’échec parce que je pense que c’est important. Je pense qu’on échoue à partir du moment où on abandonne. Sinon, c’est juste une étape, une difficulté, un challenge vers les objectifs, vers ce que tu veux faire dans ta vie. Je pourrai dire que l’échec de ce studio ça a été le plus gros échec, mais là où j’ai échoué c’est justement dans mon incapacité à abandonner le projet et à passer à autre chose. J’ai voulu sauver le bateau autant que possible, j’y ai laissé ma santé, beaucoup de choses parce que je voulais absolument sauver le projet alors que les associés avec lesquels j’étais ne voulaient pas forcement le faire et voulaient abandonner. Du coup, j’ai écopé autant que possible, je me suis épuisé alors j’aurai dû abandonner longtemps avant, simplement j’avais tellement peur de fermer et de passer au tribunal, etc., que je voulais quand même maintenir le bateau à flot, et je n’aurai pas du, c’était une erreur. C’est là que c’était mon erreur. Par la suite, tous les moments que j’ai vécu ça n’a pas été des échecs, ça était des moments où j’ai fait du split testing dans la vie.

Mathieu Vénisse : Donc pour les gens qui ne connaissent pas le marketing, tu testes une solution, tu regardes si ça marche puis tu la changes un peu, puis tu testes, tu regardes si ça marche puis tu améliores.

Gabriel Miquet : Exactement ! Et après, c’est comme si tu te retrouvais dans un grand labyrinthe, et dans ce grand labyrinthe il y a plein de chemin possible. Et forcement, tu vas éliminer les chemins au fur et à mesure, ceux qui ne sont pas bons, et plus tu vas en éliminer, et plus tu vas avoir des chances de réussir et de trouver le bon. Mais tous ces chemins que tu as éliminés, ce n’est pas des échecs, c’est de la réussite. Tu as réussi à réduire le chemin pour trouver de plus en plus le meilleur. Je ne vois pas forcément l’échec comme on peut le présenter habituellement.

Mathieu Vénisse : On définit l’échec de la même manière, par contre j’adore ton image du labyrinthe, que je n’avais pas. Et là, j’ai l’impression, quand je t’ai posé la question du ikigai, tu sais quand on interview quelqu’un, on imagine toujours sa réponse. Et tu ne m’as pas dit ce que j’attendais, et là tu l’as laissé transparaître dans cette réponse-là. Je vais t’expliquer, tu me dis si tu es d’accord. Quand tu vois la vie comme un labyrinthe où il faut chercher le bon chemin, finalement c’est un peu le principe des jeux vidéos et des jeux d’aventure. Et j’ai l’impression, c’est un peu ce qu’on dit dans l’ikigai, que si on prend chacune de ses passions, donc pour toi les jeux vidéos, la boxe, on va en parler tout à l’heure, on peut, en mêlant tout ça créer un truc un peu unique qui est conforme à sa personnalité, et trouver cette passion, ce feu sacré, sa raison de vivre, cet ikigai on l’appelle comme on veut. Et là, l’exemple que tu donnes avec l’échec, tu as un labyrinthe, tu sais dans un jeu vidéo, on peut forcément le finir sinon il n’y a pas d’intérêt. Ça veut dire qu’il y a forcement un trophée au bout du chemin, et quand tu emploies la métaphore du labyrinthe, ça veut dire qu’il y a forcement une porte de sortie. Donc, c’est une vision très optimiste de la vie, très gamifiée (transformée en jeu) où ce n’est pas réaliste dans le sens où les gens pourraient dire :  » Bah non, je peux crever au coin de la rue, ou je peux réussir », mais c’est optimiste dans le sens où tu dis : « il y a plein de chemins, c’est compliqué, il y a des épreuves, des challenges, il y a des monstres à tuer, qui sont à la fois moi et à la fois l’extérieur, mais finalement il y a une porte de sortie à la fin. » Est-ce que tu es d’accord avec ce que je viens de dire ou je suis parti totalement en live et ce n’est pas du tout ce que tu penses ? Ce studio avorté dans les jeux vidéos, est-ce qu’aujourd’hui il y a une composante des jeux vidéos qui est toujours présente chez toi et qui fait que finalement c’est toi qu’on va avoir pour faire un lancement marketing, qui a la base n’a aucun rapport avec les jeux vidéos on est d’accord ? Mais pourquoi c’est toi le meilleur là-dedans ? Le meilleur au niveau mondial, on pourra en parler, il y a Eben Pagan qui est marketeur américain.

Gabriel Miquet : Un top marketeur américain qui a fait de 100 millions d’euros de vente.

Mathieu Vénisse : Et qui t’a embauché pour faire son lancement c’est ça si j’ai bien compris ?

Gabriel Miquet : Oui c’est ça !

Mathieu Vénisse : Je ne sais pas si vous vous imaginez qui vous avez en face de vous, quand il y a une personne qui fait 100 millions d’euros de chiffre d’affaires et qui embauche Gabriel, qui t’embauche toi pour faire son lancement, déjà ça doit te faire tout drôle puis ça te faire conscience de là où tu es rendu quoi.

Gabriel Miquet : Bah surtout que je l’ai fait patienter pendant plus d’un an !
Donc oui, pour ce qui est de ta vision gamifiée, je suis totalement d’accord avec toi, c’est un grand jeu d’aventure où tu vas gagner des points de talent et tu vas placer ces points de talent petit à petit, au fur et à mesure que tu vas les gagner. Et tout ce que tu fais dans ta vie, tout ce qui tu réussis à acquérir, tu l’as, en ce qui concerne les connaissances, à vie ! C’est la seule chose qu’on ne peut pas te prendre, et ça, ces connaissances, ces compétences, cette expérience, plus le temps va passer et plus ça va te rendre unique parce que tout le monde peut avoir une partie de ton chemin en lui, mais personne ne peut avoir tous les chemins que tu as réussi à acquérir et tous les points de talent que tu as réussi à gagner. Et c’est ça qui fait que, effectivement, ton labyrinthe va être différent, mais aussi les récompenses que tu vas obtenir, le chemin final va être différent. Et c’est en ça aussi que tu vas pouvoir rayonner et faire profiter de tout ça à tout le monde. Je suis complètement d’accord avec toi sur l’image.

Mathieu Vénisse : On a parlé de ton plus gros échec, on a expliqué donc que c’était le studio justement qui se fermait et tout ça, mais tu n’as pas répondu à la 2e partie de la question qui est :  » Comment est-ce que tu t’es relevé ? Qu’est-ce qui a fait qu’un moment, au fond du trou encore une fois, parce que ce n’est quand même pas la première fois dans ta vie on l’a vu ce n’est pas simple, et ce n’est pas la dernière et tu le sais. Et c’est ça le plus important d’ailleurs, je pense que quand on prend conscience que ce n’est pas la dernière déjà, on agit au moment présent. Qu’est-ce qui t’a relevé ? C’est une personne ? C’est un projet ? C’est toi ? C’est quoi ?

Et comment t’es-tu relevé ?

Gabriel Miquet : En fait, ce qui se passe, ça se fait à plusieurs niveaux en fait. Tu échoues, et quand tu échoues ou quand tu prends des tartes dans la gueule, soit physiquement, ou dans la vie ou autre, tu as deux manières de réagir. Soit, tu te mets en boule et t’attends que ça passe, et tu pries en espérant qu’une intervention divine va te sortir de là où tu es. Ça m’est arrivé beaucoup de fois dans mon enfance, dans mon adolescence et au final, je n’ai jamais vu Dieu. Et après, t’as la deuxième solution qui est de te dire : « la seule personne qui peut changer quelque chose dans ma vie, c’est moi » et dans ce cas tu commences à te dire que soit tu vas te concentrer et regarder tes problèmes, et tu ne vas voir que des problèmes. Tu vas avoir un arbre pourri en face de toi, alors que tu peux avoir une forêt magnifique juste derrière, mais tu ne la verras pas, parce que ce problème devant toi va prendre trop de place, et soit tu te dis que le problème il est là. Je ne peux rien y faire, je ne veux pas dépenser de l’énergie autant mentale que physique à visualiser ce problème parce qu’il est là et je ne peux rien y faire. Donc, ce problème je vais le laisser là. Et je me concentrais sur les choses sur lesquelles je peux agir et qui vont arranger ma situation, qui vont me permettre à continuer d’évoluer. Alors ce n’est pas facile, c’est très éprouvant, mais c’est un petit peu comme se forger un corps grâce à la boxe, grâce à la musculation, c’est forger son esprit et son âme, à devenir plus fort, à voir une résistance, une résilience plus importante et optimiser sa pensée et ses actions. Et de cette manière-là, tu vas te relever de plus en plus facilement après. Alors, avoir des soutiens à côté c’est important, j’étais pas tout seul, j’avais la mère de mon fils qui me soutenait et mon fils qui me donnait beaucoup d’amours aussi, et ça, ça aide l’ai de rien. Mais l’état d’esprit qu’il faut avoir pour avancer et s’en sortir et se relever, c’est vraiment prendre conscience que tu es responsable de ce qui t’arrive. Et ça, ce n’est pas facile. Et ensuite, deuxièmement, il y a que toi qui peut changer les choses, et troisièmement, arrête de regarder le problème, cherche la solution.

Mathieu Vénisse : D’accord, quand tu dis que tu es responsable de ce qui t’arrive, jusqu’à quel point ? Est-ce que tu prends la responsabilité de tout, voir même un peu plus, c’est-à-dire, dans certains courants du développement personnel notamment la loi d’attraction, quelque chose comme ça, disent qu’on crée la vie qui reflète nos pensées, etc. Imaginons que ton studio tu le crées, il y a une loi qui passe en France, qui fait que tu ne peux plus développer un projet. Tu prends la responsabilité de cette loi, sur laquelle finalement à priori tu ne fais rien, ou tu lâches-prise par rapport à ça, et c’est quoi cette prise de responsabilité et ou est-ce qu’elle s’arrête ?

Gabriel Miquet : Ça se fait en 2 étapes. 1 ère étape : j’accepte les règles du jeu. Il y a un jeu, le jeu de la vie et le gouvernement a mis en place des règles, la société a mis en place des règles, ton cercle social met en place des règles, tu dois maîtriser ces règles et apprendre à jouer avec. S’il y a une nouvelle règle qui sort, tu actes que cette règle existe. Tu ne peux pas résister donc tu ne vas pas dépenser de l’énergie pour te plaindre contre cette nouvelle règle ou essayer de la convaincre. 2e étape : qu’est-ce que je peux faire moi de mon côté ? Comment je peux réagir ? Comment je peux agir pour mettre à profit cette nouvelle règle et continuer mon chemin ? C’est comme ça que j’agis. Donc je pense qu’on est responsable, pas forcement de tous les événements en eux-mêmes, mais la manière dont on va les percevoir et les actions qu’on va mettre en place et sa manière d’y réagir.

Mathieu Vénisse : D’accord, donc tu es responsable, pas des événements, mais de ta perception que tu as des événements extérieurs. Et tu es responsable du coup des événements que toi-même tu contrôles.

Gabriel Miquet : De tout ce que tu vas mettre en place. Comme je l’ai dit tout à l’heure, tu peux te mettre en boule, te plaindre et aller prier ou tu peux dire :  » Ok, c’est acté, c’est comme ça, c’est la nouvelle règle, pas le temps, je joue les règles et j’avance. »

Mathieu Vénisse : D’accord. Sur penser & agir, en termes de motivation, il y a une phrase que je dis toujours :  » Si vous voulez être motivé sur le très long terme, acceptez que vous aurez des baisses de motivation et arrivez à les gérer », il y a différents moyens pour faire ça. Est-ce que pour toi, alors tu fais de la boxe anglaise, j’ai vu, tu en faisais jusqu’à 6h par semaine parfois, je ne sais pas si c’est encore le cas aujourd’hui, mais ça a été le cas par le passé, est-ce que le sport, la boxe dans ton cas, c’est quelque chose qui va t’aider à gérer les baisses de motivation ou quand tu as une baisse de motivation, tu ne peux pas du tout aller au sport par exemple ? C’est quoi le lien entre l’entrepreneur le porteur de projet et le sport ?

Comment gères-tu les baisses de motivation lorsqu’elles arrivent ? Est-ce que le sport est un bon moyen ?

Gabriel Miquet : Comme tu l’as dit dans mon histoire, j’ai toujours vécu un petit peu en me battant, depuis gamin. Donc le fait de matérialiser ça et d’aller sur un ring face à quelqu’un, et de me dire que je vais me battre avec les mêmes règles que lui, les mêmes armes que lui, déjà c’est quelque chose de rassurant. Je suis dans un cadre particulier qui est le ring, ça, c’est une personne qui ne peut qu’utiliser ses poings, et moi c’est la même chose. Donc là, je me dis que si je gagne, je l’ai mérité et c’est réglo, et si je perds, c’est mérité aussi. Et je peux dire qu’on s’en met des bonnes sur le ring, et qu’on finit toujours avec le sourire, on est toujours pote. Tu vois, ça, c’est quelque chose qui fait du bien déjà. De se dire que dans la vie tu as des coups bas, dans la vie tu ne peux pas tout maîtriser, il y a des gens qui s’en sortent alors que ce n’est pas forcément mérité. Il y a des gens qui devraient s’en sortir et réussir, alors que ce n’est pas du tout le cas parce qu’il y a des aléas. Mais au moins, dans cet univers-là, je sais que c’est au mérite, c’est à l’effort et c’est réglo. Ensuite, il y a le travail physique : le travail physique à la boxe, dans n’importe quel sport je dirai, c’est quelque chose qui te donne de l’énergie, quand tu es fatigué et que tu vas t’entraîner sur un sac de frappes, ou que tu montes sur le ring et tu ressors, tu as gagné de l’énergie, tu es plus en forme qu’avant. Et ça, ça aide aussi à continuer au fur et à mesure. Maintenant, toutes ces baisses d’énergie et ces baisses de morale, ça arrive à tout le monde, simplement je pense que c’est plus facile à gérer quand tu as des responsabilités, quand tu as des personnes qui dépendent de toi. Comme toi, tu as une communauté, tu as des gens qui attendent beaucoup de toi et que tu veux aider ces gens et leur apporter tout plein de belles choses et faire le mieux pour eux. Ton énergie, elle va plus aller dans « j’ai le soutien de ces personnes-là, elles attendent quelque chose de moi, donc je vais faire ce qu’il faut pour me rebooster un petit peu, me remettre en énergie, penser à ces personnes et continuer à avancer avec elles et pour elles. Donc, je pense que ça, ça aide aussi. Et dans nos métiers, en tant qu’infopreneur, en tant que marketeur entrepreneur web, il y a tellement de personnes qui attendent des choses de nous, et on sait qu’on a un impact réel et positif sur leurs vies, ça aide à continuer à avancer, je pense.

Mathieu Vénisse : D’accord, super ! C’est marrant quand tu parles de sport encore, c’est toujours ce vocabulaire du jeu en fait. Il y a un jeu, il y a des règles, il y a ceux qui gagnent et puis il y a un moyen de gagner en respectant les règles et tout, ce qui est vraiment très intéressant.

Gabriel Miquet : Il y a quelque chose que je déteste, c’est l’injustice. Ça a tendance de me faire hérisser les poils là tu vois !

Mathieu Vénisse : Et pourtant, l’injustice elle est partout !

Gabriel Miquet : Elle est partout exactement. Je fais en sorte justement d’être le plus juste possible pour compenser.

Mathieu Vénisse : D’accord. Encore une petite question développement personnel, aujourd’hui tu développes plein de projets, on va en reparler. Tu lances un produit révolutionnaire sur la vidéo, sur le marketing en rapport avec la vidéo sur internet qui va s’appeler SkrinPlay, donc c’est un gros projet. Il y a un crowdfunding avec où les gens peuvent participer de l’argent, etc., sur Ulule et sur Kickstarter. Toi, tu as fait les 2, il me semble ?

Gabriel Miquet : Non non, en fait j’aurai pu, mais ça aurait été une erreur stratégique de ma part parce que j’aurai divisé la tension en deux, même si j’aurai bénéficié des deux communautés, ce n’était pas l’idéal. J’ai choisi Ulule parce que c’est une plate-forme française, et que j’ai envie de soutenir l’économie française, même la société est en France, l’outil est français. Et d’ailleurs j’ai privilégié le développement de l’outil pour qu’il fonctionne en priorité avec les autres outils français comme l’Omnibox ou le SG autorépondeur par exemple.

Mathieu Vénisse : D’accord ! On va reparler de ce projet juste après, je voudrais savoir quand tu choisis un nouveau projet comme celui-là, et comme tous les autres que tu as développé avant, quelle est la place de l’esprit rationnel qui pèse le pour et le contre ? Et quelle est la place de l’intuition qui agit un peu avec ses émotions, un peu avec le plexus ou un peu avec ta plume de phénix que tu as à l’avant-bras ? Comment est-ce que tu gères ça ?

Comment choisis-tu tes nouveaux projets ?

Gabriel Miquet : Je ne peux pas dire que je le gère. Je peux dire que je suis une personne extrêmement intuitive, je suis beaucoup mon intuition. Mon intuition, elle a beau être très présente, elle est quand même basée sur mon expérience et sur mes connaissances. Alors, ça n’intervient pas directement dans ma perception, mais je sais que ça influence quelque chose, et c’est important. Donc, je ressens que mon projet va marcher, je le ressens parce que j’ai le poil qui me dit que voilà, parce que quand j’en parle, je vois tout de suite tous les différents chemins qui se tracent devant moi et toutes les possibilités que je peux développer et tout ce que ça peut apporter en termes de prise de marché, en termes de résultat, en termes de bonheur pour les gens, en termes de plaisir d’utilisation. C’est comme si j’avais une minemap qui se faufilait devant moi, une minemap lumineuse, un peu comme dans le film Trône avec les motos, et je vois tous les chemins au bout et je me dis : « Waouh ! Là ça va être du kiff là ! »

Mathieu Vénisse : Tu débloques un niveau dans le jeu puis tu as la carte qui s’éclaire quoi !

Gabriel Miquet : Oui c’est un peu ça. Du coup, chacun des projets, je me suis dit « Ce serait tellement génial si j’avais un truc comme ça pour moi » ou alors « ce serait tellement plus puissant si je pouvais faire ça ». Et à partir de cette pensée-là, il y a plein d’ampoules qui s’éclairent dans ma tête, plein de petits chemins, et je me dis « Waouh, j’ai une vision précise de ce que je veux », je vois la version finale du projet et après tout ce que je fais moi, c’est mettre les étapes entre la version finale et ma situation présente, et je fais tout pour y arriver. Tu parlais de gamification, bah justement, avec Ludify Me, c’est ce qui correspond le plus mon expérience dans les jeux vidéos. Ce qu’il faut savoir c’est que dans les jeux vidéos, dans la communication, dans les projets marketing, etc., on utilise ce qu’on appelle la gamification. C’est juste des mécaniques psychologiques que l’on utilise pour faire en sorte que le cerveau soit motivé à faire des actions sans que vous n’ayez à lui demander de le faire. Et on l’utilise beaucoup dans les jeux vidéos avec un système d’expérience, de récompense, d’histoire, etc. Mais tout ça, ce sont des mécaniques psychologiques, qui sont uniquement des mécaniques du cerveau qui sont utilisées préprogrammées et scénarisées, agencées dans un certain ordre pour qu’on ait envie d’aller plus loin. C’est pour ça qu’on a envie de finir un jeu, c’est pour ça qu’on a envie d’aller au bout ou d’acheter le suivant ou de monter une compétence plutôt qu’une autre par exemple. Et dans le marketing, c’est quelque chose qu’on faisait déjà, plus ou moins avec simplicité, et dans les lancements de produits c’est quelque chose qu’on faisait à l’origine parce que mettre en place des concours, c’est de la gamification, pour motiver les partenaires. Sauf que j’ai tenu à le pousser, à aller plus loin que ça, d’abord avec les lancements scénarisés, j’ai fait évoluer d’un premier palier. Ce qui m’a permis de créer un scénario, de créer une histoire pour les partenaires et leur faire vivre une expérience, et de placer les actions qu’eux devaient mener, au sein de cette histoire sous forme d’étape. Donc j’ai créé une map de jeu vidéo avec une histoire, une cinématique, j’avais créé des étapes sur la carte et pour chaque étape, ils devaient faire une action. C’était cool, les gens avaient adoré. Mais ce n’était pas suffisant et c’était trop en même temps. Les gens n’étaient pas prêts. Et donc, je me suis dit : « Quand je pourrai utiliser les mécanismes du jeu vidéo, des gamifications, dans le lancement de produit pour les faire monter encore à un niveau supérieur et faire en sorte que tout le monde s’amuse, mais sans que ce soit compliqué. Et c’est là que j’ai créé Ludify Me avec les systèmes de trophée comme sur la PlayStation, et des récompenses qui sont débloquées au fur et à mesure des trophées, trophées qui sont débloqués en fonction des performances qu’on a réussi à obtenir par exemple j’ai réussi à générer 100 inscriptions sur ce lancement. Bravo, j’ai un trophée et une récompense qui va avec. Et j’ai créée un écrin, et cet écrin c’est Ludify Me abrqui permet de déclencher en automatique tous ces trophées dans un univers contrôlé, graphiquement scénarisé aussi et après bien sûr il y a tout le reste su lancement, etc. Mais voilà, je me souviens même plus de ta question de départ, j’ai essayé de continuer à parler.

Mathieu Vénisse : Non, c’est super intéressant parce que je pense que les personnes qui vont regarder cet interview vont décoder aussi ce qu’il y a derrière, c’est-à-dire que justement, cette première question de feu sacré, d’ikigai et tout. En fait, tu cartonnes dans le marketing, mais tu nous parles que de jeu vidéo, c’est ça qui est génial. Moi, le message que j’espère que les personnes qui vont regarder cet interview vont comprendre ce n’est pas qu’il faut faire du jeu vidéo, c’est qu’il faut trouver sa passion, sa compétence à soi, les agréger ensemble et c’est ça qui fait la personnalité unique et c’est ça qui permet à des personnes comme toi d’atteindre le top, le top de leur marché. Il y a Sébastien le marketeur français, l’entrepreneur, son bouquin “Le chemin vers le sommet”, il disait “Vous allez être le premier dans le jeu que vous allez définir, avec les règles que vous allez définir” et ça ne sera pas compliqué d’être le premier. Et quand on écoute des interviews, et j’espère que cet interview en fera partie justement, des gens qui ont atteint le top dans leurs domaines, en fait ils sont premiers dans le monde qu’ils ont créé eux-mêmes. Il faut que les gens qui regardent cet interview comprennent qu’en fait c’est très simple d’être unique, il suffit d’agréger ses forces, ses faiblesses, ses expériences, ses compétences et de créer un truc unique.

Gabriel Miquet : Je vais donner un conseil business par rapport à ça justement, c’est qu’on dit toujours qu’il faut trouver sa niche. Alors, effectivement c’est important de trouver sa niche dans le sens trouver des personnes qui raisonnent avec ce que l’on ait et ce que l’on propose. Maintenant, ce que je conseillerai, c’est de prendre toutes ces compétences uniques que l’on a, et surtout toutes ces compétences qui nous font aimer ce qu’on fait, qui nous font aimer passer nos journées, qui font qu’on ne voit plus le temps passé. Et porter ces compétences uniques dans un business qui fonctionne peut-être déjà, qui génère déjà de l’argent, mais le rendre unique en apportant cette partie de nous, qui nous fera vibrer et qui va nous rendre différents. Et en alliant un business qui fonctionne, qui génère de l’argent, et ce que l’on est et que l’on a d’unique, on arrive à créer un business exclusif. Et je pense que ça, on ne le dit pas assez.

Mathieu Vénisse : Et là on parle de business, je pense, ça peut s’appliquer absolument à tous les projets en fait, pas forcément entrepreneurial, mais n’importe qui, qui aurait un projet quelconque qui compte assez pour lui, il suffit qu’il mette sa personnalité dedans, il ne va jamais perdre sa motivation.

Gabriel Miquet : Regarde, on va prendre un exemple. Je veux faire construire une maison, je pourrai prendre un plan sur internet et me dire que je veux avoir une jolie maison. Ou alors, je peux me dire » je veux vraiment kiffer » et là je vais prendre un plan sur internet, une maison qui est déjà bien construite, et je vais y apporter des touches personnelles. Par exemple, j’adore les steampunk, je vais commencer à mettre un petit peu de cuivre, parce que je trouve ça sympa, et que ce sera plus agréable pour moi d’y vivre au quotidien. J’adore le cinéma, là il y a une cave dans cette maison, où un garage, je n’ai pas de voiture ou je n’ai pas besoin de la mettre dans le garage, et bah je vais transformer ça en salle de cinéma.

Mathieu Vénisse : Tu as introduit ta personnalité partout.

Gabriel Miquet : Oui oui, tu peux avoir une base qui fonctionne, qui est éprouvée, qui est solide, qui peut quand même la rendre unique et la rendre tellement unique que tout le monde va envier ce que tu as. Et comme c’est des compétences que tu auras mis du temps à acquérir comme c’est une personnalité qui t’est propre, ce sera tellement ouf que n’importe qui sera dégoûté de faire la même chose que toi.

Mathieu Vénisse : Je comprends, et ça peut se faire à un tout petit niveau, je me reconnais dans ce que tu dis. Regarde, je vais te montrer, c’est tout con, mais là je ne sais pas si tu vois sur la caméra, mais il y a un petit Sangoku tu vois, derrière tu as une guitare électrique, moi la mienne, je ne peux pas tourner la caméra, mais elle est juste là-bas ma guitare électrique. Là, j’ai une femme avec un pistolet pour me rappeler que parfois, ça peut être dangereux, qu’elles n’ont pas besoin d’arme pour nous blesser. Et en fait, moi j’encourage tout le monde, ton conseil il est juste fou, il est juste génial, même sans parler de construire ne maison ou de faire un projet business ou autre, il y a des petits trucs chez vous qui marquent votre personnalité, votre histoire. J’en ai partout chez moi, il y en a vraiment, j’ai juste en dessous une mini-console que j’ai construite moi-même parce que je suis un fan de jeux vidéos aussi, où dessus il y a 17 000 jeux, de méga drive, etc. Bah voilà, je te dirai comment on fait ça si tu ne sais pas, mais c’est très simple à construire, mais bref, tout ça pour dire aux gens, allez au bout de vos rêves. Moi j’ai passé un temps fou à pimper mon appart, pour qu’il me corresponde à moi, et toi j’ai l’impression que c’est pareil chez toi, tu as pleins de trucs tout petits.
Il faut que les gens voient leurs projets, leurs business, leurs vies comme ça en fait, une agrégation de ce qui les construit et de ce qui les forge. J’adore vraiment cette vision, c’est super ! Juste en 5 minutes, avant de passer aussi à la présentation du projet, qui est quand même un gros projet que je veux que les gens en entendent parler et voient ce que c’est, si ça peut intéresser certaines personnes de mon audience. On parlait de l’intuition, tu as dit l’intuition du coup, et après tu es parti dans l’explication d’autre chose avec le jeu et j’ai adoré ça, c’est pour ça que je t’ai laissé parler parce qu’on voyait encore que le jeu était présent. L’intuition pour toi c’est donc quand les poils se hérissent, c’est ce que tu as dit tout à l’heure. Est-ce que c’est encore plus fort que ça ?

Gabriel Miquet : C’est plus fort !

Mathieu Vénisse : Il y a beaucoup de gens qui se demandent ce que c’est que l’intuition, vraiment si tu peux essayer de décrire au mieux ce que c’est l’intuition chez toi, au terme de ressenti, pas forcement quelque chose de rationnel. Comment tu le vis ? C’est quoi ?

Que penses-tu de l’intuition ?

Gabriel Miquet : Il y a plusieurs niveaux, donc tu as déjà les poils qui se hérissent quand tu penses à un projet, c’est que tu as la révélation et tu dis « Waouh, il y a un truc énorme qui se passe ». Après, la deuxième étape c’est : je vois les vagues d’influence sur l’avenir que va générer ce projet. Une vague d’influence c’est un petit peu comme quand tu prends un petit caillou, tu le laisses tomber et tu as des vagues qui s’écartent de plus en plus. Et ces vagues-là en fait, elles sont générées par cette idée, ce déclic que tu as eu qui vont générer un projet, et qui va changer l’avenir des gens, qui va changer ton entourage. ET c’est l’influence que tu vas avoir en rayonnant grâce à ce projet. Et j’arrive à percevoir l’influence, donc ces vagues positives sur mon avenir et sur peut-être l’avenir du marché, etc., et dans ces vagues, j’ai tous ces chemins qui se dessinent devant moi comme je disais tout à l’heure, avec toutes les possibilités et les manières différentes d’utiliser, etc. C’est assez complexe en ressenti et c’est assez simple en même temps. Et quand tu te laisses guider par rapport à ça, quand tu arrives à lâcher prise par rapport à ça et plutôt que d’être toujours dans quelque chose de rationnel à faire des business plan, des études de marché, étude 41:20, etc., et que tu perds un temps fou et que tu as quelqu’un qui sort la même chose parce que tu auras pris trop de temps à y penser, bah tu vois, ce n’est pas le même niveau.

Mathieu Vénisse : C’est dingue, tu connais ce bouquin ? Je viens de le prendre sur ma table parce que je l’ai acheté il y a pas longtemps. C’est de Etienne Klein, Albert Einstein, Comment Je Vois le Monde. Albert Einstein expliquait que pour réussir, ce n’est pas compliqué, sa différence à lui c’est qu’il faisait ce qu’il appelait des expériences de pensée. Et qu’au lieu de penser juste à son projet, et lui dans ses expériences de pensée, il disait « Si je développe ça et que j’y arrive, qu’est-ce que ça va influencer sur 5 ans, sur 10 ans, sur 1 an, sur 2 moi, etc. ». Il regardait toutes ces influences-là, il disait qu’en pensant comme ça, tout devenait simple en fait.

Gabriel Miquet : Oui, c’est vrai.

Mathieu Vénisse : Bah tu vois, tu as le même discours qu’Albert Einstein. C’est assez marrant, je t’invite du coup à regarder ce bouquin si ça t’intéresse.
Alors maintenant tu développes un outil web qui va révolutionner, alors je n’emploie pas le mot « révolutionner » à la légère, je suis dans le groupe bêta on va dire, on regarde un petit peu ce que tu fais, le développement du projet, ça s’appelle SkrinPlay, ça va s’adresser à toutes les personnes qui développent un projet sur internet, qui veulent utiliser la vidéo dans leur marketing. Alors, utiliser la vidéo dans le marketing, c’est juste indispensable depuis 2, 3 ans donc c’est encore plus indispensable aujourd’hui. En quoi cet outil révolutionnaire, est-ce que tu as des démos à nous montrer ? Qu’est-ce que c’est ?

Quel est ton nouveau projet ? Comment le suivre et t’aider ?

Gabriel Miquet : Alors, SkrinPlay, à la base ça ne s’écrit pas comme ça, mais c’est le mot anglais qui veut dire « scénario ». Et donc là, ça va prendre son sens avec l’outil. Cet outil c’est un outil vidéo, mais pas seulement, c’est un petit peu donné de super pouvoirs à vos vidéos. En gros, je suis parti d’une réflexion là aussi, assez simple, c’est, j’en ai marre de me taper des pages de capture à la rallonge, des pages de vente à rallonge, surtout quand je suis sur mon téléphone mobile et que je regarde une vidéo, c’est en plein écran, je n’ai pas envie de sortir de la vidéo et de défiler la page. En général, quand je finis la vidéo, je ferme la page. Et j’ai constaté que c’était un comportement très courant, et on sait aussi que de plus en plus de personnes vont se connecter quasi exclusivement depuis leurs mobiles pour aller voir internet. C’est la tendance en tout cas 2019, 2020. Et là, je me suis dit « mince, on passe à côté de pleins de personnes qui sont intéressées par ce qu’on fait et qu’on pourrait aider parce qu’elles n’ont pas accès aux informations, du fait qu’elles ferment la vidéo une fois qu’elles l’ont vue. » Alors je me suis dit : « si tout se passait à l’intérieur de la vidéo ? Si on n’avait plus jamais à fermer la vidéo, mais continuer à rester dans cette vidéo, et de la même manière que dans un jeu vidéo, pouvoir continuer à évoluer dans l’univers. Sauf que là, on ne pourrait pas le faire en 3D, mais on continuerait à suivre un scénario justement. Je me suis dit : « Qu’est-ce que j’aurai besoin en tant que marketeur de faire dans une vidéo ? », et je me suis dit : « Si je n’étais pas marketeur, et si j’étais plutôt en cinéma, qu’est ce que j’aurai besoin de faire pour augmenter les capacités de cette vidéo ? » Alors, j’aurai besoin de capturer des gens, donc de mettre un formulaire de capture à l’intérieur de la vidéo. J’aurai besoin de mettre un formulaire de paiement, de pouvoir les faire payer dans la vidéo. J’aurai besoin de leur donner la possibilité de choisir leur scénario, je regarde un film, à un moment le héros est en face de moi, Dare Devil par exemple. Et Dare Devil, quand on connait le personnage, on sait qu’il est un peu torturé, il peut faire le choix, ou d’attaquer le méchant ou de sauver la petite en danger juste à côté, ou de s’échapper et d’aller se soigner parce qu’il est blessé. Et bien, en tant que spectateur, si je pouvais faire le choix de ce que va faire le héros, je deviendrai le héros. Et si je deviens le héros, ça va être beaucoup plus immersif, je vais prendre beaucoup plus de plaisir, je vais ressentir plus profondément, plus intensément tout ce qui se passe à l’intérieur du film. Et le scénariste, le réalisateur auront tellement plus de choix plutôt que de se torturer à dire : « je vais choisir cette action parce que je pense que c’est la meilleure, mais j’aurai bien aimé qu’il fasse ça », pas de problème ! Tu prends ce qui me plaît et tu fais les deux. Et c’est le spectateur qui va regarder ton film, et qui va regarder 2, 3, 4 fois pour regarder tous les scénarios. Tu joues avec la vidéo, tu vis la vidéo.

Mathieu Vénisse : D’accord. De là, est né SkrinPlay qui est un outil marketing, donc pour essayer de faire plus de ventes, mais en faisant en sorte que le spectateur devienne l’acteur et le réalisateur du film publicitaire on va dire, c’est ça ?

Gabriel Miquet : Pas seulement, parce que tu peux utiliser aussi pour une websérie ou un vrai film, ça fonctionne aussi. Simplement, récemment tu dois le savoir, YouTube a fait une mise à jour et on se retrouve avec des pubs un peu partout et dès que tu mets la vidéo sur pause, on te propose des suggestions de vidéo et tu peux avoir la vidéo de tes concurrents pendant que quelqu’un regarde une vidéo de vente. Franchement, là quand tu t’es investi et que tu as créé plein de vidéos, tu as tout mis sur la plate forme, tu te dis : « Mince ! », tu te sens trahi. Et donc, je me suis dit en même temps, je vais héberger les vidéos, et je vais permettre à tout le monde de les diffuser avec la même qualité que YouTube, donc ça veut dire avec une résolution qui s’adapte en fonction de la connexion de l’utilisateur, etc., sans pub et protéger contre le téléchargement contrairement à YouTube. Ça, c’est la base. Après je me suis dit que je vais mettre les superbes pouvoirs avec le formulaire de capture, avec les boutons interactions, avec le formulaire de paiement, etc. Ce qui fait que l’outil est né, il n’est pas encore au top de ses capacités parce que la campagne de financement est en cours et qu’il faut des sous et voilà ! Plus les gens vont contribuer, et plus je pourrai augmenter les capacités, mais l’outil existe déjà. Et d’ailleurs, en exclu, je vais te montrer quelques images de l’outil. Alors attention, parce que normalement je fais un webinaire jeudi pour montrer l’outil, et je ne vais pas le montrer avant, donc je vais vous montrer ça.

Mathieu Vénisse : Mais la vidéo sera diffusée après le webinaire donc ça va.

Gabriel Miquet : Donc là, je vais te partager ça, tu veux qu’on partage l’écran sur Skype ?

Mathieu Vénisse : Vas-y.

Gabriel Miquet : Alors, là comme tu vois, on est sur l’outil, je ne vais pas tout montrer, je veux juste faire un rapide tour d’horizon. Pour ça, il y aura le live, le webinaire qui ne sera peut-être pas pour le moment sur la vidéo, je ne sais pas on verra. Donc là, je suis sur la liste des vidéos, j’ai déjà uploadé et là on voit donc les miniatures, là c’est normal qu’il y en ait pas parce que je n’ai pas créé de miniature encore, et je vais vous montrer un outil qui est génial, qui va vous permettre de créer vos miniatures sans Photoshop, et ça, c’est chouette. Donc, j’ai uploadé ma vidéo, ça veut dire que je l’ai fait passer sur mes serveurs, il suffit d’aller ici pour ajouter une vidéo. Et en gros, mes serveurs ont fait le calcul pour créer les qualités intermédiaires de cette vidéo afin que les personnes qui regardent votre vidéo ne soient jamais bloquées et que ce soit la qualité qui s’adapte en fonction de leurs connexions, comme le fait YouTube. Je vais rentrer dedans, donc « éditer » et là on a plein d’options, il y en aura plus après par la suite, avec l’évolution de la campagne de financement. Mais voici l’idée, on peut personnaliser absolument toutes les couleurs, on peut personnaliser le logo aussi, votre logo et vous choisissez dans quel coin de l’écran vous le mettez, vous pouvez le caler au pixel près, définir si on affiche le logo tout le temps ou uniquement quand la souris passe sur la vidéo, un peu comme avec YouTube. Et donc, on vient à la vignette. Là, je n’ai pas configuré de vignette, et on sait qu’une vignette c’est important, mais bon, on n’a pas Photoshop et on ne sait pas forcément comment créer une vignette. Et on se balade dans la vidéo, on choisit une image, je choisis celle-là par exemple, là j’ai fait une vidéo à l’époque où j’avais le nez cassé, à cause de la boxe justement, pour montrer qu’on peut passer en vidéo même si on est amoché, même si on a une sale tête. Le principal c’est de faire passer le message. La morale étant « même si vous avez un petit bouton, arrêtez de vous donner des excuses et passez en vidéo ». Et là, on fait « visualiser l’image », je vois ici en grand que c’est celle que je veux, je fais « enregistrer les modifications », et ici la vignette viendra se configurer dès que ce sera acté. On est encore sur la version bêta, quand la version sera terminée, ça s’affichera directement et on aura la vignette tout de suite instantanément. Je viens ici, donc j’ai les boutons de contrôle, je peux choisir ce que je veux afficher là sur ma vidéo par exemple, contrôle visible au chargement, je vais le laisser pour qu’on le voie. Afficher le logo Play, je fais décocher au fur et à mesure, je vais enregistrer voilà. Ici, le logo play est parti, je l’ai décoché, je peux décider d’enlever la gestion du volume ici. Le choix de la qualité qui est ici, je peux l’enlever et je peux simplifier mon lecteur après ou ne pas afficher directement la barre. À la fin de la vidéo, je peux relancer en boucle, recharger la vignette de départ qu’on a choisi ici ou mettre en pause à la dernière image. Et là, l’auto play, et bien, en gros on peut aller jusqu’à détecter automatiquement le navigateur sur lequel est lue la vidéo, et mettre la lecture automatique si jamais le lecteur le supporte avec le son ou sans le son pour Chrome par exemple. Mais là, on vient sur quelque chose de technique, on peut partager la vidéo et tout configurer, on peut mettre des boutons interactions comme on a pu en parler, voilà c’est un bouton de test. Et donc on peut voir dans la vidéo, donc là c’est de 21 secondes à 60 secondes, on va avancer un petit peu dans la vidéo. Et voilà le bouton est apparu à 21 secondes comme prévu, ici de 21 à 60 secondes, et si je clique dessus, j’irai bien sûr sur la page où je veux mener dans la vidéo, où je téléchargerai le document, peu importe. Formulaire de capture, vous pouvez générer des inscriptions où vous voulez, ça, c’est super chouette, et en plus c’est ultra personnalisable. Donc, on peut activer les champs qu’on veut, on va activer le champ prénom, redirection après validation, ça on choisira. Ce qui est chouette, c’est qu’on peut choisir l’autorépondeur, le configurer par exemple, je prends mon SG autorépondeur ou mon Learn Email, et de suite ici, j’ai toutes mes listes. Si je choisis « Halloween » par exemple, et bien les personnes vont arriver directement sur cette liste, pas besoin d’aller créer un formulaire dans l’autorépondeur, de récupérer le code, etc., ça se fait tout seul, c’est automatique. Je visualise le rendu. Et ici, vous voyez, le formulaire ne prend pas tout, c’est volontaire que le formulaire ne prenne pas tout l’écran parce qu’on a tendance à dire « Inscrivez-vous sur le formulaire ci-dessus, ci-dessous, à gauche, à droite », et on peut jouer avec ça et on fait un peu ce qu’on veut. Là, j’ai configuré en haut, mais si je veux je peux le mettre à droite. Donc là, après ça va être mis à jour et ça va prendre tout l’écran ici et ce sera centré, il y en a encore sur le bêta. Et si je veux, je le mets en bas. Et ça, c’est chouette, là on a tout configuré, on peut aller très loin dans la personnalisation. Et pour l’intégrer, c’est tout simple, soit vous copiez le code ici avec le bouton là, vous n’avez qu’à le coller sur votre page, soit vous n’avez pas de site, pas de page, vous copiez ce lien, vous allez dans le navigateur, vous le collez, et là vous avez une page qui est créée en automatique pour partager votre vidéo. Et, ce qui est écrit ici c’est juste le titre de la vidéo que vous aurez choisi. Vous voyez, c’est hyper simple à utiliser.

Mathieu Vénisse : Ok, bon merci beaucoup pour la démo Gabriel. J’espère que ça a parlé aux gens qui ont regardé, comment est-ce qu’on peut t’aider, il y a un crowdfounding, sur ulule et tout ça… Comment est-ce que ça se passe ? Est-ce qu’il y a des cadeaux pour les personnes qui participent ? Quels sont les avantages à participer à ce truc ?

Gabriel Miquet : Alors, il y a une page effectivement qui présente tout le projet et sur laquelle j’ai mis un petit peu tous les détails, le pourquoi, le comment et les niveaux de développement, et avec quels outils ça pourra se pluger, interagir, et j’ai prévu donc une série de contre partie parce que si vous contribuez, forcément ça va vous donner des avantages, mais ça va surtout m’aider à donner vie à ce projet plus vite et à l’amener beaucoup plus haut pour que tout le monde bénéficie de plus d’options dès le départ. Pour ça, je ne peux être que content et avoir beaucoup de gratitude pour ça. Donc j’ai mis plusieurs niveaux de contribution, et donc plusieurs niveaux de contre partie pour vous récompenser, donc il y a des formations. Je mets toutes mes formations en contrepartie dans le crowdfounding et il y en a pas mal, il y a un programme qui fait 12 mois à raison de 5 jours/semaine, autant vous dire qu’il y a de quoi faire. Quand on a ça, on maîtrise tout, on sait même faire des lancements comme moi.

Mathieu Vénisse : Quand tu parles de lancement depuis le début, c’est pour les gens qui voudraient lancer leurs formations sur internet, vendre sur internet.

Gabriel Miquet : C’est ça. Et faire des lancements après, un peu plus tard avec de l’expérience et plus de notoriété à des centaines de milliers d’euros. Mais on part quand même du début pour qu’on sache comment démarrer et expliquer quel est l’état d’esprit de l’entrepreneur aussi. Après il y a des mois d’abonnement de l’outil, qui sont à 47 € au lieu de 67 € avec un tarif à vie pour toutes personnes qui contribueraient à hauteur d’un mois d’abonnement, garantie à 47 € il n’y aura plus jamais d’augmentation.

Mathieu Vénisse : On te donne 47 € pour t’aider à développer le projet, et toi en échange tu dis « l’outil sera à 47 € par mois pour vous à vie, même s’il va sortir à 67, et même s’il augmentera par la suite sans doute ».

Gabriel Miquet : Exactement. Et après, j’ai mis aussi, comme j’ai mon agence de web marketing, des prestations à un tarif hyper bas, je peux même créer des vidéos de contenu pour les formations des personnes qui contribuent, ou des vidéos de contenu pour leurs chaînes YouTube, etc., et après ils en ont les droits et ils en font ce qu’ils veulent. Donc, il y a plein de choses, plein de niveaux de contribution parce que je devrais aux personnes qui m’ont soutenu l’avancée du projet et son niveau de développement.

Mathieu Vénisse : D’accord, donc pour toutes les personnes qui voudraient ne serait-ce que découvrir le projet ou alors mieux y contribuer, vous avez bien entendu un lien dans la description de cette vidéo ou en dessous, au-dessus ça dépend si vous êtes sur YouTube, sur Facebook, etc. Mais normalement, si vous cherchez vous allez trouver, ce n’est jamais trop compliqué de trouver les liens donc je mettrai des liens vers la page d’Ulule, je mettrai aussi un lien vers le site de Gabriel où vous pouvez retrouver toute son histoire, son agence, ses prestations, ses produits, ses outils, etc. Voir que tout ce dont on a parlé dans cette interview, ce n’est pas faux, bien entendu que ça existe vraiment. On a aussi la chance d’avoir vu tout ce que tu as fait dans ta vie, d’arriver à un point où il y a quelque chose qui est en train de se faire, et ça, c’est quand même génial, on n’en parle pas dans le vent, il y a vraiment un projet qui est en train de se lancer, il y a vraiment un truc. Vous pouvez allez le voir, vous pouvez allez voir le projet sur Ulule, alors ça dure que 30 jours donc après il faudra y aller pendant que ça y est, j’imagine qu’il y a des archives sur Ulule ou autre, enfin le lien ne mènera pas nulle part non plus. Enfin, vous verrez que ça a existé suivant, si vous regardez la vidéo après ou pendant ou avant, et ça c’est important pour moi qu’on parle de vraie chose et qu’on ne soit pas en train de faire les 5 phrases inspirantes de Steeve Jobs. Ca ne veut pas dire que ce n’est pas des bons conseils, ça veut dire que là on est dans l’histoire inspirante de Gabriel, qui est encore en train, aujourd’hui de refaire, et puis quand tu fais un outil comme ça, tu repars d’une certaine sorte de zéro, même si tu as toute ton expérience, même si tu as aujourd’hui une équipe, tu as de l’argent, un peu plus en tout cas qu’avant, et que tu peux développer ça. Tu pars quand même de zéro, c’est toujours une prise de risque.

Gabriel Miquet : Et d’ailleurs, tu as vécu ce redémarrage à zéro dans le groupe Facebook où j’ai fait participer les membres du groupe à la création du logo par exemple, où j’ai récupéré des avis, où j’ai beaucoup échangé et ce qui a permit d’avoir le logo SkrinPlay que vous allez voir, en fait je ne l’ai pas créée tout seul, je l’ai créée avec toutes les personnes qui étaient présentes dans le groupe et qui ont contribué et il y a eu du monde. Donc, je pense que c’est bien aussi de dire que, même si on a une belle idée et même si on a envie de créer ce quelque chose, on peut faire participer une communauté, faire participer des gens parce que c’est une intelligence collective, que c’est important, il y a des choses auxquelles on ne va pas penser, et si en plus, on interagit avec des personnes qui soient intéressées par utiliser ce qu’on va créer, autant y mettre la contribution, ça fera plaisir à tout le monde.

Mathieu Vénisse : Et d’ailleurs, ça a aussi donné naissance à cette interview vu que tu as appelé aux interviews dans le groupe et moi j’ai répondu puisque je trouvais ton histoire très inspirante et le projet bien sûr, ça peut intéresser aussi des gens qui veulent entreprendre sur internet.
Merci beaucoup Gabriel pour cette interview, de t’être confié, de n’avoir aucune barrière quand tu racontes ton histoire, qui n’est pas forcément simple à raconter quand on la voit de l’extérieur en tout cas, comme tu l’as vécu, j’imagine que tu as plus de facilité à raconter des choses compliquées. Est-ce que tu as quelque chose à rajouter ou est-ce que tout est bon pour toi ?

Gabriel Miquet : Bah déjà, merci à toi parce que ça me fait plaisir qu’on passe un peu de temps ensemble, c’est tellement rare. Merci d’avoir présenté les choses aussi bien, et d’avoir réussi à faire passer le message, le message qui est, c’est pour ça que j’ai posté mon histoire, ce n’était pas pour mettre en valeur mon égo ou quoi que ce soit, c’était pour bien pour que les gens qui regardent cette vidéo se disent « Ok, j’ai une baisse de motivation, j’ai une galère, mais ce n’est pas grand-chose par rapport à ce que je pourrai réellement vivre si les choses allaient mal. Et aujourd’hui, je peux moi-même changer les choses et il y a que moi qui peut le faire. Donc, si je veux avancer, si je veux réussir, j’ai juste à décider de réussir et à faire ce qu’il faut ». Et ça c’est important, et je suis toujours super heureux à chaque fois qu’une personne qui a vu ma vidéo me dit : « Merci j’ai compris, maintenant j’y vais ». Voilà, et tu aides à faire passer ce message et donc merci !

Mathieu Vénisse : Merci à toi ! C’est vrai que le message de Penser & Agir, je ne sais pas si tu connais le nouveau slogan qui a émergé il y a 1 an de Penser & Agir, Penser & Agir il y a une approche qui est défendue qui s’appelle le développement personnel par l’action et il y a un slogan, qui s’appelle « Un seul choix pour tout changer » que je respecte, que je répète un peu partout. J’ai toujours dit moi si je fais ça et si je fais ça pendant 40, 50 ans encore, ça fait depuis 2012 que je fais ça depuis aujourd’hui, donc 6 ans déjà que je fais ça. J’ai la seule chose que je veux faire passer aux gens c’est qu’un seul choix peut tout changer dans leurs vies, mais qu’il faut le faire ce choix, et c’est le truc le plus difficile. Et je crois qu’on a plus d’une heure d’interview et en fait, il y a 2 leçons que je retiens de cette interview c’est trouver votre feu sacré en agrégeant vos compétences, vos passions, vos trucs qui font que vous êtes unique et même si vous n’arrivez pas à comprendre en quoi ça peut vous servir, en fait ça va vous servir. Et c’est tous ces échecs, tous les trucs qu’on voit en mal qui sert, et une fois qu’on a trouvé ça, c’est là le plus compliqué, c’est faire le choix, c’est prendre la décision d’actionner cette chose et d’y aller. Et j’espère que cette interview fera prendre la décision à certaines personnes de passer à l’action qui est le maître mot de Penser & Agir, le maître mot de tout ce que tu nous as partagé dans cette interview. Merci beaucoup, je crois que c’est une belle morale que tu nous as donnée sur la fin, j’avais énormément de sujets encore, je voulais aborder les métaphores dans matrix et tout ça parce qu’il y a plein de choses aussi. Je sais que tu as l’air très friand de matrix, de Morpheus, de tout ça, parlez de la part des rêves de l’imagination. Peut-être que ça donnera une autre interview plus tard je ne sais pas, pour un autre projet. On se rencontrera et la prochaine on la fera en vrai, en physique. Merci beaucoup, ça m’a fait vraiment plaisir, je te souhaite toute la réussite que tu mérites pour SkrinPlay, mais tu n’as pas besoin de mon souhait pour réussir parce que tu te suffis à toi-même et ça se voit et ça se ressent. Merci à tous aussi d’avoir suivi cette interview, si vous n’êtes pas encore abonné à la chaîne de Penser & Agir, cliquez sur le bouton s’abonner juste ne dessous de cette vidéo, n’oubliez pas de mettre un petit pouce en l’air comme Gabriel vient de vous montrer, n’oubliez pas d’activer la petite cloche pour être notifié à chaque fois qu’il y aura une nouvelle vidéo. Moi je vais finir dans la lumière de mon appartement, le soleil m’attaque, mais bon, c’est très bien de s’exposer au soleil, ça c’est aussi une des techniques importantes. Donc inscrivez-vous, suivez-nous, suivez Gabriel, participez au projet sur Ulule si ça vous intéresse, si vous êtes entrepreneur sur internet, si l’histoire de Gabriel vous touche, si vous voulez juste l’aider. Parfois il y a des gens aussi qui ont juste envie d’aider quelqu’un qui se bouge et qui fait changer les choses, donc vous pouvez le faire, n’hésitez pas non plus à le contacter. Gabriel répond. Tu es quelqu’un d’accessible, même si tu mettras parfois du temps à répondre parce que tu es très occupé, c’est normal, mais sur internet, on est quand même des rares entrepreneurs à être très proche de leurs communautés, pas que de leurs clients, les prospects, on répond partout, c’est la nouvelle mouvance d’entrepreneur, c’est très important de le dire donc on est accessible. Gabriel est accessible, je suis accessible, et la plupart des bons entrepreneurs sont accessibles. Merci à tous d’avoir vu cette longue interview, j’espère que ça vous a plu, si c’est le cas, mettez un commentaire aussi pour me le dire, pour m’encourager à créer d’autre interview avec des entrepreneurs inspirants comme Gabriel, et moi je vous dis à très bientôt, dans la prochaine vidéo. Ciao !

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A propos de l’auteur

Après avoir obtenu mon Master en Sciences à l’Université de Nantes en 2009, je travaille pendant 4 ans en tant qu’ingénieur d’études auprès des plus grands noms français de l’aérospatiale, du nucléaire et du militaire. En février 2012, alors que je ne trouve plus aucun sens dans mon métier, je crée Penser et Agir. C’est ainsi que je renoue avec mes passions : la psychologie, le développement personnel et l’entrepreneuriat. J’adapte à la psychologie et au développement personnel la logique et la structure des raisonnements que j’ai acquis en tant qu’ingénieur d’études pour créer ma propre approche : Le développement personnel par l’Action. Aujourd'hui, Penser et Agir, c'est plus de 100 000 visiteurs par mois, plus de 150 000 abonnés à la newsletter et plus de 3 000 personnes qui m'ont déjà fait confiance en suivant mes programmes en ligne. Pour en savoir plus : Qui est Mathieu Vénisse ?

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