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Alexis Santin : Quels sont les secrets de la performance à haut niveau ? (Interview)

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Alexis Santin est coach en performance depuis 2009. Il aide les entreprises, les dirigeants, les entrepreneurs et les joueurs de tennis à réaliser leur vision le plus rapidement possible.

Comme il aime le dire : « Je tape dans l’inspiration profonde pour rendre mes clients invincibles et « limitless ». »

Alexis Santin est le fondateur du site Internet « Nouvel Homme » ainsi que de nombreux programmes en ligne autour de la performance à haut niveau. Il développe actuellement son mastermind “Nouvel Homme” dans lequel il aborde, entre autres, des aspects de “biohacking”. Son approche tourne principalement autour de la « psychologie de l’ombre », approche qui consiste à comprendre et dépasser ses parts d’ombres.

Les questions que j’ai posées à Alexis Santin lors de cette interview :

  • Quelle est ta vision de la performance ?
  • Peux-tu donner quelques clés simples à appliquer pour les personnes qui regardent cette interview ?
  • Quel est ton plus gros échec ? Comment as-tu remonté la pente ?
  • Quel est ton plus gros succès ? Qu’est ce qui a fait que tu as réussi selon toi ?
  • Qu’et-ce que le biohacking ? Peux-tu donner quelques clés simples à appliquer pour commencer ?

Pour suivre Alexis Santin :

Transcription textuelle de l’interview

Mathieu Vénisse : Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle vidéo. Aujourd’hui j’ai le plaisir d’interviewer Alexis Santin. Salut Alexis !

Alexis Santin : Salut Mathieu !

Mathieu Vénisse : Alors, Alexis Santin, tu es coach depuis 2009, là on fait l’interview en 2018 donc ça fait 9 ans déjà que tu es coach. Tu vas nous raconter ton histoire toi-même, mais juste pour te présenter à mon audience, tu aides les entreprises, les dirigeants, les entrepreneurs et même les joueurs de tennis à « performer » on va dire, à réaliser leurs visions, et à aller, même je dirai, au-delà de ce qu’ils pensent possible. Ton truc à toi, c’est la performance. C’est ça ?

Alexis Santin : Oui exact ! C’est d’utiliser n’importe quel outil que ce soit les thérapies, donc je suis un grand fan d’utiliser les thérapies, mais pas que pour les gens malades, mais dans la performance. Comment utiliser ces outils-là ? Quelle est la place des émotions,de biohacking, qui est le fait de, comment est-ce que mon corps, les aspects de l’environnement vont avoir un impact sur mon énergie ? Sur mes relations avec les autres ? Sur mes performances ? Et voilà, d’utiliser plein de choses, de la nutrition à la psychologie, au travail de l’ombre, pour être plus performant et aider souvent des entrepreneurs, qui vont être très intéressés par ça, des sportifs, des tennismen surtout !

Mathieu Vénisse : D’accord, il y a déjà plein de mots clés qui arrivent dans cette interview, on va en parler, on a entendu le travail de l’ombre, le biohacking. J’adore aussi ta vision de la thérapie, c’est vrai qu’en France on considère que ceux qu’on donne de thérapie, c’est un gros mot, c’est pour les gens malades ou qui seraient en dépression. Alors qu’en fait, pas du tout, on peut s’améliorer quand on va bien. Superbe bonne vision ! Tu as fondé de nombreux sites internet, de nombreux programmes, le premier c’était donc le site « Nouvel Homme », ensuite tu as fait l’Académie à Tennis tactique pour aider les joueurs de tennis à atteindre un haut niveau. Ensuite, tu as plusieurs programmes qui s’appellent « Vendez votre savoir plutôt pour les entrepreneurs qui voudront avoir des entreprises sur internet et vendre des formations en ligne », « Majors de Promotion » pour les étudiants, « MasterMind Junior », « L’école des guerriers de l’ombre » dont on va aussi reparler et aujourd’hui tu développes un nouveau MasterMind qui s’appelle le « MasterMind Nouvel Homme », et dedans tu introduis un petit peu ces notions de biohacking, dont on va reparler dans cette interview. Et tu abordes dans ton approche aussi ce que tu appelles la psychologie de l’ombre. Donc, ça va être un peu toutes les grandes thématiques de cette interview et juste avant de commencer, je suis curieux, j’aimerais savoir comment tu es arrivé à t’intéresser à tout ça ? Ce n’est quand même pas le parcours le plus standard qu’on peut voir chez les « gens normaux ». Qu’est-ce qui t’a emmené là et comment ça se fait que tu sois rendu aujourd’hui à faire ça ?

Qui est Alexis Santin ?

Alexis Santin : Alors j’ai suivi ma vie normalement, jusqu’à ce que j’ai eu mon diplôme d’ingénieur. Après on m’a dit : « voilà, c’est bien, tu vas travailler, tu vas être heureux et tout ça », et j’ai commencé à travailler et je sentais que c’était nul, et j’ai commencé à me poser des questions, j’ai voulu voyager, je travaillais 1 an à Milan. Le chef de service à l’époque me dit : « ah tu veux voyager. Bah on a un poste à Milan », et puis je faisais la même chose en italien. Bon, c’était cool, c’était en Italie c’est génial, mais non je voulais autre chose. Qu’est-ce que je voulais faire de ma vie ? Pour ça, je suis parti en Australie, et là-bas en vivant en Australie, ok je vais apprendre l’anglais et je vais lire des bouquins. J’ai lu les bouquins du personal MBA, très à la mode à l’époque et qui sont on va dire, tous les livres à lire pour avoir l’équivalent d’un MBA, d’un Master en Business Administration. Et en les lisant, savoir ce qu’on va faire, comment se vendre, etc. Et là-bas je travaillais comme serveur en Australie, j’étais très concentré, je ne veux pas traîner avec les Français, je veux apprendre l’anglais, je vais à la bibliothèque, je vais lire les bouquins, etc. Et au fur et à mesure, on est entré comment dire, aligné sur ça quoi, en étant très clair, et bien on a un peu la loi de l’attraction, tout d’un coup ce qui se passe, tu rencontres les gens qu’il faut quoi ! Donc je travaillais, j’étais sur la terrasse où je m’occupais des clients. Et là, il y a un gars qui vient draguer une table, il y avait des filles. Et puis un coup, il y a 5 minutes, après il y a un autre gars qui vient draguer une table où il y avait des filles et du coup, je me rappelle que ces gars-là étaient à l’intérieur. Puis je vais les voir et je vais leur parler : « est-ce que vous êtes des, un truc qui s’appelle « Pick up artist », c’est du développement personnel un peu dans le monde de la séduction pour les hommes, pour les garçons qui veulent sortir de leurs zones de confort, draguer tout simplement. Et voilà, on a commencé à parler et ils étaient tous entrepreneur sur internet, un justement qui était un peu celui qui expliquait à tout le monde comment gagner de l’argent sur internet grâce à un blog, Yaro Starak, et d’autres qui avaient créé leurs blogs, un sur les voitures, depuis le temps je crois qu’il a 25 employés, c’est le plus gros site de voiture en Australie. Un qui était juste magicien comme ça, mais qui a créé son site et comment faire de la magie, grosse chaîne YouTube, million d’abonnés, etc. Donc voilà, je me retrouve avec ce petit groupe et comme je travaillais comme serveur, le mardi après-midi j’étais libre pour jouer au tennis avec eux et eux c’était typiquement des lifestyle entrepreneur et puis on est devenu ami. Et c’est comme ça que je me suis lancé, et la mentalité est vraiment différente, ça a été, en pleine conversation on me dit : « hey Alexis, toi, en fait tu as déjà créé combien d’entreprises ? » Euh, zéro ! Et voilà, c’est là que j’ai commencé mon blog en fait, Nouvel Homme, quelles sont les thématiques qui me plaisent ? Qu’est-ce qui me plaît ? OK c’est ça, ça, c’est ma passion, ces thèmes-là, je vois que ce n’est pas abordé de la manière dont je veux, soit c’est les trucs de séduction, soit c’est les trucs pour les hommes très axés: voici les grosses montres, les voitures et les filles, et pas cette partie psychologie et tout ça. Donc voilà, j’ai lancé comme ça.

Mathieu Vénisse : D’accord, alors du coup je me reconnais beaucoup dans ton parcours parce que j’étais ingénieur moi-même avant de me lancer, ça t’a fait quoi, comme ça, en un claquement de doigts un peu, une rencontre comme ça, une terrasse de café, tu étais serveur, tu vois une table, de changer diamétralement de perception de la vie en disant « je suis ingénieur, je m’ennuie dans mon métier, je ne fais pas ce que je veux que ce soit à Milan, en Italie ou en France, et en fait il existe un autre monde derrière, c’est quoi ce qui se passe dans ta tête à ce moment-là ? Comment tu gères le truc ? Est-ce que c’est trop gros ? Est-ce qu’au contraire c’est excitant et t’y vas ? Qu’est-ce qui se passe quand tu vois ce nouveau monde ?

Alexis Santin : À ce moment-là, bah c’est excitant et je suis content de voir qu’il y a des gens qui me comprennent. Je sens qu’à l’époque j’avais aussi pas mal d’ego, je disais “ah oui, je vais leur montrer que je suis bon, etc.” Voilà, c’est juste une petite parenthèse à l’époque, mais oui, je remarque que je travaille 8 h/jour sur le site, je fais “ah mince, il faut que j’y aille au restaurant”. Je prends mon petit vélo pour aller au restaurant travailler, je travaille mes 4, 5 heures, je retourne, je recrée mon site, etc. Donc, beaucoup d’énergies, tout est possible, c’est-à-dire ils me disaient : “ah Alexis ! C’est facile, de toute façon quand tu retournes en France, tu fais du coaching, tu aides les gars soit dans la séduction, en leur relooking”, c’était un peu comme ça qu’ils avaient commencé. Et ils disent : “ah ouais si tu prends 5 gars par mois, tu te fais payer 1000 €, et voilà tu les aides, tous les jours mêmes, tu sors enfin tu les aides”. Et tout semble très simple, je rentre en France, zéro soutient, c’est ce que je veux créer, c’est ce que je veux faire, etc. Du coup le moral à zéro, je n’ai aucun entrepreneur, dans ma famille c’est bien, il faut avoir ton diplôme pour travailler, le reste c’est que je travaille chez EDF et que je reste là-bas toute ma vie, mais moi ça me rendait malheureux. Du coup, en revenant en France c’était un peu difficile, j’ai mis 1 an et demi avant de rencontrer des entrepreneurs, des gens qui faisaient comme moi.

Mathieu Vénisse : C’est vrai que la France est compliquée pour ça, il me semble que la notion même de blogueur pro est née en Australie, parce qu’il me semble qu’Olivier Rolland qui est maintenant très connu sur blogueur pro, qui a fait son livre et tout ça, il s’est formé lui aussi à la base par une formation d’un Australien justement.

Alexis Santin : Bah c’est de Yaro justement.

Mathieu Vénisse : Celui que t’as rencontré à la terrasse. Justement je ne savais pas si je le lisais ou pas parce que je n’étais pas sur de moi. Donc c’est ça ? Ok, bah c’est incroyable comme situation, tu es tombé sur la bonne personne au bon moment, donc bel exemple de la loi d’attraction, peut-être qu’on en reparlera dans cette interview, on va défiler un peu tout ça. Du coup, tu dis que t’es excité, que t’es dirigé par quelque chose, que ça devient clair quand t’es en Australie. Sur ton site, sur ton histoire, j’ai un peu enquêté sur toi, tu parles d’inspiration profonde, tu veux rendre tes clients invincibles, et tu sites le mot clé en anglais, il y a même le film qui est associé, qui est “Limitless”. Du coup, la question que j’ai maintenant c’est : qu’est-ce que c’est pour toi la performance ? Qu’est-ce que c’est pour toi l’inspiration profonde, ce côté “limitless” ? Jusqu’où on peut aller ? Comment est-ce qu’on s’autolimite ? Qu’est-ce qui se passe pour les personnes qui regardent cette interview qui ne sont pas forcément, qui n’ont pas encore démarré leurs projets ou autre, mais qu’est ce qu’on peut leur dire qu’est-ce que c’est que la performance, la persévérance, et comment est-ce qu’on se déplace et qu’on devient “limitless” comme tu le dis ?

Quelle est ta vision de la performance ?

Alexis Santin : Il y a plein d’éléments, mais je dirai le principal c’est les gens qui pensent, on pourra se reconnaître un peu dans cet exemple, souvent on parle de “comment je peux être plus productif ou plus performant” par exemple ? Et on commence à avoir des stratégies, il faut que j’aie ma liste de tâche, etc., et j’ai remarqué que moi en faisant ça, des fois ça peut me ralentir. En fait, il y a des fois tu t’en fous, tu as tellement d’énergie, tout est simple que tu passes les 2 coups de fil que tu dois passer depuis 6 mois, tu remplis le dossier administratif qui était un peu pénible à remplir, tu le fais comme ça en demi-heure. Et c’est comment en fait, je peux accéder à cette énergie ? Ce truc c’est : “ah, mais c’est ça que je veux faire”, et tout d’un coup, il n’y a plus vraiment d’obstacle, il y a plus de timidité, on va dire : “ah ouais, mais je suis timide”. On a tous eu ce moment-là, on n’était pas timide, on a tellement d’énergie, on parle aux gens naturellement, on ne se pose même pas la question, il n’y a pas de technique à avoir. Tout est facile ! Et je me dis : “comment est-ce que je peux accéder à cette énergie où je suis limitless ? Ou tout d’un coup je ne me pose plus de question. Donc c’est ça la première question : qu’est-ce qui est tellement impossible dans tes projets qui te fait dire ‘waouh, ça serait vraiment cool de le faire’, il va y avoir de l’énergie dans ça, dans ce projet de vie. Mais après, on regarde aussi tout ce qui vient limiter un peu tous les démons, toutes les zones d’ombres, ça peut être même des trucs sur la nutrition qui nous donnent peu d’énergie ou le sommeil, je parle de la lumière bleue par rapport au cycle circadien, donc jour & nuit, aujourd’hui on a toujours de la lumière, des écrans sur nous. En fait, ça a un impact, notre métabolisme ne va pas ‘métaboliser’ les protéines ou les lipides, en fonction de la lumière qu’on reçoit. Il y a plein de choses qu’on découvre qui ont un impact sur le niveau d’énergie. Tout le monde travaille pour écouter ça, de savoir pourquoi je suis déprimé? Pourquoi j’ai des pensées suicidaires ou pourquoi là j’ai plein d’énergie ? Et d’observer tout ça et de voir dans quelle condition et comment est-ce que je peux être bien, réaliser mon projet.

Mathieu Vénisse : D’accord, donc tu abordes la personne d’un point de vue vraiment global, aussi bien dans ce qu’il y a à l’intérieur de sa tête que de tout son environnement, c’est-à-dire comment tu te lèves le matin, est-ce que tu vas t’exposer au soleil ? Est-ce que tu te couches assez tôt ? Est-ce que tu manges bien ? Donc là, on arrive un peu sur des thématiques de biohacking. Moi j’ai encore une question sur cette vision de la performance, tu dis à un moment quand on a trouvé son truc à soi, tout devient clair et du coup il n’y a peut-être plus besoin de liste de tâche, il n’y a pas peut-être plus besoin de stratégie, moi j’appelle ça un peu tout ce qui est la rationalisation. C’est-à-dire des trucs un peu rationnels où on se dit ‘si je suis la méthode A, B, C, D, je vais arriver à E parce que j’aurai suivi un truc qui a été prouvé’, et toi tu as un discours que je partage aussi qui dit quand on a cette clarté d’esprit, qu’on sait ce qu’on veut. Moi j’appelle ça le projet qui est au-delà de soi, c’est-à-dire qu’il y a un peu plus grand que soi et qui nous permet du coup d’avancer, tout est clair tout est limpide, et on va faire ce dossier administratif comme tu l’as dit rapidement alors qu’on le laissait traîner depuis des mois. Comment, selon toi, est-ce qu’une personne qui n’a pas encore trouvé ce… alors on parle de désir ardent, moi je parle de feu sacré, on ne sait toujours pas d’où vient cette expression, tu m’as dit que c’était bizarre que j’emploie ce mot-là. Pour une personne qui ne l’a pas aujourd’hui, qui regarde cette interview, je pense que la majorité des personnes qui suivent Penser & Agir sont, alors il y en a certains qui l’ont et qui cherchent des méthodes pour aller plus vite encore et être plus clair, etc., et d’autres qui sont toujours en train de chercher ça, et c’est vrai qu’il y a des personnes qui ne le trouveront jamais dans leurs vies malheureusement parce qu’il y a pleins de personnes qui ne sont pas alignées, j’appelle ça l’alignement. Est-ce que t’as un truc toi pour aider les gens qui ne l’ont pas encore trouvé ce truc ? Je dis ce truc pour ne pas donner de mot ou orienter ton choix du coup. Comment on fait pour trouver ça, ce qui est en nous et ce qui est plus grand que nous ?

Quelques clés simples à appliquer pour les personnes qui regardent cette interview ?

Alexis Santin : Ok, je vais en donner plusieurs, mais la principale, ça va être simplement en coaching, tu peux tout simplement poser la question : ‘qu’est-ce qui te semble impossible, mais qui te ferait vibrer ?’, et de continuer, de poser la question et te dire à la personne ‘ok, quoi d’autre ? Quoi d’autre ?’, et ne pas lâcher. Par exemple, je pourrai poser la question et peut-être que pour les gens comprennent, ça pourrait être ‘ah je veux être footballeur professionnel’, ça leur semble impossible, mais est-ce que ça les fait vraiment vibrer ? Tu vois c’est ça, ‘ah non pas du tout, ah par contre je voudrais être chanteur’, mais ça leur fait un peu peur, ils sentent tout de suite la petite friction intérieure parce qu’ils savent que ‘ah ouais c’est peut-être possible, je pourrai agir, mais ça fait peur, je devrais faire des sacrifices, etc.’ Alors qu’un objectif impossible, mais qui ne les touche pas, bah ils peuvent le dire comme ça et ça les touche pas, ça ne leur fait rien. Mais l’objectif impossible qui te fait vibrer, en fait ça serait quand même un petit peu possible, mais les choses ont changé. C’est de nourrir ça, et en fait c’est d’aider la personne à rêver de manière la plus grande possible, ensuite le coaching c’est de lui permettre de faire le plus petit pas possible. Par exemple ce matin, j’avais quelqu’un en coaching, et il me parlait d’un truc qui lui bloque, et la première réaction en fait c’était d’appeler une personne. Je fais ‘ok très bien, bah écoute, moi aussi en plus je devais appeler une personne’. Par exemple, on parle des petits rêves comme ça, moi c’est de prendre des cours de chant, depuis des années, je ne sais pas chanter, mais c’est un truc qui me fait un peu rêvé, je regardais ‘The Voice’, je dis :” Waouh, c’est beau, etc., ça permet d’exprimer ses émotions à travers la voix ». Mais je lui dis « ok, on fait chacun notre défi, moi j’appelle un prof de chant et toi tu appelles cette personne que tu dois appeler depuis des mois ». 5 min plus tard on se rappelle, il a appelé la personne, c’est bon, tout va bien, il a pris rendez-vous pour la prochaine fois, moi j’ai eu la personne, je lui ai laissé un message sur le répondeur. Et tout d’un coup, « ah ok, j’ai fait la 1 ère petite action de mon plus grand rêve », et c’est un peu ça l’idée dans le coaching. Qu’est-ce qui est impossible, mais qui me fait vibrer vraiment ? Et ensuite ça fait flipper, ça fait peur parce qu’il va y avoir plein d’étapes, mais qu’il y a la plus petite action, et qui fait « ah ok, bon ben j’ai bougé maintenant, la balle n’est plus dans mon camp, j’ai pris mon rendez-vous, je vais au rendez-vous, j’ai laissé un message et j’attends. » Donc il y a ça, ensuite il peut y avoir plein d’aspects, d’autres aspects qui peuvent vous bloquer, effectivement ça, ça peut donner beaucoup d’énergies, mais des fois, l’énergie peut être un peu bloquée dans plein de schémas par exemple, je vois chez des gens il y a beaucoup de choses sur, même pour moi c’était l’enthousiasme, on a peur d’être enthousiaste parce qu’on a peur que notre enthousiasme ne soit pas rencontré chez les autres. Par exemple, pendant longtemps on a été enthousiaste et à chaque fois, nos parents nous disaient « ah non c’est nulle », et du coup on a pris l’habitude de ne pas être enthousiaste, de garder être enthousiaste, et on a du mal avec cette vibration, cette sensation que l’on sent. J’ai déjà eu plusieurs personnes qui restaient un peu très calmes dans leurs énergies alors qu’il y avait ce feu, mais qui bloquait, parce que « ah ouais, mais, si je suis enthousiaste, je vais être seul en fait », ça ne va pas être rencontré. Voilà, ça peut avoir des aspects de biohacking, je vais publier un texte récemment sur un jeune de 17 ans, que j’avais juste eu au téléphone et il avait envie de suicider, il avait même essayé. Je lui ai dit d’essayer d’aller voir des psys, ils voulaient le mettre sous antidépresseur et puis je lui ai dit « ok, essaie de faire ». Dans le biohacking, principalement c’est respecter le cycle circadien, respecter les cycles naturels en fait, que ce soit au niveau de l’eau, de l’air qu’on va respirer, de la lumière qu’on va recevoir, de la nourriture qu’on va mettre dans notre corps. Ensuite l’idée, ça a marché parce que je l’ai croisé à la gare par hasard, il allait bien, il m’a dit ce qui avait marché pour lui c’était premièrement de se sentir compris, donc ça, c’est plus le côté émotionnel. Deuxièmement c’était de marché pied nu dehors le matin.

Mathieu Vénisse : Oui c’est dingue ça. J’ai lu un article qui disait ça et du coup c’est un truc qui reste encore un peu dans ma tête en me disant, tu vois j’ai encore une barrière dans ma tête « non, mais, qu’est ce que ça va me rapporter de marcher pied nu dehors ? »

Alexis Santin : Il y a une méthode qui s’appelle « earthing », c’est comme ça qu’on dit en anglais, c’est se mettre à la terre quoi, et il y avait plein plein de témoignages au niveau scientifique, ils expliquent, je ne suis pas un spécialiste de ça, mais apparemment il y a un échange d’électrons, etc. Et au niveau de la nutrition, c’est très important de comprendre même que la biologie, etc., en fait in fine c’est de la physique, quand tu prends de la nourriture, c’est de l’hydrogène et c’est de l’oxygène, et tu fabriques de l’eau avec tes mitochondries, tu vois c’est juste de petits atomes qui sont échangés à travers les cellules et tout ça. Et c’est ce qui se passe en fait, il y a cet échange quand on marche pieds nus. Et l’autre chose, c’était couper justement les écrans, notamment après le coucher du soleil, parce que ça va avoir un impact sur notre niveau de dopamine, sur la mélatonine, ça va jouer sur notre humeur et notre motivation, notre énergie, etc. Donc, voilà on va jouer avec tous ces aspects et j’aime bien parler de tous ces aspects parce que c’est des aspects que je ne vais pas voir surtout dans le monde un peu francophone, « ah, mais il n’y a personne qui en parle, bon ben je vais en parler quoi ». D’ailleurs, c’est comme ça que ça a commencé, « mais il n’y a personne qui en parle, ça m’énerve ! Bon bien c’est moi qui vais le faire alors si personne n’en parle ». Oui parce qu’il y a des sites qui parlent de montre et de bagnole, il y a déjà des sites juste psychologie, mais il n’y a pas mon truc à moi, on va dire cette vision que j’ai envie de proposer.

Mathieu Vénisse : Ok, j’ai retenu un truc que je trouve très important et que du coup que je n’ai jamais abordé sur Penser & Agir parce que je ne savais pas, enfin je n’avais pas cette vision-là de la chose. Donc, la question que je posais au début c’était sur le désir ardent, et tu dis « c’est le truc qui me fait vibrer, mais qui en même temps me fait peur », en même temps il y a des barrières. Est-ce que c’est ça la psychologie de l’ombre ? C’est-à-dire ces pardons qu’on va essayer de virer plus ou moins, ou sans les virer, les comprendre et de les transformer en force, c’est ça ?

Alexis Santin : Euh, non, dans ce cas-là, ce sera plus peut-être les blocages émotionnels, je ne sais pas comment tu les appellerais.

Mathieu Vénisse : Du coup est-ce que tu pourrais nous en dire plus ? Parce que tu parles d’approche qui s’appelle la psychologie de l’ombre, que moi je ne connais pas, j’essaie de me raccrocher à ça en fait. Alors qu’est-ce que c’est et en quoi c’est intéressant ?

Peux-tu détailler la fameuse psychologie de l’ombre ?

Alexis Santin : Alors ça vient de Carl Young, je crois qu’il y a une citation qui dit « Ce qui compte dans la vie, ce n’est pas d’être heureux, mais de devenir complet », tu vois un homme complet ou une femme complète. Et on fait ça en allant découvrir notre ombre, notre ombre ce sont les aspects de nous que l’on a pas intégrés. C’est-à-dire dès que je me juge, je dis « ah ouais, mais moi je ne suis pas passionné ». En fait, il y a une partie de nous que l’on rejette, et on va la projeter chez les autres. Quand je dis projeter chez les autres c’est quand on commence à juger quelqu’un, à chaque fois qu’on est activé émotionnellement, on a une contrariété émotionnelle. Tu vas sur ton profil Facebook, tout va bien, tu vois une photo de quelqu’un qui fait peut-être… Souvent c’est les gens qui vont faire soit le métier un peu comme nous, à savoir nos proches, nos parents, frères & sœurs, notre copine, notre copain, notre mari, notre femme, qui sont les uns les plus proches qui vont savoir appuyer sur nos boutons émotionnels, et ça, en soi, c’est une source énorme de développement. Parce que chaque fois que t’as une contrariété émotionnelle, que tu sois contrarié, c’est une partie de toi, c’est un nœud émotionnel sur lequel tu peux travailler. Il y a beaucoup d’énergies qui bloquaient dans ça en fait. Typiquement, je vais donner un exemple, c’est l’exemple que je prends régulièrement : avec un ami on est allé voir une conférence, et dans cette conférence c’est petit, il y a une vingtaine de personnes et puis il y a des gens qui posaient des questions et lui il commençait à répondre aux questions des gens. Ce n’est pas lui qui organisait, puis il commençait à dire : « oui, moi, notamment dans mon travail… Moi j’ai un avis qui est différent »

Mathieu Vénisse : Il est dans le public ?

Alexis Santin : Oui oui. Et moi ça m’active émotionnellement, je fais « ouais, mais pour qui il se prend, comment il se la pète, etc. » Et l’idée c’est de voir que, « ok, c’est mon problème, ce n’est pas lui le problème », après je pourrai très bien aller voir les autres et faire « ouais tu as vu comment il était, il m’énerve, etc. », ce qui se passe en général, on fait du commérage, etc. L’idée c’est d’utiliser « ok, ça se passe en moi, et rien ne s’est jamais passé en dehors de moi, tout ce qui se passe, c’est que en moi ». C’est-à-dire émotionnellement, il aura très bien pu dire ça et ça aurait fait : encéphalogramme, zéro quoi ! Il le dit mais ça ne m’active pas du tout ! Mais là je sens que « waouh ! comment il se la pète et tout, et ce qu’il fait en plus ça ressemble à ce que je fais, etc. », donc après je peux raconter toutes mes histoires, je mentalise un peu. Et là, l’idée c’est que je reste avec cette sensation, parce que là, imagine sur un public de 10 personnes, peut-être que sur les 10 personnes, on est peut-être plusieurs à dire « ah ouais c’est vrai il se la pète un peu, il est un peu arrogant, mais il y a peut-être 7 pour qui ça ne fait rien, émotionnellement. Il y en a peut-être 3 chez qui ça fait “ah, mais t’as vu et tout, mais ouais ça active quelque chose”. Donc pour ces 3 personnes, on va dire que dans leur ombre, il y a quelque chose de niveau arrogance, l’arrogance sera un peu le côté négatif. Mais dans l’arrogance c’est quelque chose de bien, le fait de se mettre en avant, le fait d’utiliser ses talents, le fait de mettre en avant ce qu’on est capable de faire pour aider les autres. Et voilà, moi je le voyais avec des gens qui apprécient en fait, qu’il répondait à ces questions et qui appréciaient ça. Donc dans le travail de l’ombre c’est tout ça en fait, c’est utiliser tout ce qui nous contrarie dans une journée, quelque chose pour voir “waouh c’est quelque chose que je n’avais pas en moi en fait, et je le projette chez les autres”. Dès que je commence à juger les autres, les gens me disent : “ouais, mais attends t’es sûr ? Lui tu as vu comment il a agi, c’est un connard”, il y a forcément, et il y a toujours et ça marche à tous les coups un côté inverse et lumineux de ça qui n’est pas intégré en nous, sinon ça viendrait pas à nous contrarier. Et l’idée c’est qu’il y a un travail magnifique à faire là-dessus, qui est de lister en fait ce qui vient de contrarier et voir ce que tu projettes. Il y a un truc qui s’appelle le “Processus 3 2 1”, donc 3 2 1 ça veut dire 3e personne, 2e personne, 1re personne. 3e personne : ouais il se la pète, tu vois ? T’imagines que tu fais du commérage et “ouais il se la pète, il se met en avant”, quelque chose comme ça. Ensuite 2e personne : tu imagines que tu te mets en face de lui, tu dis “voilà, je trouve que tu te la pètes. Pourquoi tu fais ça ?”, tu imagines sa réponse “ouais, mais je fais ça, c’est pour aider les gens, c’est parce que je sais que je pouvais les aider, etc.” Enfin 1re personne : tu essaie d’intégrer, tu dis “ok, je suis cette partie-là, ok j’aide les gens, je me mets en avant”, jusqu’à ce que tu trouves un peu le mot clé qui fait “ah oui, tiens c’est vrai que je n’ose pas me mettre en avant, j’ai peur de ça, ça, c’est dans mon ombre”.

Mathieu Vénisse : D’accord, c’est passionnant. Enfin, moi j’ai une star en tête parce que tu disais que c’est les cercles proches ou les gens qui sont autour de toi sur Facebook, et moi je vois plein de gens, tu sais, tu connais forcément, Cyril Hanouna tu sais qu’il fait pas mal de divertissements à la télé, et puis qui est beaucoup critiqué, beaucoup adulé tu vois, en tout cas qui disculpe un peu. Et il y a plein de gens qui, quand ils le voient en photo ou à la télé, il y a une réaction épidermique où moi je les regarde et je leur dis “mais il ne vous a rien fait ce bonhomme pourquoi vous vous énervez ? Ou pire, ne le regardez pas ou éteignez la télé” et d’autres qui sont en train de l’aduler, de vouloir le rencontrer absolument et donc j’ai l’impression que je retrouve un peu ça, et qu’avec la starification et la médiatisation, c’est encore plus amplifié, il y a carrément des personnes qui vont se créer de fausses visions, de faux combats pour éradiquer ce type de personnage de la télé. Alors qu’en fait leur combat, si ça se trouve, si je ne me suis pas trompé dans ce que t’as expliqué, c’est entre eux et eux-mêmes, et qu’ils ont peut-être envie de faire la même, ils ne parlent pas la même chose, mais oui, de l’arrogance ou quelque chose comme ça. Exactement cet exemple que tu donnais, c’est ça ?

Alexis Santin : Exactement, tout à fait ! En fait les gens, les stars et tout ça, à toute époque il y en aura toujours et si ce n’est pas Cyril Hanouna ça sera une autre personne, mais elles vont représenter un “archétype”, ou un trait de caractère que ces gens ont rejeté, le rejet de cette partie d’eux là en eux. Par exemple Cyril Hanouna, je ne regarde pas donc moi quand je le vois ça me fait rien, il n’y a pas vraiment quelque chose chez lui qui me déclenche. Chez d’autres gens, ouais il doit y en avoir, mais je ne suis pas assez proche ou je ne connais pas tout ce qu’il fait. Donc c’est très important, dès que tu commences à t’énerver envers quelqu’un, c’est toi le problème en fait.

Mathieu Vénisse : C’est absolument génial comme vision parce que c’est comme si tu pouvais t’autocoacher en permanence en fait. Parce que quand tu t’énerves assez souvent, enfin je dis “tu”, mais je parle aux gens qui regardent les vidéos, enfin je dis ça en général, comme on s’énerve assez souvent, relativement souvent suivant les gens, dès qu’on s’énerve, on peut avoir une clé de progression. Et en étant sur internet, toi aussi j’imagine, enfin moi j’ai des remarques, j’en ai encore eu une ce matin, j’en ai très peu, mais il y en a eu une ce matin où des fois on nous insulte comme ça, d’un coup les gars qui ne sont pas des clients, qui ne sont même pas inscrits aux sites, qui voient juste un site, commencent à te sortir tout un… Je ne sais plus ce qu’il m’a sorti ce matin, il y a un mec qui m’a envoyé un mail qui faisait “oui, c’est forcément une arnaque, tu dois être un millionnaire, tu profites de l’argent”, et je me dis “mais, ce n’est pas possible”. Tout est gratuit sur le site, alors forcément on vend des formations, mais toi tu n’as rien dépensé, tu n’as pas été arnaqué, qu’est-ce qui s’est passé dans ta tête pour que tu me dises tout ça. Et des gars qui disent “nous on va porter plainte”, c’est incroyable ce qui se passe. Du coup, quand on est un peu connu comme toi ou moi, et je me dis encore plus quand on est une star vraiment très connue, on doit avoir une vision des combats internes des gens qui nous permet à nous, du coup ça nous facilite le fait de prendre du recul sur nos combats internes à nous parce qu’on voit que des gens vont très très loin dans ces espèces de frustrations que tu décris là.

Alexis Santin : Et dans ça, c’est important par exemple, nous, si on reçoit des insultes, moi je sais sur ma page j’en ai reçu plein, et c’est de voir jusqu’auxquels nous énerve en fait. Tu vois, je peux recevoir, ok je m’en fou, et il y en a une qui me fait “ah, ça fait mal celle-là”, et si on se dit “ouais, on a envie de répondre”, et justement de dire “ouais, nanana”, de réagir et de se défendre, etc., et juste “ow, pourquoi elle me parle celle-là ? Qu’est-ce qui se passe ? Le travail sur soi…

Mathieu Vénisse : Et du coup, je profite en fait de cette interview pour reparler un peu de mon ressenti par rapport à ce que tu dis, parce que c’est vrai que moi l’insulte, enfin pas l’insulte, en fait le mail qui me fait le plus mal, tu sais les arnaqueurs qui profitent des garanties de 30 jours satisfait ou remboursé. En fait, il y en a très peu, on le voit nous, on le sait parce que la personne qui demande un remboursement, parce que ça ne lui a pas plu, généralement elle donne une explication, elle est un peu gênée, enfin un truc tout à fait normal. Et là, aucun problème en fait, mais il y a ces gens tu vois, il y en a beaucoup, mais il y en a, qui achètent des formations un peu partout, se font remboursés puis rachètent jamais chez la même personne, ils ne progressent jamais, en fait ça ne sert vraiment à rien. Et cela moi, ils m’impactent émotionnellement, et du coup si j’écoute ce que tu dis, il faudrait que je trouve ‘est-ce qu’en moi c’est une recherche de la vérité, de l’authenticité ou un truc parce que moi je m’en tirai des fois dans certaines situations. Et du coup je projetterai ça sur les autres, c’est ça, c’est un peu ça l’idée quoi !

Alexis Santin : Oui, c’est de voir et on ne sait jamais vraiment la pépite que tu vas trouver. Tu vois on se dit : « ah ouais, alors ça veut dire qu’il faudrait que je mente plus, ou que je mente moins », tu vois ça se trouve ça n’a absolument rien avoir, ça se trouve c’est une autre chose, il y a une pépite qui est ailleurs et c’est pour ça que l’idée c’est d’avoir comme un journal en fait. Et donc ça vient de quelqu’un qui s’appelle Ken Wilber, qui est un philosophe et d’ailleurs c’est même le seul philosophe de ces 30 dernières années qui a créé quelque chose en fait, une grille de lecture pour comprendre le monde qui est vraiment différente de tout ce qui a pu être créé ces derniers temps. Et il dit « pour faire le travail de l’ombre, c’est le faire tous les jours ». Le matin, tu le fais avec tes rêves, parce que tes rêves c’est une projection de ton inconscient, qu’est-ce qui s’est passé ? Et le soir avec ce qui s’est passé dans la journée, « ah tiens ça m’a énervé, j’ai eu un coup de fil de ma copine » ou « j’ai eu telle remarque et ça m’a fait un petit tchik », tu vois ? OK je le note. Au fur et à mesure que tu les notes, tu commences à voir « ah ouais, c’est toujours un peu les mêmes choses » puis après tu fais le 3,2,1, et t’imagines cette conversation, tu vas avoir au fur et à mesure, quelle est la pépite qu’il y a derrière.

Mathieu Vénisse : Le 3,2,1 je vais le faire et je pense que pour moi, c’est la pépite de cette interview et j’espère que les personnes qui regardent cette interview vont peut-être trouver une pépite là-dedans et faire cet exercice du 3,2,1. Je vais me renseigner c’est Carl Young unh ?

Alexis Santin : Carl Young, c’est le travail de l’ombre, celui qui a donné ce nom-là, qui explique tous ces concepts, etc. Et ensuite Ken Wilber pour le processus 3,2,1, et ça permet vraiment de devenir quelqu’un de complet, avec beaucoup plus de compassion, de rencontrer les gens émotionnellement quand ils vont t’insulter par exemple, quand ils ne vont pas être contents, plutôt que d’être dans la réaction, de vouloir te défendre et être du coup un peu inconscient, de vouloir faire mal en retour tu vois ? Tu n’arrives à rien, tu vas pouvoir juste recevoir et rencontrer la personne, « ok je sens, je sens la douleur en toi quand tu racontes ça, dis-moi qu’est-ce qui se passe ? ». Et tout d’un coup, ça change complètement la dynamique parce que même cette personne elle est bloquée, on va dire elle est hypnotisée dans la dynamique de confrontation, « ah tu es un arnaqueur, tu es comme ça… ». Et elle attend une réaction « non pas du tout » et en fait tu réveilles la personne, quand tu es capable de recevoir son bullshit et de la transformer et pouvoir la rencontrer avec compassion. Parce que toi, ça te déclenche plus émotionnellement, ça t’active plus, ça ne fait plus « ok bon, on fait comme d’habitude et on s’engage… ».

Mathieu Vénisse : Oui, je vois ça tous les jours dans ma salle de sport moi où les mecs ils sont tous pleins de testostérone et pas forcément dans la même démarche et ils s’engueulent tout le temps.

Alexis Santin : Moi j’ai l’impression que par exemple, l’un des trucs qu’on voit aussi dans un truc qui s’appelle le 31:51, ça on n’en a pas parlé. C’est de la méditation, en fait tu regardes les gens dans les yeux. Typiquement, en fait tu as 4 personnes qui vont te regarder dans les yeux, autour de toi, et ils vont te demander qu’est-ce que ça fait que d’être toi maintenant. Et tu parles uniquement au niveau émotionnel, et tu as l’attention de 4 personnes sur toi donc ça fait ouhhh. Et donc 32:08, typiquement, on va poser une question « ah j’ai l’impression qu’il se passe ça en toi », par exemple. Moi je joue au tennis, je vois un prof de tennis, et le gars fait faute de pieds, j’avais vu qu’il faisait tout le temps la faute des pieds. Deuxième point, j’annonce, faute de pieds. Et le gars pète un câble, « ouais, tu n’as pas le droit, et il était sur son terrain à lui », moi j’étais de la cité du sud-ouest, je ne connaissais personne, etc. Et il s’énerve, et là je lui dis « ah, j’ai l’impression que ça t’énerve un petit peu que j’ai pu dire ça ». Et là, le gars déboussolait, parce que sinon on aurait été pareil, on s’engueule et voilà « euh…euh, mais oui… », il bug un peu, tu viens de le réveiller un petit peu en faisant ça. J’essaie de le rencontrer émotionnellement dans où est-ce qu’il est, plutôt que de réagir comme d’habitude et ça change complètement.  Les idées 33:00 justement, cet homme, je ne dis plus « complet » parce qu’on parle de spiritualité verticale, c’est pour les gens vont être très « ok je suis connecté avec Dieu, etc. », et spiritualité horizontale, qui est plus le travail de l’ombre, et d’avoir plus de compassion, d’avoir plus de présence, d’être beaucoup plus solide en fait, émotionnellement, beaucoup plus ancré. Et le travail de l’ombre permet ça en fait.

Mathieu Vénisse : Super ! Je crois qu’on a fait un beau tour sur cette thématique-là, il me reste 2 questions encore, alors j’en ai une sur les échecs et l’autre, on va aller un petit peu chercher les clés dans le biohacking qu’on a abordé, mais pas encore comme je voulais. Je sais que les échecs, ça intéresse beaucoup les gens qui regardent cette vidéo parce que, surtout en France, on a vision de l’échec comme quelque chose de final et de fatal, et comme source d’abandon, alors que sur Penser & Agir, j’explique toujours que l’échec c’est le seul moyen d’apprentissage, parce qu’on apprend dans l’action et qu’on ne peut pas réussir du premier coup donc finalement on réoriente, etc., de tout du développement personnel classique. J’aimerais savoir, toi personnellement, ce qui a été ton plus gros échec et quelles sont les clés, les attitudes, les petits trucs qui ont fait que tu as réussi à le dépasser et à avancer ?

Quel est ton plus gros échec ? Comment as-tu remonté la pente ?

Alexis Santin : Ok, je pense, je vais prendre l’exemple où je me suis cassé la clavicule au foot. Donc, en cassant cette clavicule ? Je me rappelle, donc j’étais justement dans ce truc de développement personnel, je me disais « ah ouais, à quoi ça sert ». En fait, au début, j’étais vraiment dans « pourquoi ça m’arrive ? ça me fait chier quoi », en plus, le truc a duré longtemps pendant 1 an, je n’ai pas pu lever le bras, je n’ai pas pu faire de sport, etc. C’est… « Pourquoi ? Pourquoi ça m’arrive à moi ? », c’était donc ça, et à chaque fois je me disais « non, mais il y a un cadeau dans ça, il y a quelque chose » et souvent, je vais le dire aux gens, on ne sait pas ce qu’il y a dans le cadeau. Je dis “ok, j’avais beau me poser cette question, qu’est-ce que c’est ?” Je n’arrivais pas à voir. L’idée c’est de faire confiance. Donc, pour moi en fait c’était un cadeau parce que ça m’a permis de me remettre au tennis, je n’aurai jamais dit “ouais, évite les sports de contact pour l’instant, pas de foot ou de boxe ou autre”. Je me suis remis au tennis, et j’ai commencé à appliquer tous les concepts du développement personnel et de stratégie d’entreprise, mais à mon entraînement au tennis.

Mathieu Vénisse : Du coup, 1 an après j’imagine, 1 an après la blessure et la clavicule j’imagine, que tu t’es remis au tennis ?

Alexis Santin : Oui c’est ça. Et je commence à appliquer ça, et je progresse très vite quoi, incroyablement vite, je commence à partager mes concepts sur un site, sur un blog en fait, sur tennis tactique, et là je commence à recevoir des mails de gens qui me disaient “Hey Alexis, j’ai appliqué tes conseils, ça fait 5 ans que je suis à ce classement-là, j’ai appliqué ce que tu as dit sur cet article, je viens de gagner 7 matchs d’affilés. Je viens de monter tel classement.” Enfin, je ne sais pas, on mettait des gens avec un classement de tennis Class/Cat ou telle chose, avec ce que tu dis. Et je dis “waouh, il y a quelque chose là”, puis après j’ai écrit un petit webinaire et je me suis dit “ok, j’aurai à prendre 8 personnes un peu en coaching privé comme ça, on se ferait juste des rendez-vous. ” Dans ces 8 personnes, il y en avait un qui a fait le championnat régional, tu vois, dans sa catégorie, et il gagne. Du coup, il est qualifié pour jouer les championnats de France, en Roland Garos, il va jusqu’en quart de final et voilà, tu as l’occasion de jouer sur les terrains de Roland Garros, etc. Je me dis :” ouais, il y a quelque chose. Qu’est-ce qui se passe en fait ? Qu’est-ce qui ne se passe pas sur le terrain ? » Et moi en fait, je l’avais plus ou moins appliqué, c’était « ok, comment est-ce que je vais jouer ? Quelles sont les zones du terrain ? Qu’est-ce qui est important ? Tout le travail tactique, tout le travail mental comprend certaines choses, acquiert ton entraînement en fait. Il y a même le coach de Maria Sharapova, l’ancien coach des gens comme… enfin plein de numéros 2, numéro 1 mondial, depuis Monica Seles dans les années 90 jusqu’à Maria Sharapova, encore récemment. Et il a vu mon travail, il voulait me rencontrer et tout ça, je dis “waouh, qu’est-ce qui se passe quoi ? C’est incroyable.” Juste à partir de cet échec en fait, ce que je voyais comme “pourquoi moi ?”, et en fait, sans m’avoir classé la clavicule, je ne me serai jamais remis au tennis, ça fait 12 ans que je n’ai pas touché de raquette. Pour moi, le tennis, je ne regardais même pas, c’était nul quoi ! Et maintenant, je me dis » waouh, quel sport incroyable et complet, psychologiquement incroyable ! »

Mathieu Vénisse : Du coup, pour résumer un peu ta vision de l’échec et comment tu l’as dépassé et les clés qu’on pourrait donner aux gens, même si j’ai confiance que c’est difficile à appliquer quand on est dans l’échec et dans la complainte, c’est de faire confiance à la vie et de prendre pour… alors du coup, ce serait presque une règle ou un dogme, mais de dire que le cadeau caché, le cadeau futur on ne le voit pas sur le moment de l’échec et il arrivera plus tard quoi.

Alexis Santin : Ouais, il y a ça et au fur et à mesure en fait, de faire des petits échecs, par exemple, je fais des tournois pros au mois de Mars-Avril de Tennis, et je me souviens il y a une petite tendinite à l’épaule. « Mince, je ne peux plus jouer », je commence justement à me dire « je suis contrarié quoi », mais ça va un petit peu plus vite à dire « ok qu’est-ce que ça me permet ? Ah tiens je peux arrêter de jouer, mais du coup, j’ai beaucoup travaillé tout ce qui est autour de la respiration. » Passer une certification autour d’un truc qui s’appelle Oxygen Advantage, qui est la respiration vraiment plus pour les sportifs, avec de l’apnée, etc., qui permet en fait de mieux respirer, d’enlever des allergies, tout ce qui est autour des sinus, même les ronflements, etc., et de plonger dans ce monde de la respiration et je me dis « ok en fait le cadeau c’était ça quoi ! » De moi, encore de progresser, de découvrir un autre domaine, sinon j’aurais continué à jouer, j’aurai fait ça du coup j’avais le temps, je pouvais faire quelque chose qui ne me demande pas de jouer, parce que je ne pouvais pas jouer de toute façon. Donc là, je peux m’entraîner à faire ces trucs sur la respiration, je peux m’entraîner autre part ou mon bras gauche.

Mathieu Vénisse : Ça me rappelle une conférence que j’avais vue à un séminaire internet de Taïg Khris, c’est le sportif de haut-niveau qui fait du roller et qui est peut-être premier mondial dans sa discipline ou il l’a été en tout cas, qui s’était blessé, qu’il ne pouvait plus faire de rollers pendant des mois et des mois, et sur son lit d’hôpital il a créé ses business, ce qu’il disait dans la conférence, il a écrit un business d’agenda où il mettait… bah c’est lui sur les agendas avec des rollers, etc., et il en a vendu des tonnes et des tonnes et son histoire est assez incroyable. Pareil, là il lance en ce moment, on le voit depuis un peu partout, à la télé, à la radio, un truc qui s’appelle « On Off », pour avoir un deuxième numéro de téléphone, on ne va pas rentrer là-dedans, mais pareil, il l’a créé sur un lit d’hôpital. Et en fait, il expliquait dans cette conférence quand même que chaque blessure est un cadeau, parce que ça lui permettait de créer un nouveau projet, et du coup d’entreprendre quoi, et lui c’était son truc quoi !

Alexis Santin : Chaque blessure, je vais revenir là-dessus, elle vient parfois de quelque chose qui est 39:37 en toi. À chaque fois que je me suis blessé, c’est à des moments où j’ai pris un travail alors que je voulais monter mon entreprise. Donc, je suis revenu en France je te disais, je vais à Paris et je reprends un travail de consultant pour quelques mois, donc je reprends le travail, 2 jours après le tournoi de foot, je me pète une cote.

Mathieu Vénisse : On est pareil, j’ai été 2 fois salarié, j’ai déclenché 2 fois mes hernies discales.

Alexis Santin : Et, donc après je reprends un CDD dans un truc de directeur d’un entrepôt, et c’est là où je me pète la clavicule. En fait, le jour même, le jour où commence le travail, je signe le contrat, on me présente l’entrepôt, etc. Je reçois un message d’un copain qui me dit : »hey on fait un foot Alexis ce soir ? », je dis « pas de soucis, on fait un foot ». Bam ! Clavicule pétée. Arrêt de travail, le premier jour.

Mathieu Vénisse : Je me reconnais tellement là-dedans et j’espère que les gens, il faut l’avoir expérimenter pour en être persuadé, c’est ça aussi le truc un peu où on se dit il y en a certains, ils sont éveillés, pas éveillés, etc., il y a pleins de dimension de l’éveil, c’est une forme très basique de l’éveil d’accepter que les événements n’arrivent jamais par hasard en fait, finalement.

Alexis Santin : Et c’est ce que je dis aux joueurs qui vont se blesser en fait, je leur demande : « qu’est-ce qui s’est passé la récemment dans ta vie ? T’es retourné avec quelqu’un ? T’as fait des choix bizarres ? » Et il y a toujours, en fait quand tu creuses, il y a toujours une dissonance, quelque chose qui était non dit, « ah ouais, ce n’était pas clair, je ne me sentais pas bien, etc. » Boom ! Je me suis pété la cheville.

Mathieu Vénisse : Ce que je me répète souvent pour me convaincre de ça et être vraiment sûr que c’est vrai, parce que même tu sais à certains niveaux on se dit « mais, est-ce que c’est vraiment vrai ? ». Quand je me parle à moi-même, quand tu es stressé, ce que ça procure sur ton organisme, en termes de sudation, de rougeur et même de digestion et de gaz dans le ventre, etc., les changements corporels qu’une simple émotion de stress te procure sur l’instant t, imagine quand tu as un truc inconscient, parce que tu es en train de faire quelque chose que tu ne voudrais pas faire, ce que ça va provoquer sur ton corps derrière quoi. Et ça m’aide à vraiment être sûr de ça, aujourd’hui j’en suis sûr parce que ça fait comme toi, plus de 10 ans que je fais ça.

Alexis Santin : Et encore plus là, d’en parler tu vois ? On en parle tous les deux, on se dit « ah ouais, effectivement toi aussi tu as la même expérience. »

Mathieu Vénisse : Tu n’es pas le premier que je rencontre, mais à chaque fois que je rencontre des gens comme ça qui me disent ça, je me dis « mais on est exactement pareil, on est tous programmé pareil ». Tu vois, c’est presque comme dans matrix, on avance tous comme ça, on peut aller très très vite après quand on se rend compte et j’espère que les gens qui regardent cette vidéo, quelque soit le niveau où ils sont, ils vont dire : « les deux-là ils sont en train de faire une interview, ils se rendent compte eux-mêmes pendant l’interview qu’ils ont des trucs en commun, » ça va attirer peut-être tout le monde vers le haut quoi, toutes les personnes qui regarderont ça.
Ok merci beaucoup, c’était vraiment super sur ce point de vue là, il me reste une dernière question, sur l’aspect biohacking un peu, on en a parlé avec les cycles circadiens, donc le jour et nuit du soleil, comment est-ce qu’on doit s’auto-réguler par rapport à ça, l’alimentation et tout ça, est-ce que tu as des astuces très simples pour les gens qui écoutent et qui regardent cette interview ? J’en ai en tête parce qu’on a déjà beaucoup parlé avant cette interview, tu vois tout ce qui va être haut, les petits programmes et tout ça. Est-ce que tu peux donner ces clés aux personnes qui regardent cette interview et peut-être même par ordre d’importance et de simplicité ?

Qu’et-ce que le biohacking ? Quelles clés simples à appliquer pour commencer ?

Alexis Santin : Ok, d’accord. Déjà de donner un peu le terme biohacking peut faire un peu peur. Biologie et hacking, qu’est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire hacker, donc ça veut dire se replacer dans un environnement beaucoup plus naturel, on peut faire du biohacking en Iraq, ils font ça, il y a une technologie qui s’appelle Crispr, ça modifie directement tes gènes, donc ça, ça fait un peu peur c’est mutant. Mais je préfère le côté comment reconnecter avec la nature, parce qu’on vit dans un environnement totalement différent, surtout qu’on a beaucoup évolué depuis… on va dire beaucoup depuis les années 1870 : invention de l’électricité, des ampoules, on vit de plus en plus à l’intérieur depuis ces 30-40 dernières années, on travaille à l’intérieur, dans des bureaux, toujours exposés à la fausse lumière, etc., tout ça a un impact. On voit d’ailleurs par l’explosion des maladies de civilisation, alzheimer, cancer, maladie auto-immune, etc. Et pour dire aux gens qu’ils sont déjà des bios hackers, si tu te brosses les dents, tu es déjà un bio hacker. Tu utilises une machine pour te brosser les dents quoi, c’est du biohacking. Tu es un bio hacker si tu te brosses les dents, surtout si elle est électrique. Donc, voilà un petit peu ce que c’est le biohacking. Et typiquement, le premier gros truc et donc je le dis en premier parce que c’est le truc le plus présent et qui n’est pas assez présent je trouve, de la part des « gourous » de la nutrition, des influenceurs, et des médecins, etc., c’est l’impact de la lumière, et de la lumière bleue et des écrans, et même des ondes Wi-Fi et il y a 5G aussi qui va arriver. Et on voit là, il y a beaucoup de choses qui arrivent, il y a beaucoup d’études sur la 5G, ça change complètement l’écosystème, les oiseaux qui meurent, etc. Donc il y aura beaucoup de médecins qui commencent à dire « hey les gars, regardez les études parce que là, la 5G… ». Et je sais que dans 8 villes en France là, je crois qu’il y aura peut-être à Saint-Étienne, peut-être Lyon, peut-être Lille ou quelque chose comme ça, où ça va être implanté. Donc voilà, je serai curieux de voir quel est l’impact, de suivre un peu peut-être les maladies, même les maladies de Crohn au niveau des intestins, ça m’impacte en fait tout ça. Mais surtout la lumière, donc la lumière bleue, typiquement je viens d’utiliser un programme qui s’appelle soit « flux » soit « iris », qui vont enlever la lumière bleue de l’écran, et même le rendre tout rouge quand il fait nuit.

Mathieu Vénisse : On mettra le lien dans la description.

Alexis Santin : Et comment configurer ton téléphone pour ne plus avoir de lumière bleue ? Comment configurer ton ordinateur ? Et même de tester chez soi en fait, de se dire « ok, en ce moment-là il fait nuit à 6 h, ça marche. Je ne vais pas mettre de lumière tiens ! » C’est essayer de vivre, comme on vivait avant 1870.
Soit à la bougie, oui, donc là, par exemple dans la bougie il n’y a pas de lumière bleue, en tout cas très peu. Ensuite, le deuxième mieux après la bougie c’est les ampoules à incandescence et après tout ce qui est LED ou ampoule fluorescente, il faut absolument éliminer. Ça économise de l’énergie, mais ça génère beaucoup de lumière bleue. Donc c’est intéressant de voir l’impact que ça peut avoir et il y en a plein en fait, il y avait un gars qui avait un podcast aux États-Unis, qui a un podcast sur la santé, qui était l’un des cofondateurs d’un salon sur le paléo en fait, il y a des grands fondateurs du mouvement paléo aux États-Unis. Donc CrossFit, salle de sport, manger sainement, etc. et il tombe malade. Il tombe malade, je ne sais plus ce qu’il avait exactement et donc il rencontre ce docteur, Dr Jack Kruse, qui est un peu la figure de proue qui parle vraiment de la lumière bleue constamment, regardez l’impact que ça a sur le métabolisme de vos aliments, peu importe ce que vous mangez. Peut-être finalement ce qui importe c’est votre connexion avec la lumière, etc., parce qu’en fait, il se passe dans les longueurs d’onde de la lumière, ça va activer de la mélanopsine, en fait on a des capteurs. On est comme des plantes en fait, il y a de la photosynthèse tu vois ? Ça nous nourrit la lumière. Et aujourd’hui, il y a beaucoup, tu vois les gens disent « ah il faut protéger mon enfant du soleil, il faut se protéger du soleil », mais il n’y a jamais eu autant de cancer de la peau et de maladie un peu civilisationnelle. Alors que normalement, on a une médecine qui est capable de guérir toutes les maladies infectieuses, enfin les maladies on dirait un peu anciennes où l’on peut prendre soin, mais on ne sait pas guérir ces maladies en fait et on ne pourra pas les guérir avec des pilules parce que c’est une maladie tout simplement structurelle à cause du fait que j’ai un plafond quoi, ou que j’utilise telle lumière. Et ce n’est pas une pilule qui va…

Mathieu Vénisse : Tu penses que les cancers de la peau et les trucs qui se développent vis-à-vis du soleil, en fait, ça ne serait pas l’action des UV sur notre peau, mais le fait qu’on se soit désacclimaté des ultra-violets ou parce qu’on vit enfermer ?

Alexis Santin : Il y a plus de cancers de la peau depuis qu’on vend des crèmes solaires. C’est très contre versé comme sujet. Il y a du mouvement, il y en a, même j’ai vu un peu dans les médias un peu mainstream où ils disaient « ah c’est bon ça commence à venir » en disant « ah non, c’est les crèmes solaires qui causent ça, etc., qui vont bloquer, etc. », et il y en qui disent « oui, mais quand même, il faut se protéger ». En fait, il faut être logique, c’est-à-dire qu’on met de la crème si tu dois être dehors. En fait, les gens, ils veulent bronzer, ils s’exposent au soleil, ils mettent de la crème. Ça, typiquement, ça va être un peu débile parce que ce n’est pas très bon. L’idée c’est de mettre de la crème si tu dois être au soleil, dans ce cas-là par exemple, ou tu fais un match de tennis, tu vas mettre parce que tu seras exposé au soleil, tu es un peu obligé d’être au soleil. Mais dans la vie de tous les jours, c’est bien de s’exposer au soleil, mais si tu as trop chaud, tu vas à l’ombre en fait. Tu vois, c’est simplement suivre un peu le côté très logique et normal et voilà quoi, il n’y a pas de cancer de la peau, les gens vivaient dehors et voilà, qu’est-ce qui s’est passé ?

Mathieu Vénisse : Avant, il n’y avait pas de cancer de la peau d’accord. Ça, je n’avais pas l’info, c’est-à-dire qu’avant il n’y avait pas de cancer de la peau.

Alexis Santin : Beaucoup moins en tout cas.

Mathieu Vénisse : D’accord, je n’ai pas les études en ça.

Alexis Santin : Moi non plus, mais beaucoup plus de cancers aujourd’hui, beaucoup plus de maladies, enfin des maladies , ce qu’on appelle des maladies de civilisation : Alzheimer, Parkinson, etc.

Mathieu Vénisse : Et pour refaire l’avocat du diable, est-ce que ce ne serait pas dû au fait que, comme la médecine avant 49:30 de plus en plus vieux, et donc forcément il faut bien mourir de quelque chose et du coup, ce serait les cancers qui nous tueraient à la fin plus que….

Alexis Santin : En fait, ça 49:37 les médecins, ils sont un peu inquiets parce qu’ils se rendent compte qu’ils ont des patients de plus en plus jeunes. Et ce ne serait même pas ça, et on a même l’espérance de vie qui baisse, je crois depuis 2 ans, et l’espérance de vie en bonne santé, qui est un autre critère. Je ne sais pas si tu connais, mais, c’est l’espérance de vie au moment où tu n’es pas dépendant, où tu es en bonne santé. Et celui-là, il baisse depuis des années en fait, c’est-à-dire qu’on peut te garder longtemps en vie, mais malade. Du coup, c’est le jackpot, c’est cool d’être malade, c’est bien, c’est le mieux en fait, on va dire pour l’industrie pharmaceutique.

Mathieu Vénisse : Oui c’est comme le chiffre du chômage quoi. Tu peux les lancer de différentes manières quoi. Et là le chiffre, j’imagine, on nous fait vivre de plus en plus longtemps, mais si vous êtes en fauteuil roulant… Ouais d’accord, je vois très bien l’idée. Donc les petits tips là pour les gens qui regardent l’interview, et c’est marrant parce que je l’ai fait aussi sur mon iPhone. On peut carrément configurer l’iPhone en night shift ou je ne sais pas quoi.

Alexis Santin : Alors le night shift, tout le temps, mais de midi à 11 h 59…

Mathieu Vénisse : Ah bon ? Parce que moi je l’ai calé dans les réglages, j’ai vu qu’il y avait en fonction du lever et du coucher du soleil, moi j’ai mis ça.

Alexis Santin : Ok. Tu peux faire ça, mais même ce que j’ai compris des gens qui sont un peu là-dedans c’est que tu le mets tout le temps, et à la limite tu dis « oh, il n’est pas là à midi, mais à midi c’est là où le soleil est au Zénith ». Parce qu’en fait la lumière bleue, ce que ça fait, c’est en train de dire à ton cerveau « il est midi, il est midi ». Donc, si à 23 h tu regardes ton téléphone, tu dis « il est midi », et il y a plein de choses qui se déclenchent en fait.

Mathieu Vénisse : Et du coup à 23 h, si tu le mets sur le coucher ou le lever du soleil, il est en night shift.

Alexis Santin : Ouais, mais en night shift, ce n’est pas encore optimal pour la lumière bleue.

Mathieu Vénisse : Puisque j’ai vu qu’il y avait un curseur, enfin j’ai découvert ça après avoir lu tes articles, j’ai vu que dans le night shift, dans les réglages tu avais un curseur et tu avais donc bleu et rouge et tu pouvais le mettre à fond à rouge.

Alexis Santin : Oui tu peux le mettre au maximum, mais après j’ai un petit truc où tu mets vraiment tout rouge quoi.

Mathieu Vénisse : Ça, c’est une application du coup ?

Alexis Santin : Ce n’est pas une application, c’est dans les options. L’iPhone, tu peux le configurer « le triple bouton », tu appuies trois fois et c’est….

Mathieu Vénisse : Enfin, moi je n’ai plus de bouton sur le mien, j’ai un iPhone X, mais je trouverais comment faire ouais.

Alexis Santin : Enfin moi, ça va faire ça quoi.

Mathieu Vénisse : Donc du coup, peut-être c’est dans ton article qu’on la fera en vidéo ? Super, du coup j’invite les gens à consulter cet article-là si tout ce que tu as dit les intéresse. Donc la première clé simple pour ceux qui veulent, il y a eu d’énormément de clés, mais pour ceux qui veulent adresser le biohacking, du coup ce serait de configurer ses petits programmes sur téléphone, sur ordinateur et là il y a tous les liens, quelque soit le type de téléphone, le type d’ordinateur.

Alexis Santin : Ouais, même les lunettes anti-lumière bleue, ça peut devenir assez classique. J’ai un jeune joueur de tennis, 17 ans ou 19 ans je crois, tu dis à cet âge-là, ils ont pas forcément de problème. Et il m’a dit « ouais, en mettant les lunettes et en évitant les écrans, j’ai jamais aussi bien dormi de ma vie ». À cet âge-là, normalement, tu dors bien plus facilement quoi et ça a un impact, il l’a vu et il l’a sorti.

Mathieu Vénisse : Donc le cycle circadien et la gestion de la lumière bleue font un bon tips pour les gens qui regardent cette vidéo. Et bah, merci beaucoup, Alexis, est-ce que tu veux nous dire ou est-ce qu’on peut te retrouver ? Si des personnes veulent bosser avec toi, s’ils veulent lire ton blog, découvrir qui tu es un peu plus.

Alexis Santin : Oui le mieux, je dirai c’est de s’abonner à la newsletter, c’est là où j’envoie des emails, où je vais dire « tiens, voici ce qui se passe », ou même je partage beaucoup aussi les thérapies que je vais utiliser, comment je vais l’utiliser dans la performance. Tiens je vais parler de la respiration transformatrice, qu’est-ce que ça permet ? Je vais parler, je parle du coaching avec les chevaux, de la thérapie avec les psychédéliques. En fait, ça te permet de projeter, on va dire un peu ton inconscient dans des hallucinations, etc., mais tu vas être avec un thérapeute pendant une journée qui va être là et justement, pour te guider dans ce monde. Et c’est toutes ces techniques un peu nouvelles ou qui font peur, genre « ah c’est quoi ce truc ? », mais qui sont vraiment à la pointe pour faire du, soi de le thérapie, mais moi, je vais l’utiliser dans la performance quoi, dans le coaching, donc « ok, qu’est-ce que ça me permet ? », « ah tiens, je vois ces limites-là », « ah ouais effectivement, je n’ose pas au tennis servir pleinement », « j’ai du mal à jouer pleinement libéré, qu’est-ce que c’est qui me limite ? Zone d’ombre, blocage émotionnel, etc. »
Donc voilà, je partage ça dans ma newsletter et voilà !

Mathieu Vénisse : Et même si tu parles beaucoup de tennis, ça s’applique à tout en fait.

Alexis Santin : En fait, ce que j’ai remarqué pour Tennis Tactique, en fait je vais l’article pour Nouvelhomme, et je fais la même chose pour Tennis Tactique, mais je dis « pour être meilleur au tennis ». C’est pour être meilleur dans la vie, je dis « ok ah, vous pouvez méditer » pour être meilleur au tennis.

Mathieu Vénisse : Juste une toute petite question pour clarifier les choses, sur Penser & Agir, on a beaucoup de femmes qui regardent. Est-ce qu’une femme peut s’inscrire à la newsletter de Nouvelhomme ou est-ce que du coup c’est bizarre ?

Alexis Santin : Ce n’est pas bizarre, il y en a plein en fait qui sont inscrites. Mais là, c’est vrai que je veux maxer parce que je vois beaucoup de choses qui s’organisent pour les femmes, tu vois entrepreneuriat pour les femmes, etc., et moi il y a un truc qui m’intéresse beaucoup, c’est le leadership masculin. C’est l’entrepreneuriat masculin, c’est-à-dire « ok, comment en tant qu’homme, je peux apporter quelque chose ? ». Il n’y a pas que l’ancien leadership, on va dire patriarcal, basique et simple. Il y a quelque chose dans la masculinité à récupérer, les femmes se posent beaucoup de questions, elles avancent, mais ok, nous aussi les hommes qu’est-ce qu’on peut faire ? Donc voilà, pour l’instant, les programmes que je vais lancer vont être pour les hommes, le coaching personnel peut être avec des femmes, mais le programme Mastermind Nouvelhomme c’est uniquement des hommes se retrouver entre hommes.

Mathieu Vénisse : Ok, super. Vous êtes un homme, vous êtes une femme, vous savez ce qu’il vous reste à faire, on a mis tous les liens dans la description. Si jamais on a dit qu’on mettait un lien dans la description dans l’interview, qu’on l’a oublié, laissez un commentaire, j’éditerais la description et je rajouterais le lien qu’on aurait potentiellement oublié. Je vais essayer de mettre un maximum, et comme il y a beaucoup de clés dans cette interview, il faut bien réussir à tout mettre. Merci beaucoup, Alexis, à toi !

Alexis Santin : C’est un plaisir !

Mathieu Vénisse : Ouais, c’était vraiment un plaisir, mais moi, j’ai apprit énormément de choses, j’ai un peu profité, j’ai un peu pris un quart d’heure d’interview, je crois, pour moi aussi du coup pour poser des questions, si vous n’êtes toujours pas abonné à la chaîne YouTube et bien, cliquez sur le bouton « S’abonner » qui se trouve juste en dessous de cette vidéo, si ça vous a plu, n’oubliez pas de mettre le petit pouce en l’air qui fait toujours plaisir, laissez vraiment vos commentaires sur la vidéo, je les lis tous. Et s’il y en a un qui concerne vraiment Alexis, j’irai taper à sa porte pour lui demander de répondre aux commentaires.

Alexis Santin : Oui, tu peux taguer sur YouTube ou je ne sais pas…

Mathieu Vénisse : Je ne sais pas, je ne suis pas trop un fan des réseaux sociaux, des tags, mais je t’enverrai un petit message pour dire « ah il y a un commentaire super intéressant il faut que tu répondes ».
Donc vous avez Alexis comme ça, qui pourra répondre directement à vos questions, et si vous voulez suivre Alexis, vous avez bien sûr tous les liens aussi dans la description. Merci beaucoup, Alexis, et à très bientôt.

Alexis Santin : Merci Mathieu. Ciao !

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A propos de l’auteur

Après avoir obtenu mon Master en Sciences à l’Université de Nantes en 2009, je travaille pendant 4 ans en tant qu’ingénieur d’études auprès des plus grands noms français de l’aérospatiale, du nucléaire et du militaire. En février 2012, alors que je ne trouve plus aucun sens dans mon métier, je crée Penser et Agir. C’est ainsi que je renoue avec mes passions : la psychologie, le développement personnel et l’entrepreneuriat. J’adapte à la psychologie et au développement personnel la logique et la structure des raisonnements que j’ai acquis en tant qu’ingénieur d’études pour créer ma propre approche : Le développement personnel par l’Action. Aujourd'hui, Penser et Agir, c'est plus de 100 000 visiteurs par mois, plus de 150 000 abonnés à la newsletter et plus de 3 000 personnes qui m'ont déjà fait confiance en suivant mes programmes en ligne. Pour en savoir plus : Qui est Mathieu Vénisse ?

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