Peur de la maladie
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Peur de la maladie : une peur maladive qui affecte plus d’un

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Qui oserait prétendre n’avoir jamais eu peur de la maladie à un moment de sa vie ? Néanmoins, ce n’est pas tout le monde qui est atteint de la phobie des maladies. Il est en effet normal — pour une raison ou pour une autre — d’avoir peur de tomber malade. Mais, la peur phobique des maladies est déjà — en elle — une maladie à part entière si elle connait un degré élevé. Quels sont les symptômes de la phobie des maladies ? Comment la traiter ? Tout de suite, comprenez mieux la peur de la maladie à travers cet article.

Peur de tomber malade

Peur de la maladie : hypocondrie ou nosophobie ?

Ces deux termes désignent effectivement la peur de la maladie. Cependant, il s’agit de deux pathologies bien distinctes à ne pas confondre. Afin d’éclaircir les zones d’ombres sur cette phobie qu’est celle des maladies, faisons le point sur ces deux syndromes.

L’hypocondrie

Venant du latin « hypochondria », le mot signifie littéralement sous les côtes. En effet, au XVIe siècle, lorsque la connaissance du corps humain était encore très limitée, les personnes atteintes de douleurs dans cette partie du corps étaient considérées comme atteintes d’une maladie imaginaire. Cela venait du fait que les médecins ne pouvaient pas tâter les organes situés dans cette partie osseuse du corps humain. Or, les personnes étaient peut-être atteintes de calculs biliaires ou de coliques vésiculaires. L’évolution de la science a permis de découvrir et de soigner ces maladies. Dès lors, l’hypocondrie est devenue une anxiété et une peur provoquée par une maladie fictive imaginée par le patient.

L’hypocondriaque est persuadé qu’il est atteint d’une maladie grave. Il procède alors à une analyse approfondie de son corps et la moindre observation qu’il jugera anormale se transformera en maladie mortelle à ses yeux. D’ailleurs, selon Jules Cotard (psychiatre, neurologue et neuroscientifique du XIXe siècle), le patient a une tendance maladive à déterminer les causes de sa « maladie grave ». Selon une étude récente, 3 % des personnes mises en soins sont hypocondriaques. 

La nosophobie

Étymologiquement, le mot nosophobie vient des mots grecs « nosos » (maladie) et « phobos » (peur). Il s’agit cette fois d’une peur irrationnelle d’une personne à contracter une maladie. Voulant à tout prix préserver leur bonne santé, les personnes nosophobes craignent les lieux publics comme les magasins, les toilettes publiques, etc. Elles les jugent trop propices à la contraction de virus. Elles adoptent également une attitude et un mode de vie qui les poussent petit à petit vers l’isolement. En effet, cette maladie peut avoir des conséquences graves si elle n’est pas traitée comme il se doit. Le nosophobe peut également présenter d’autres phobies comme la thanatophobie ou la peur de l’empoisonnement.

La différence entre l’hypocondriaque et le nosophobe réside dans le fait que le premier pense qu’il est malade. Et même si après examen, le médecin lui dit qu’il ne l’est pas, son anxiété persistera et le poussera à aller voir d’autres spécialistes. Certains hypocondriaques sont allés jusqu’à demander une intervention chirurgicale pour enlever une tumeur imaginaire. Le nosophobe par contre sait qu’il est en bonne santé, mais qu’il pense qu’il est toujours à la merci d’une maladie grave et il fera tout pour s’en protéger. 

La peur de tomber malade peut entraîner de graves conséquences sur la vie sociale, sur la vie professionnelle de la personne atteinte. En effet, l’hypocondriaque s’autoproclamera inapte pour le travail à cause de sa maladie fictive et le nosophobe craindra le contact avec autrui. Ainsi, leurs relations sociales et professionnelles se dégraderont à cause de leur peur de la maladie. Par ailleurs, la détermination d’une personne craignant de façon abusive une maladie est impressionnante. Voilà pourquoi cette maladie peut avoir de lourdes conséquences sur la vie en général du patient.

Phobie des maladies

Les causes de la peur de la maladie

Selon certains psychothérapeutes, les individus ayant une relation conflictuelle avec leur propre corps et leurs proches sont plus vulnérables à la peur des maladies. Néanmoins, d’autres causes peuvent être à l’origine de la phobie des maladies. Une mauvaise expérience traumatisante dans un passé lointain ou la mort tragique d’un proche suite à une maladie grave par exemple. Ciblant généralement les adultes, la peur de tomber malade affecte également les jeunes. En effet, le syndrome de l’étudiant en médecine est également une forme de la peur exagérée de la maladie.

D’autre part, les problèmes neurochimiques liés à la sérotonine et la noradrénaline peuvent également causer la peur des maladies. En effet, un taux élevé de noradrénaline provoque de graves troubles de peurs caractérisés par des difficultés respiratoires, des palpitations et d’autres symptômes classiques de la phobie. Une forte baisse de la sérotonine en revanche provoque une dépression considérable et des troubles du sommeil, etc. En tout cas, ses problèmes sont propices au développement de la peur des maladies chez un individu.

Les méthodes employées pour traiter la peur de la maladie

Il est difficile pour la personne atteinte d’une peur phobique de la maladie de l’admettre. Qu’il soit nosophobe ou hypocondriaque, sa peur irrationnelle reste une maladie psychique avant tout. Considéré comme étant un trouble somatoforme, la crainte de tomber malade peut se soigner. Pour traiter l’hypocondriaque, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine se montrent extrêmement efficaces. Et pour cause, ils agissent sur le cerveau du patient. Ainsi, les spécialistes les recommandent particulièrement pour traiter la dépression, l’anxiété et les troubles obsessionnels compulsifs. La psychothérapie peut également amener le patient à prendre conscience de sa peur de la maladie et à s’en défaire définitivement. Le nosophobe quant à lui devra également suivre une psychothérapie, car sa peur est également fictive.

Dans les deux cas, l’autohypnose est une méthode infaillible pour venir à bout de cette phobie dangereuse qu’est celle de la maladie.

Place à l’action et aux réactions

Vous savez dorénavant que la crainte phobique de la maladie peut revêtir deux formes différentes. Nous avons également vu comment cette peur peut être traitée. Vous avez peut-être un proche atteint de cette phobie dangereuse ?

Si vous avez des témoignages ou si vous connaissez d’autres méthodes pour se défaire de la phobie de la maladie, faites-nous part de vos expériences en faisant des commentaires.

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A propos de l’auteur

Après avoir obtenu mon Master en Sciences à l’Université de Nantes en 2009, je travaille pendant 4 ans en tant qu’ingénieur d’études auprès des plus grands noms français de l’aérospatiale, du nucléaire et du militaire. En février 2012, alors que je ne trouve plus aucun sens dans mon métier, je crée Penser et Agir. C’est ainsi que je renoue avec mes passions : la psychologie, le développement personnel et l’entrepreneuriat. J’adapte à la psychologie et au développement personnel la logique et la structure des raisonnements que j’ai acquis en tant qu’ingénieur d’études pour créer ma propre approche : Le développement personnel par l’Action. Aujourd'hui, Penser et Agir, c'est plus de 100 000 visiteurs par mois, plus de 150 000 abonnés à la newsletter et plus de 3 000 personnes qui m'ont déjà fait confiance en suivant mes programmes en ligne. Pour en savoir plus : Qui est Mathieu Vénisse ?

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