Comment Yves Gaillard a changé de vie grâce à Penser et Agir
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[Interview] Comment Yves a changé de vie grâce à Penser et Agir

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Cliquez sur la vidéo ci-dessus pour écouter l’interview

Dans cette interview, j’ai le plaisir de recevoir Yves qui explique comment il a changé de vie en 6 mois grâce aux conseils et aux méthodes que je partage sur mon site Penser-et-Agir.fr

Au cours de cette interview ultra complète, il vous détaille les étapes par lesquelles il est passé et pourquoi la concrétisation d’un projet qui le passionne réellement l’aide au quotidien en matière de confiance en soi et d’épanouissement personnel.

A travers cette discussion très riche en information, vous allez comprendre que la réussite n’est pas réservée qu’à une certaine catégorie de personne mais bien à ceux qui passent à l’action et se donnent les moyens de réussir !

Élément déclencheur, identité profonde, concrétisation de projet et passage à l’action sont (entre autres) les thèmes abordés dans cette interview unique en son genre.

Liste des ressources citées pendant l’interview :

Retranscription textuelle de l’interview :

Mathieu Vénisse : Bonjour à tous et bienvenue dans cette première interview musique pour Penser et Agir. Aujourd’hui j’ai le plaisir de recevoir Yves qui est un lecteur de Penser et Agir. Il a découvert Penser et Agir il y a environ six mois et il va nous expliquer comment à travers la lecture des articles qui sont disponibles sur mon site il a réussi à changer la vision de sa vie. Bonjour Yves !

Yves : Bonjour !

Mathieu Vénisse : Je suis vraiment ravi que tu aies accepté de partager ton témoignage avec les lecteurs de Penser et Agir dans cette interview. Je suis sûre que les personnes qui vont écouter cette interview vont apprendre énormément de choses. Quand tu m’as envoyé ton mail, ça m’a vraiment fait très plaisir parce que j’ai vraiment vu que tu avais suivi une démarche précise de développement personnel et j’espère que cette interview va être riche en informations et que les personnes qui la regarde apprendront beaucoup.

Yves : Eh bien, merci à toi de m’adresser cette interview et mon expérience vont pouvoir aider les lecteurs de Penser et Agir et puis les futurs lecteurs qui découvriront ton blog également.

Mathieu Vénisse : Eh bien j’en suis persuadé à ce que j’ai pu lire dans ton e-mail. Alors est-ce que tu pourrais commencer par te présenter brièvement et nous expliquer à quel âge tu as commencé à t’intéresser au développement personnel et pourquoi.

Yves : Je m’appelle Yves, j’ai 32 ans et je suis responsable internet et extranet dans le service informatique d’une société. Alors ça à commencé à l’âge de 29 ans il y a maintenant environ trois ans. Le terme de “développement personnel” en en lui-même ne me parlait pas plus que ça, il était quasiment inconnu de mon vocabulaire. A cette époque là, j’avais fini mes études depuis de nombreuses années déjà. J’avais un bon emploi, je vivais ma vie un petit peu au jour le jour. Je me laisser un petit peu porter par mes amis et puis j’ai vécu des évènements qui ne sont pas forcément heureux. La mort d’un proche dans la famille et puis également des personnes un peu plus jeunes qui frôlent la mort. Ces évènements un petit peu bruts ont engendrés chez moi des questions existentielles ç un niveau assez fort. On se dit que la vie est courte et peu s’arrêter le lendemain. On se dit “quel est le but de la vie ?”, “pourquoi est-ce que je suis ici sur terre ?”, ce genre de questions. A partir de ces questions découle un travail d’introspection et de réflexion sur soi-même qui restait quand même assez flou à cette époque. C’était des questions comme “quel est le but de ma vie ?”, “qu’est-ce que je veux faire de ma vie ?”, “est-ce que je me connais moi-même ?”, ‘pourquoi est-ce que j’ai toujours envie de découvrir de nouvelle chose ?”. J’avais une envie de m’améliorer, de connaître mes points forts, mes points faibles, de travailler sur mes peurs. Et, en posant ses questions à mes amis autour de moi. A part des amis vraiment très proches avec qui ont peut discuter de ce genre de choses, c’est très rare de trouver des gens avec qui aborder ces sujets. Ils trouvent que les questions sont étranges et bizarres ou alors ils ne comprennent pas les notions d’amélioration de soi ou de progression. A cette époque là, je n’avais pas vraiment de référence de travail alors du coup j’ai cherché des moyens de vaincre un petit peu cette timidité, de prendre confiance en moi et le moyen que j’ai trouvé c’était de m’inscrire au théâtre. Ça fait maintenant 3 ans que je suis inscris, j’ai découvert des gens très sympa, on a fait quelques représentations, on rigole bien, on s’amuse et ça m’a beaucoup appris sur moi et sur les autres. Ça permet d’être à l’aise en public, c’est vraiment un très bon exercice. Et j’ai aussi appris à me fixer un objectif qui me plaît et à aller jusqu’au bout. Par exemple c’était “m’inscrire à la plongée”, “obtenir mon niveau 1” et puis à la fin de l’année “aller en vacances et réaliser quelques plongées”.

Mathieu Vénisse : Donc en fait, à partir d’un événement malheureux, vraiment quelque chose qu’on souhaite absolument pas, tu es parti dans une démarche d’introspection et, via une inscription au théâtre et des cours de plongés, tu as commencé finalement à vivre la vie que tu voulais vivre sans le savoir avant.

Yves : Voilà, il y a une sorte d’élément déclencheur comme tu le dis. Le travail d’introspection, avec le recul, m’a amené à me dire : “je veux être moi”. C’est à dire que la façade extérieur que je montre doit être en corrélation avec la façade intérieure, ça doit être la même personne. La plupart des gens montre une façade extérieur qui n’est pas forcément la leur à l’intérieur. Et donc moi je ne voulais pas être une personne comme ça, je me suis dit je veux être la personne que je montre au quotidien extérieurement et intérieurement. Il n’y a pas besoin d’avoir une façade pour montrer une fausse image de soi. Pour ça il y a la nécessité de travailler sur soi et avec le recul, si on devait donner des adjectifs sur la personne que j’étais à l’époque. Avec le recul, je peux dire que j’étais une personne qui manquait de confiance, un peu lisse, qui essayait de satisfaire les autres, qui vivait à travers le regard et les projets des autres, qui ne vivait pas forcément pour lui, qui n’exprimait pas assez les choses, qui avait des fois aussi peur du conflit.

Mathieu Vénisse : Quand tu parles de personne un peu lisse, tu veux dire que tu manquais un peu de personnalité c’est ça ? Tu n’arrivais pas à exprimer ce que tu avais vraiment à l’intérieur et tu vivais un petit peu par procuration en suivant les projets des autres personnes.

Yves : Exactement c’était totalement ça. Il y avait aussi ce sentiment d’avoir besoin d’être guidé qui a disparu avec les années.

Mathieu Vénisse : Alors tu m’as aussi confié que tu était arrivé sur Penser et Agir complètement par hasard, est-ce que tu peux nous raconter un petit peu commence la s’est passé ? Quel a été l’élément déclencheur qui t’a permis de découvrir Penser et Agir ?

Yves : J’étais sur Google, je cherchais un article sur la “jalousie amoureuse”. Je ne cache pas que je suis de nature assez jalouse, pas à un niveau excessif, à un niveau raisonnable mais je suis jaloux un petit peu donc je travaille aussi sur ce point là. Ce n’est pas à un niveau destructeur donc il n’y a rien de méchant mais je voulais savoir si ce sentiment était normal, ça m’intéressait. Je voulais savoir à quoi m’en tenir et avoir des avis extérieurs. Je suis tombé sur ton site et ce qui m’a tout de suite intéressé c’est que l’article était bien écrit, bien mis en forme, il y avait une vraie structure avec plusieurs parties et des points clairs. Tu répétais les choses, il y avait des encadrés verts, j’ai trouvé que la structure était vraiment intéressante et surtout tu posais des questions à la fin de l’article. Des questions pour avoir une réflexion sur soi. J’ai trouvé ça très intéressant, c’est à dire que tu poses les bases et après tu dis : “je vous pose les questions, à vous de faire un travail sur vous-même”. J’ai trouvé ça vraiment très intéressant. Et il y a une phrase que j’ai noté qui a fait un peu “tilt” : “la solution est en vous, la clé que je vous propose pour ne plus être jaloux et retrouver confiance en vous est le développement personnel”. Et là, il y avait un lien et je me suis dit “tiens qu’est-ce que c’est, qu’est-ce qu’il entend par développement personnel”. J’ai alors cliqué sur ton lien “développement personnel” qui m’a ramener sur le premier article qui expliquait que le développement personnel devait être enseigné à l’école.

Mathieu Vénisse : Alors oui, exactement, c’était le premier article que j’avais publié sur Penser et Agir, cela remonte à février 2012 dans lequel j’expliquais à travers le fait que je voulais que ce soit enseigné à l’école, surtout le fait que c’est destiné à tout le monde. C’était un peu ça le message de cet article.

Yves : Ensuite je me suis inscris pour recevoir les e-books que j’ai trouvé très bien structurés, tu proposes différentes astuces, tu dis qu’il ne faut pas se précipiter pour les mettre en pratique parce que ça ne sert à rien. Tu expliques clairement les choses quitte à mettre 4-5 semaines pour mettre en place une astuce, il faut prendre le temps. Ensuite j’ai lu les articles qui m’ont vraiment aidé par la suite qui sont sur “la procrastination” et “la peur de l’échec”. Ces 2 articles là ont été je pense les deux articles les plus importants. Après avoir lu ces articles et ces e-books, je me suis dit, voilà les questions que je me pose depuis des années. Ces articles là qui auraient pu m’aider depuis des années et que je ne trouvais pas.

Mathieu Vénisse : Est-ce que tu pourrais dire en 2-3 mots qu’est-ce qui dans ces articles t’a plu et t’a permis finalement de changer ?

Yves : Alors, en fait, en allant sur les différents articles, il y a 3 points qui m’ont marqué. Le premier c’est que tu as mis que le passage à l’action est primordial : il faut expérimenter en passant à l’action. Il y a 3 phases : introspection, réflexion et action. Le passage à l’action pour moi n’a pas toujours été inné, loin de là d’ailleurs. Si je prend l’exemple de la séduction, avant j’étais assez timide voire très timide et j’avais deux très bons amis qui m’ont poussé à aller vers les filles, à parler et à me lancer des petits défis. Au début je n’osais pas, j’avais des réticences et il m’ont poussé, poussé, poussé et, à partir du moment ou j’ai vu ça comme un jeu et qu’il n’y avait pas mort d’homme, j’ai obtenu des réactions positives, des sourires, des numéros. Finalement, je me suis fait beaucoup de peur pour rien puisqu’au final les résultats ont été très positifs et s’il n’y avait pas eu ce passage à l’action et si on ne m’avait pas poussé à passer à l’action, je n’en serais peut-être pas là aujourd’hui et je serai peut-être encore timide. Le passage à l’action m’a beaucoup aidé la dessus.

Mathieu Vénisse : C’est vraiment très intéressant ce que tu es en train de dire là. J’ai partagé dans un article il n’y a pas longtemps une vidéo sur le cercle du succès. Le cercle du succès est un ensemble de 4 concepts qui s’articulent entre eux. Le premier de ces concepts est qu’à tout moment de notre vie (et c’est encore plus vrai lorsqu’on est encore jamais passé à l’action sur quelque chose), on a une perception limitée de nos capacités et cette perception est ce qu’on appelle le potentiel. Tant qu’on est pas sorti de notre zone de confort, c’est à dire tout ce qui englobe ce qu’on a l’habitude de faire au jour le jour, on ne connaît pas ses capacités réelles à faire quelque chose. L’exemple que tu donnes sur la séduction est très intéressant. C’est d’ailleurs un exemple qui est commun à la plupart des hommes car il y a toujours un moment dans la vie d’un homme où on se dit : “tiens j’irai bien voir cette inconnue” et certain vont réussir à y aller alors que d’autres n’y arriveront jamais. A partir du moment où on a essayé d’aller voir une inconnue et qu’on se rend compte qu’il n’y a pas mort d’homme, qu’on est toujours vivant et sur pied, on obtient un résultat qui est plus ou moins bon. Ce résultat va ensuite modifié ce qu’on appelle en développement personnel les “croyances internes”. Dans ton cas, tu es allé voir une première fois une personne et je suppose que tu n’as pas eu des numéros dès les premières fois mais au moins tu as eu un sourire et puis finalement tu t’es dit : “elle ne m’a pas collé une baffe en pleine tête et elle n’a pas sorti un couteau pour me tuer”. C’est un premier résultat qui

modifie les croyances internes en ce disant : “finalement je ne suis pas mort en allant aborder quelqu’un, je vais retenter l’expérience. Jusqu’au jour ou on développe une petite conversation et à la maintenir un petit peu avec un inconnue dans la rue jusqu’à prendre un numéro puis à avoir un rendez-vous, etc. Donc ça c’est vraiment un cercle vertueux qui part d’un simple passage à l’action et, comme tu le dis, le passage à l’action est quelque chose de primordial et il faut absolument se forcer un jour ou alors se faire pousser par des amis car c’est toujours plus sympa d’y aller avec des amis pour sortir de sa zone de confort et de commencer à avoir des premiers résultats. C’est avec ces premiers résultats qu’on va se dire “c’est possible !” ou alors constater qu’on est peut-être aller un petit peu trop vite et repartir pour une étape peut-être plus simple.

Yves : Je suis complètement d’accord. Le 2e élément qui m’a fait me dire que ton site représente vraiment m’a vision du développement personnel, c’est lorsque tu parle de l’enseignement. Ton site nous apprend beaucoup de choses et, vu les commentaires positifs que tu as et la communauté qui s’agrandie, il aide plein de gens dans plein de domaines comme la confiance en soi, le domaine amoureux, le fait d’avoir l’esprit critique, de la manipulation, chacun y trouve ses articles.

Mathieu Vénisse : Alors juste pour revenir sur le terme que tu viens d’employer alors c’est vrai que j’ai une catégorie qui s’appelle “Manipulation et PNL” mais le terme manipulation est surtout utilisé dans un but marketing. Si je veux amener des gens à s’intéresser à la psychologie sociale, il vaut mieux que j’attire des gens sur mon site qui font des recherches en “manipulation”. Il y a donc un aspect manipulation mais c’est surtout de la psychologie sociale et de la compréhension des interactions sociales. Pour aller encore un peu plus loin, c’est surtout comprendre tout ce qui existe comme techniques de vente ou comme techniques d’influence pouvant être employé par les médias comme la télévision quelques soient les campagnes marketing. “Manipulation” est donc un terme marketing qui englobe surtout le domaine de la psychologie sociale. Donc tu nous parlais du domaine de l’enseignement ?

Yves : Moi, ce qui m’a plu sur ton site c’est que ce qu’on y apprend n’est pas enseigné à l’école. Il peut y avoir beaucoup de fausses perceptions ou de fausses croyances qu’on traîne depuis des années et qui peuvent être liées à l’éducation parentale mais qui peuvent aussi être liées à ce qu’on apprend au collège ou au lycée et je pense notamment au fait de prendre la parole en public. J’ai toujours adoré l’anglais et j’étais vraiment passionné par cette langue au lycée et j’adorais prendre la parole mais les professeurs n’avaient pas forcément la bonne attitude dans le sens où ils devraient encourager à prendre la parole mais, une fois la parole prise, les remarques des professeurs et les ressentis ne sont pas forcément positifs. Cela provoque l’effet inverse et plutôt que de prendre la parole, on ne la prend plus. Ce domaine là peut ensuite se répercuter négativement dans d’autres domaines de la vie. Je trouve que c’est important de le mettre en valeur. Il y a aussi un élément qui est important, c’est le fait d’atteindre ces objectifs.

Mathieu Vénisse : Je vais juste faire une petite remarque sur ce que tu viens de dire là. Comme tu l’as dit, le premier article de mon site était sur le développement personnel à l’école et j’avais abordé cet aspect d’un point de vue “étudiant”. Je pense qu’il seraient intéressant d’introduire le développement personnel depuis le plus jeune âge mais je n’avais pas abordé un thème complémentaire qui serait que les enseignants, eux-aussi, est des notions en développement personnel. Les enseignants ont des cours de pédagogie mais je pense que la pédagogie telle qu’elle est enseignée aujourd’hui est loin d’être aussi aboutie que ce qu’on voit en développement personnel et que j’essaye de partager sur mon blog jours apres jours. C’était juste pour faire un petit parallèle sur cette action qui me tient tout particulièrement à coeur. Le développement personnel devrait donc être enseigné, à la fois aux élèves et aux enseignants. Aujourd’hui, c’est vrai qu’on est dans une société où ça peut être compliqué d’évoluer. On ne choisi pas forcément où on naît, la famille qu’on va avoir ou encore les ressources financières dont on va disposer. Et, bien que l’éducation nationale ne doit pas remplacer les parents, c’est quand même intéressant de présenter une vision objective du développement personnel à des personnes qui n’y auraient pas accès autrement ou qui ne feraient pas la démarche d’elle-même. C’est quelque chose de compliqué de faire cette démarche comme tu l’as fait toi même sur Internet, tout le monde ne fait pas ça. Tu parlais aussi d’efficacité et d’atteindre ses objectifs ?

Yves : Oui, le fait d’avoir des objectifs et de s’engager par rapport à soi-même, je trouve que c’est très important. Il faut être passionné et lorsqu’on a un projet en tête, on s’engage par rapport à soi et on en parle également aux autres. Le fait d’en parler aux autres permet d’avoir des questions extérieurs sur l’avancée du projet et, si le projet traîne en longueur, on perd une part de crédibilité qui est assez importante. Le fait de s’engager par rapport à soi-même sur un projet qui nous tient à coeur et que l’on veut mettre en place est primordial et les autres peuvent avoir un effet moteur dans la réalisation de ce projet dans le sens où ils vont nous suivre et nous demander où on en est. Je pense aussi que le fait de définir une date fixe lorsqu’on commence un projet est quelque chose de très important car cela nous force à travailler d’arrache pied pour y arriver. Si on évoque également cette date en public et que nos connaissances et amis nous posent des questions et que le projet n’est pas terminé à la date indiquée, on perd une part de crédibilité et on est un peu déçu de nous même car on n’a pas réussi à s’investir autant qu’on l’aurait souhaité.

Mathieu Vénisse : c’est très intéressant ce que tu es en train de dire la car tu es en train de mettre en évidence deux choses très importantes dans l’atteinte d’objectifs : l’engagement envers soi-même et l’engagement public. Sur la plupart des sites de développement personnel, on trouve surtout l’engagement public. C’est vrai qu’il est très important de s’engager par rapport à ses amis ou par rapport à son entourage. Par contre, ce que la plupart des sites de développement personnel oublient, c’est avant tout de s’engager par rapport à soi-même. S’engager par rapport à soi-même, c’est justement faire un travail d’introspection qui peut être par exemple de trouver sa passion et de définir un projet en accord avec celle-ci. mais c’est aussi agir en étant en adéquation avec, ce que l’on appelle en développement personnel, son identité profonde. Malheureusement la plupart des gens ne vont pas prendre le temps de faire ce travail d’introspection et vont s’engager dans un espèce de cercle vicieux sans même s’en rendre compte. C’est dire qu’il y a des personnes par exemple qui vont devenir ingénieur (je n’ai rien contre les ingénieurs, il y a des ingénieurs qui adorent ce qu’ils font). Il y a des personnes qui vont devenir ingénieur parce que par exemple dans leur famille c’était quelque chose de bien vu et que c’est un métier qui est bien vu en termes de société et de salaire. Ils vont se dire, plus tard je serai ingénieur sans prendre la peine de s’introspecter et de vérifier que cela correspond vraiment à leur identité profonde. L’engagement envers soi-même va être : « je décide de m’inscrire dans une école d’ingénieurs ». Il est aussi un engagement public envers sa famille qui va être de suivre cinq années d’études. À partir du moment où l’on va s’engager dans cinq années d’études, c’est très difficile de briser ce cercle qui n’est pas encore vicieux. Les personnes ne s’en rendent pas vraiment compte car c’est un processus très lent qui peut aller très loin et ces personnes peuvent arriver à 30 ans, 40 ans, 50 ans et se dire « en fait, ce n’est pas ça que je voulais faire, c’était de vivre pour ma passion qui était la guitare n’importe quoi ». Ce que tu as dit est donc très important pour l’atteindre l’objectif. Il y a deux aspects très important, l’engagement public que vous pourrez trouver sur tous les sites de développement personnel car tout le monde est d’accord là-dessus mais aussi l’engagement personnel que j’ai vraiment essayé de faire valoir dans l’article que tu avais lu sur l’atteinte d’objectifs.

Yves : Un tout dernier point qui est important je pense, est qu’avant de tomber sur ton site j’étais tombé sur beaucoup de sites qui proposent des choses mirobolantes, payantes pour atteindre une confiance en soi en une semaine grâce à des méthodes complètement fausses et qui ont pour seul but de faire payer et qui n’ont aucun intérêt. Ce que j’aime beaucoup dans Penser et Agir, c’est que tu proposes une solution pour acquérir une confiance en soi, les articles sont bien structurés, tu proposes des questions à la fin pour que le lecteur commence à réfléchir et à passer à l’action. Tu proposes aussi des e-books avec plein d’astuces à choisir petit à petit et à mettre en place. C’est un site qui est gratuit et qui propose de faire un travail sur soi-même dans lequel tu donnes les bases et tu expliques que c’est à nous de passer à l’action et ce n’est pas ce que l’on retrouve sur la plupart des sites qui proposent des choses complètement fausses et qui n’aident pas du tout à avancer. C’est donc pour cela que, lorsque j’ai découvert ton site, je me suis dit : « voilà, c’est vraiment cela ma vision du développement personnel ».

Mathieu Vénisse : C’est vrai ce que tu dis, la plupart des sites de développement personnel (surtout en France car aux États-Unis c’est un peu différent), sont des sites qui sont plutôt ésotériques et qui vont proposer des méthodes pour changer en cinq jours ou encore en deux semaines. D’ailleurs, c’est ce que je dis sur la page d’accueil de penser et agir, si vous souhaitez changer en deux semaines, changer de site Internet. Changer, cela prend du temps, il y a des vraies méthodes qui existent et lorsque j’ai décidé de lancer penser et agir en février 2012, c’était justement pour lutter contre ces sites. Cela fait maintenant 10 ans que je fais du développement personnel et j’en avais marre, j’étais agacé à force de faire des recherches sur Internet de ne tomber que sur des sites qui ne vantaient que des choses ésotériques, incroyables et infondées. Ces sites allaient séduire des personnes qui n’étaient pas forcément au mieux de leur forme ou de leur confiance en eux et qui allait tout simplement se faire avoir. J’ai donc créé une vision du développement personnel que j’ai appelée : « le développement personnel par l’action » pour que les personnes puissent effectuer réellement ce travail d’introspection, de réflexion et de passage à l’action. Les sites ésotériques qui proposent de changer en quelques jours, c’est à fuir absolument car cela vous fera tomber encore plus bas. Maintenant, si je ne me trompe pas, ça fait six mois que tu connais penser et agir. Pourrais tu me dire concrètement, ce que mon site t’apporte au quotidien et comment tu mets en pratique les conseils que tu trouves ?

Yves : déjà, le sept d’avoir mis en place un article sur Google tasks, je pense que c’est déjà beaucoup. Avant, j’utilisais Evernote qui n’est pas du tout adéquate pour la résolution de tâches. Depuis, j’utilise Google tasks dont je suis très content. Je m’en sers pour mes tâches professionnelles, personnelles ou encore quotidiennes. Il y a donc un domaine avec des tâches et des sous tâches et cela permet d’avoir un suivi rapide des choses à faire et je pense que le fait de mettre une date limite aide beaucoup à finaliser la tâche. On voit les tâches qui ne sont pas finalisées son passé et on se dit : « ce n’est pas terrible ».

Mathieu Vénisse : C’est un peu ce que tu disais lorsque tu parlais d’atteinte objectifs tout à l’heure par rapport à un engagement public. Maintenant tu parles plutôt d’un engagement personnel sur des petites activités de travail qui sont finies dans le temps et qui durent 1 heuren 2 heures ou encore une demi-journée. Il faut alors les limiter dans le temps pour être sûr de les faire et ne pas tomber dans la procrastination en les remettant tout temps au lendemain.

Yves : Et le fait de voir la tâche qui est rayée et l’ensemble des tâches effectuées est quelque chose de très très bon au niveau de la motivation.

Mathieu Vénisse : C’est excellent, voir une tâche rayée, voir le trait sur la tâche (ce que permet Google tasks) est vraiment très motivant d’un point de vue psychologique et. C’est la même chose en ce qui concerne l’atteinte d’objectifs. L’être humain a toujours tendance à se focaliser sur les échecs. C’est-à-dire que l’on va essayer une première fois et si l’on rate on va avoir tendance à se souvenir de cet échec au risque de ne pas recommencer. Alors que si on se focalisait sur les succès, en utilisant les tâches rayées par exemple, on observe qu’il y a vraiment un changement de perspective. Fêter ses succès et l’atteinte de ses objectifs est très important et, logiquement, cela aide énormément pour la suite du projet. Fêter un objectif, ça peut être tout simplement d’aller au cinéma ou au restaurant ou encore de prendre des vacances. C’est quelque chose de très simple mais l’action de se faire plaisir lorsqu’on a réussi quelque chose permet d’ancrer le succès en nous et d’avancer ensuite sur les prochains objectifs. À l’inverse, la plupart des gens se focalisent sur un échec ou sur quelque chose qui n’a pas fonctionné, ce qui est très mauvais.

Yves : tout à fait, l’important aussi est ce que tu appelles le sanctuaire de la pensée positive. Personnellement, je me suis fait une petite note sur Evernote dans laquelle je note mes succès et cela me permet de voir l’évolution de mes projets et de me mùotiver. Pour beaucoup de personnes, noter un succès n’a que très peu d’intérêt alors que, même si on n’arrive pas à atteindre l’objectif, on se rend compte grâce à cela qu’on a réussi à accomplir plein de tâches intermédiaires. Cela permet de se centrer sur le positif et de garder la motivation et le moral.

Mathieu Vénisse : Lorsque tu parles du sanctuaire de la pensée positive, tu parles en fait d’un e-book qui fait partie des trois e-book offerts à l’inscription sur penser et agir. Lorsque tu parlais d’un échec, tu expliquais à l’instant que c’était en réalité un objectif qui n’avait pas abouti. C’est la vision que je développe dans un article sur la peur de l’échec dont tu parlais tout à l’heure. Voudrais-tu nous en dire un petit peu plus là-dessus ?

Yves : Tout à fait. Avant même de connaître ton site, il est vrai que j’utilisais le mot échec parce qu’en général, quelque chose que tu ne réussis pas, on a tendance à appeler ça un échec.

Mathieu Vénisse : Exactement.

Yves : Et donc le fait de le rayer de son vocabulaire, je trouve que c’est très important. Plutôt que de se dire « échec », on devrait plutôt se dire « J’ai essayé. J’ai tenté en permanence. J’ai agis. Le résultat n’est pas à la hauteur de mes espérances, mais entretemps, voilà ce que j’ai réalisé. » Et puis, ça permet aussi de ne plus se dire « Bien j’essaierai plus tard. », «  Je verrai plus tard. » ou « Je reporte à plus tard. » La peur de se lancer dans un projet repousse et la peur de l’échec qui est propre à soi-même et on ne tente pas. Le nombre de personnes qui me disent « J’aimerais faire ça, faire ça, etc. » et ne tentent pas… C’est vraiment dommage. Je suis sûr qu’il y a plein de gens qui pourraient réaliser des projets, à petite ou grande échelle, mais ils ne le réalisent pas et il y a un certain blocage parce que le mot « échec » est utilisé par énormément de gens, que ce soit dans notre entourage, nos amis ou nos professeurs. Se dire « On tente et on voit le résultat. » plutôt que se dire « Il y a un échec. », je crois que ce serait beaucoup plus positif.

Mathieu Vénisse : Exactement.

Yves : Cet article-là m’a beaucoup, beaucoup inspiré.

Mathieu Vénisse : C’est là où c’est aussi intéressant que de voir que juste remplacer un simple mot dans sa façon de penser, de se dire « Je vais plus jamais utiliser le mot échec, je vais le remplacer par une tentative qui n’a pas abouti. » ça va changer profondément sa façon de voir le monde, en fait. Et du coup, ça va permettre de passer à l’action sur des projets qui, quelques mois auparavant, ou du moins avant de faire cette chose-là, semblaient impossibles. Tu voulais ajouter quelque chose ?

Yves : Il y a une phrase dans ton article qui est très importante. Je l’ai notée, car je crois qu’elle est importante à dire dans cette interview. « L’une des pires choses qui puisse arriver au cours de votre vie est d’avoir des regrets. Avoir des regrets c’est horrible, c’est insoutenable et c’est surtout immuable. Lorsque que l’on regrette quelque chose, dans la plupart des cas, on ne peut plus agir dessus. » Et pour moi, cette phrase-là a été un déclic, ou ce que tu appelles un élément déclencheur.

Mathieu Vénisse : Exactement.

Yves : Quand j’ai lu cette phrase-là, pour moi ça a fait un tilt. Je me suis dit « Ok, je vais réfléchir sur ma passion, sur ce que je veux vraiment mettre en place. » Et le fait de réfléchir sur cette passion m’a permis de développer un projet qui m’était entièrement personnel.

Mathieu Vénisse : D’accord. C’est exactement la démarche qu’il faut avoir et c’est vraiment génial de faire cette interview aujourd’hui parce que l’on voit qu’à partir d’un élément déclencheur malheureux, il s’est passé énormément de choses dans ta vie (ce dont tu nous parlais au début, avec la mort d’un proche). Il y a tout un tas de choses qui sont arrivées à partir d’une simple introspection : la découverte du site, on arrive vraiment à beaucoup de choses. Et donc dans ton mail, tu me disais justement que grâce à tout ce travail que tu avais effectué sur toi, tu avais récemment décidé de passer à l’action sur un projet qui te tenait à cœur. Ce déclic c’était justement cet article sur la peur de l’échec. Est-ce que tu peux nous expliquer comment tu es passé à l’action et comment tu as vaincu la procrastination.

Yves : Pour résumer les bases, c’est que…

Mathieu Vénisse : Excuse-moi. En fait je suis peut-être allé un peu vite. Avant de nous parler de ça, finalement est-ce que tu pourrais peut-être nous parler du projet que tu es en train de développer en ce moment. Ensuite on parlera de ce que tu as fait pour le mettre en place et de ce qui t’as permis de vaincre la procrastination.

Yves : D’accord. Pour resituer un petit peu, c’est que j’aime bien faire rire les gens. Je trouve que l’humour dans le quotidien et le rire sont des choses très importantes. Je pense qu’on ne peut pas passer une journée sans rigoler ou, du moins, sourire. C’est impossible.

Mathieu Vénisse : Bien sûr.

Yves : L’humour fait partie de moi, ça fait partie de ma personnalité depuis très longtemps. Je trouve que c’est très important de le mettre à profit. Du coup, j’ai un petit talent d’imitation depuis des années et il y a des amis proches qui se sont mariés alors je mettais ce talent d’imitation à profit dans ces mariages. C’est-à-dire que je demandais à mes amis proches ou aux connaissances des mariés des anecdotes assez marrantes sur leur enfance, leur adolescence et l’âge adulte et en fonction de l’anecdote, j’associais l’anecdote à un personnage (ça pouvait être Nicholas Sarkozy, Nelson Monfort) et j’essayais de rendre cette anecdote marrante, d’écrire un contexte et de rendre cette anecdote en valeur.

Mathieu Vénisse : En fait, tu crées des petits sketchs.

Yves : Oui, c’est cela, exactement. Ensuite il y a la partie spectacle, où je monte sur scène et fait le petit show devant tout le monde. Donc moi ça me fait énormément plaisir parce que tout le monde rigole et tout le monde est au courant des petites anecdotes donc ça fait sourire. J’ai fait cela pour le mariage de plusieurs amis proches, des personnes qui m’étaient chères, et tout le monde me disait « Tu devrais faire plus », « Tu devrais mettre ce talent à profit ». Je répondais « Oui, pourquoi pas ? » mais il y avait pas vraiment d’idée derrière ça. Bon, on imite, mais qu’est-ce que ça apporte derrière?

Mathieu Vénisse : Je vais juste te couper un petit peu parce que c’est intéressant ce que tu viens de dire. Je suis en train de diriger une carte mentale pendant qu’on fait cette interview avec tout le schéma de pensée que tu nous exposes et ce qui est marrant c’est que suite à l’introspection que tu avais faite il y a plusieurs mois, il y a plusieurs années, tu avais décidé de d’inscrire à des cours de théâtre. Finalement, on se rend compte aujourd’hui que l’introspection que tu as faite sur ta passion pour découvrir ce qui te faisait vibrer en adéquation avec ton identité profonde, tu t’es rendu compte que tu aimais faire rire les gens et que tu avais des talents d’imitateur. Finalement aujourd’hui, les spectacles que tu fais en publique, c’est grâce à ces cours de théâtre.

Yves : Tout à fait. Je sais que j’ai eu ces réactions-là de mes amis qui m’ont vu faire le tout premier spectacle lors d’un mariage et qui m’ont vu, quelques années plus tard après avoir fait du théâtre. Moi je ne le vois pas, parce que forcément on ne se voit pas soi-même. Ils ont dit on voit la différence, tu es beaucoup plus à l’aise, tu te balades, tu rigoles… C’est vrai que ça aide. Le fait de m’être inscrit au théâtre, m’a beaucoup apporté et m’a beaucoup aidé. Et en plus on apprend beaucoup des gens qui nous donnent plein de conseils au théâtre.

Mathieu Vénisse : Et si on va encore plus loin, tu nous disais au début de cet interview que tu étais quelqu’un de timide et voilà, aujourd’hui tu fais carrément une interview par vidéo. C’est en lien toutes ces choses-là. On voit vraiment ce processus d’évolution personnelle qui est quand même rapide parce que tu as commencé à t’intéresser au développement personnel il y a trois ans, mais c’est vraiment ces six derniers mois que les choses se sont passées.

Yves : Oui, c’est vrai que ces six derniers mois que je me suis dit « Maintenant, il faut se lancer. » Ton article sur la peur de l’échec m’a fait un déclic. La phrase que j’ai lue il y a quelques minutes, c’est cette phrase-là qui m’a vraiment poussé. J’aime faire rire les gens, j’aime partager ce talent d’imitation avec les gens, avec les inconnus. La vie est suffisamment stressante, s’ils peuvent rigoler cinq minutes par semaine en écoutant l’émission… Moi je m’amuserai à le faire et les gens rigoleront en retour. Ce serait vraiment dommage de ne pas le faire et de regretter avec le temps. On peut toujours repousser, mais on se demande ensuite « Pourquoi je ne l’ai pas fait? » Ça a vraiment été un déclic, un élément déclencheur.

Mathieu Vénisse : D’accord. Donc maintenant, tu vas développer un projet qui a rapport avec ta passion pour l’imitation. Est-ce que tu veux nous dire un petit peu ce que c’est?

Yves : Donc du coup, j’avais ce petit talent d’imitation et je me disais « Mais comment le mettre en place ? » C’est-à-dire, comment on définit le projet? Tes articles sont très intéressants là-dessus, parce qu’ils permettent de découper les tâches en sous-tâches et de définir clairement un objectif.

Mathieu Vénisse : D’accord.

Yves : Moi je me suis dit, commencer par des vidéos, faire le montage, changer d’habits en fonction des personnages, c’est peut-être un peu trop ambitieux. Et en regardant un petit peu ce qui se fait autour, avec les professionnels de l’imitation, Canteloup, Gerra eux sont beaucoup plus drôles et les gens apprécient plus les podcasts par radio que quand ils passent à la télé. Après sur scène c’est autre chose parce qu’on est sur une scène. Mais quand on est là, derrière son écran d’ordinateur ou son téléphone, c’est la partie podcast qui marche le mieux. Je pense que les gens ferment les yeux et s’imaginent la scène et donc, c’est beaucoup plus drôle.

Mathieu Vénisse : C’est plus facile aussi de faire un podcast audio qu’un passage vidéo.

Yves : Tout à fait. Et c’est beaucoup plus simple. Pour commencer, plutôt que de viser trop haut, on va commencer par de l’audio. Donc il faut définir le projet. Mon projet c’était on a à faire des imitations en rapport avec l’actualité. Donc je me suis dit « Il faut trouver un concept pour l’émission ». D’abord le nom, l’actualité. Et vu que les professionnels font ça au quotidien et que moi je ne peux pas faire ça au quotidien parce que j’ai mon métier, j’aurai un peu de retard par rapport aux actus, mais je pourrai toujours revenir dessus. D’où est venue l’idée de L’actu en retard, le nom de l’émission.

Mathieu Vénisse : Donc L’actu en retard, c’est le nom de ton site internet.

Yves : L’émission s’appelle L’actu en retard et le site internet L’actu en retard point com.

Mathieu Vénisse : Je mettrai un lien en dessous de cette vidéo pour les gens qui sont curieux et qui veulent aller voir ce que tu fais.

Yves : Il vient tout juste d’être lancé. Je l’ai lancé le 7 octobre. Il y a la programmation qui est en ligne.

Mathieu Vénisse : J’espère le que le 7 octobre tu as fêté ça en disant « Ça y est! J’ai lancé mon site internet. »

Yves : Tout à fait. J’ai envoyé un message à tout le monde sur facebook pour qu’ils écoutent et qu’ils se marrent et les retours ont été très positifs. Ça m’a fait plaisir de voir qu’ils rigolaient en écoutant la première émission. Et en plus, L’actu en retard rimait avec mon nom, Yves, alors je trouvais que ça ajoutait un petit plus. J’ai trouvé ça sympa. À partir de ce moment où j’ai défini le nom de l’émission, il fallait définir le projet et il y a plusieurs grands objets à gérer et donc la première c’était le webmastering. Il a fallu trouver un nom de domaine (il était disponible). Il a fallu mettre en place un site internet. En partant, y a des blogs qui s’installent très facilement (comme ). Il a fallu donc installer le blog, définir le code couleur du site et définir un logo. J’ai utilisé des images libres de droits. J’ai pris un micro parce que c’est à la radio et un petit personnage qui court parce qu’on est en retard avec L’actu en retard. Donc j’ai monté ce logo-là. Après, il y a eu la phase de l’achat de matériel. Il a fallu voir quel micro prendre pour s’enregistrer, quel matériel utiliser pour monter le podcast, ce genre de choses.

Mathieu Vénisse : C’est là où c’est vraiment très intéressant. J’ai deux petites remarques par rapport à ce que tu as fait. Donc t’expliquais que tu as commencé par faire des podcasts audio avant de faire de la vidéo. Alors moi, j’ai vécu la même chose en février 2012 quand j’ai lancé mon site. Avant d’écrire sur internet, je n’étais pas forcément près à publier sur internet, j’avais peur des réactions de gens. J’ai donc divisé cet objectif là en disant d’abord je vais commencer par écrire pour moi-même sur mon ordinateur et j’ai écrit une dizaine d’articles que je n’ai jamais encore publiés. Juste pour apprendre à écrire. Quand on a peur de faire quelque chose, que ce soit la passion vidéo ou quelque chose d’autre, se dire « Je vais commencer par quelque chose de moins impressionnant », c’est une des étapes clés du succès. La deuxième étape clé c’est de passer à l’action sur des tâches qui sont très simples. Donc toi ton projet, c’était de faire un site internet sur l’actualité avec un ton humoristique et donc avec des imitations. Si on passe à l’action sur cet objectif-là, on est sûr d’échouer si on n’a pas fait un travail préalable de décomposition en sous-étapes simples. On va se sentir dépassé par les évènements. Et donc tu as dit des choses très intéressantes. Ta première réaction c’était de trouver un nom de domaine. C’est très facile. On se pose devant une feuille et on réfléchit. Ça prendra peut-être un après-midi, trois ou quatre jours, à un bon moment, le nom de domaine, on va finir par le trouver. Une fois que c’est fait, on va s’intéresser à la création de sites web. La création de site web est peut-être un objectif qui est un peu trop compliqué, donc on le divise en sous tâche et on commence par faire une recherche sur internet. Et comme tu viens de le citer, on découvre assez rapidement qu’il y a un logiciel qui s’appelle WordPress et qui permet de faire un site professionnel en cinq minutes. Et voilà, une fois qu’on a compris ça, faire un site internet devient facile et puis après on passe à ton étape, définir le code couleur, définir le logo, acheter du matériel. Finalement, toutes ces étapes deviennent très simples et mises bout à bout permettent d’atteindre un objectif beaucoup plus compliqué. C’est vraiment une perspective des projets qu’il faut y avoir en permanence parce que la plupart des personnes ont tendance à regarder le résultat d’un projet, par exemple se dire « Steve Job a réussi à devenir un multimillionnaire parce qu’il était super intelligent et il a créé une société vraiment géniale. » Ce qu’il faut savoir quand on étudie la vie de Steve Job c’est qu’il n’a pas vraiment fait d’études et il est parti de juste une idée : l’ordinateur qui n’est seulement pour les sociétés sera un jour pour le grand publique. Il avait une vision, il avait une idée, il avait une envie et il a décomposé cette idée en sous-objectifs. Il est passé à l’action sur des tâches simples. La plupart des personnes qui ne passent pas à l’action c’est parce qu’elles se compliquent la vie en ayant un objectif qui est beaucoup trop éloigné. Il faut exactement comme tu as dit. Comme je le dit dans les ebooks que les gens reçoivent en cadeau ou dans les articles sur Penser agir, il faut diviser, toute le temps diviser, diviser, diviser son objectif pour avoir des étapes simples et qui ne nous font plus peur.

Yves : Oui, parce qu’il y a le perfectionnisme aussi qui entre aussi en jeu. Je sais qu’avant de lire les articles sur ton site, j’avais tendance à être trop perfectionniste. Et ça c’est très mauvais parce que je ne finissais jamais mes projets et du coup ça avait un effet inverse et la motivation tombait. En se disant « Voilà, je lance un projet, il commence en audio, il va évoluer petit à petit, je vais voir les retours des gens, les remarques, je vais m’adapter. » on construit petit à petit. De vouloir le top du top au tout début, ça fait l’effet inverse.

Mathieu Vénisse : Effectivement.

Yves : Je donne l’exemple du marathon que tu prends dans l’article de ton site. On ne peut pas faire un marathon directement. Il faut scinder. On va apprendre à courir dix minutes en deux jours, vingt minutes après en trois jours, et petit à petit…

Mathieu Vénisse : Et ce qui est génial, c’est que la méthode des petits pas fonctionne pour n’importe quel type de projet. Donc comme tu l’as dit, ça peut être pour un marathon, mais ça peut être aussi pour un site Internet, pour créer une société, pour n’importe quoi. Et généralement, la première étape c’est la recherche d’information, ce que les gens ne font pas en général. J’ai un exemple dans ma vie personnelle. Quand j’avais dix-sept ans, j’avais créé une association pour organiser des concerts en public dans la ville de Nantes. Donc j’avais dix-sept ans et je n’étais pas majeur. À chaque fois que j’en parlais à ma famille ou à des amis, on me disait que ce n’était pas possible. J’aurais pu m’arrêter là et me dire, bon on crée une association, c’est déjà ambitieux quand on a dix-sept ans et en plus ce n’est pas possible parce que je ne suis pas majeur. Eh ben non, plutôt que de me dire ça, je me suis dit, je vais y aller à petits pas, je vais commencer par faire une recherche. Et là j’ai découvert qu’il y avait un statut qui à l’époque s’appelait le statut Junior association (je ne sais pas s’il existe encore) et qui permettait aux mineurs de créer des associations. Et c’est comme ça que je me suis lancé. Par la suite j’ai appris à monter des dossiers, à créer des partenariats. On avait eu 10 000 euro de subvention avec la mairie de Nantes… Enfin, tout plein de choses. Voilà, il faut y aller à petits pas, petit à petit. Si je m’étais dit directement « Je vais organiser un festival sur la place de Nantes avec 5000 personnes et je vais avoir 10 000 euro de subvention avec la mairie de Nantes. » je suis sûr que je ne serais pas passé à l’action. Mais en développant le projet, on l’a fait ce festival, on a eu des gens et on a eu 10 000 euros de subvention par la ville de Nantes à l’époque. Voilà, en commençant un projet alors que j’étais mineur. Ça fonctionne, ça marche pour tout. Il faut juste changer sa façon de voir les choses. Et c’est ce que t’as fait finalement, grâce à l’article sur le perfectionnisme.

Yves : Et il ne faut pas se braquer à la première difficulté rencontrée. Moi, en enregistrant la première émission, en faisant des tests, je trouvais que ça manquait de punch. C’est très difficile de garder une constante punchy et encore maintenant, j’ai encore du mal, mais ça s’améliore. Et donc j’aurais pu m’arrête en me disant « Ça ne marche pas, c’est trop long, etc. » Et puis en en discutant, en testant, j’ai vu qu’il faut que j’enregistre la voix et ensuite j’en enregistre une autre et je vais les superposer pour les rendre bien dynamiques. Au fur et à mesure des tests, j’ai vu l’évolution et je me suis dit premièrement si ça ne me convient pas, je ne veux pas lancer ce projet-là en étapes, mais je me dis je vais réfléchir. Il y a eu une phase de réflexion où je me suis dit « Ça ne va pas. Ça ne convient pas. Comment améliorer les choses ? » On prend les conseils des amis, on réfléchit aussi de notre côté et puis on retente et on est content du résultat. C’est pourquoi il ne faut vraiment pas s’arrêter quand on rencontre une difficulté faut parfois prendre le temps de réfléchir un petit peu plus.

Mathieu Vénisse : C’est là où on voit que ton projet est quand même un projet ambitieux parce que finalement tu as des étapes de création de site web, tu as des étapes de développement graphique, tu as des étapes en rapport avec ta passion, qui sont des sketchs d’imitation, t’as des étapes de technique de montage audio… Si tu avais pensé à tout ça dès le début… ce n’était pas bon! La première étape quand on veut faire un petit sketch d’imitation, ce que je conseillerais, si j’étais en coaching avec toi, je te dirais, d’abord, enregistre-toi. Alors que les personnes vont avoir tendance à faire l’inverse et qui vont commencer par chercher le meilleur logiciel de montage audio avant même de s’être enregistrés. Alors qu’une fois qu’on a enregistré, c’est beaucoup plus facile de chercher un montage audio parce qu’on s’est enregistré, on a fait des essais et on est content de ce qu’on a. C’est vraiment intéressant.

Alors maintenant que tu finalement lancé ce projet, qu’est-ce que ça va t’apporter au quotidien en matière de confiance en soi, d’estime de soi, d’épanouissement personnel, en développement personnel, en plus large?

Yves : Là c’est tout récent, le projet vient d’être lancé et pourtant au bout de trois jours, j’ai déjà beaucoup de retours positifs, de gens qui m’encouragent en me disant « J’ai hâte d’entendre la suite. C’est vraiment sympa. Un très beau concept. » Il y a des gens qui font des remarques constructives aussi, pour aider à améliorer l’émission, qui me donnent des idées. Je trouve ça vraiment très sympathique. Ça m’étonne, et j’ai été moi-même surpris, de voir autant de retour de personnes. Je me dis la plupart des gens peuvent écoutent pour voir. Mais non, les gens s’investissent, comme j’imagine avec toi dans Penser et Agir, ils rebondissent sur un article, ils t’écrivent, ils postent des commentaires, etc. Et j’ai été vraiment surpris de voir de l’engagement comme si le fait de mettre en avant sa passion et de l’exprimer vraiment à fond, se ressent et transmet cet échange, cette envie de faire rire et de progresser. Ça m’a vraiment surpris autant de retour et de commentaires de la part des gens.

Mathieu Vénisse : Alors c’est vrai que quand quelqu’un est épanoui et partage sa passion, c’est vrai que c’est communicatif. Il y a beaucoup de gens qui aident. Justement ça m’étonne que tu me dises que ça t’as étonné parce que t’es l’exemple parfait de la personne qui va contribuer à quelqu’un qui partage sa passion en faisant cette interview. Tu m’avais envoyé un mail spontanément en me remerciant. C’était un mail qui était assez long en me décrivant tout ton partage qui m’avait fait plaisir et je t’avais recontacté par la suite. Et donc voilà, tu es le parfait exemple, justement, qui montre que ça fonctionne. Moi, j’ai des personnes qui m’envoient des mails de temps en temps pour me dire « Attention, y a un lien sur ton site qui est cassé. », « Attention, y a une vidéo qui ne fonctionne plus. » et c’est vrai que c’est là où on voit que quand on partage honnêtement sa passion, les lecteurs et les personnes qui bénéficient de ces conseils vont nous aider en retour en nous disant « Attention sur ton site y a quelque chose qui ne fonctionne pas. » Ou des fois, y a des gens qui vont nous dire « Bien moi, je suis référenceur, je fais du référencement sur Internet et il faudrait peut-être mieux que tu fasses plutôt ça pour te référencer. » et qui vont nous donner de vrais conseils pour lesquels on aurait dû payer. C’est assez génial. En terme d’épanouissement personnel, ça boost énormément. Je ne sais pas si c’est la même chose pour toi, mais ça permet de développer de nouvelles relations par rapport à ses amis et son entourage qui nous découvrent sou un autre angle. Moi ça a été le cas.

Yves : Oui, c’est vrai. Tout à fait. Il y a des gens qui, même dans la troupe de théâtre, qui me disent « Je ne savais pas que tu avais ce talent-là. C’est très bien. » Le fait d’avoir des gens qui ont une certaine expérience dans ce milieu-là, permet aussi de… Voilà, les conseils sont très précieux. C’est vraiment très encourageant. Je ne pensais pas avoir des retours positifs aussi vite. Du coup, de ce fait, la motivation est boostée. On a envie d’écrire, de s’enregistrer pour faire rire les gens. Au niveau de la confiance en soi, c’est très positif aussi parce que on se dit qu’on est capable d’entreprendre un projet. D’entreprendre et de mettre en place et de réussir un projet qui est 100% personnel, qui vient de soi, qui vient de sa passion. Ça je pense que c’est vraiment très bon pour la confiance en soi parce qu’on met en place un projet, mais il y a un partage qui se crée. C’est un cercle positif parce que le partage entretient la confiance et entretient la motivation. C’est vraiment très positif.

Mathieu Vénisse : C’est très intéressant que tu dises ça. Je ne vais pas tarder à sortir une formation qui elle, cette fois, sera payante. Pas du tout comme les autres sites ésotériques qui disent un peu n’importe quoi. C’est une formation pour le développement personnel, mais ça sera qui aura cette approche-là, c’est-à-dire la confiance en soi, l’épanouissement personnel seront développés à travers un projet. Dans cette formation (j’ai fini de faire les vidéos) il a plus de dix heures de formation qui sont tournées. Il y a toujours un équilibre entre les aspects psychologiques (déterminer une idée qui est en adéquation avec ses passions. Ce que tu as réussi à faire tout seul avec l’ebook 13 astuces pour mieux vivre au quotidien que j’offre à l’inscription et qui permet de trouver sa passion avec des petites questions), les aspects méthode et processus pour réussir ses projets (il y a des divisions simples, comme tu l’as dit, et après on peut aller beaucoup plus loin avec des méthodes de productivité.) Toute ma formation est basée sur le main mapping et les cartes mentales. Donc ce que j’utilise, justement, en faisant cette interview, là je l’utilise en tant que prise de notes, mais on peut aller extrêmement loin avec le mapping. C’est quasiment inconnu en France. Donc voilà, il y a des techniques pour développer ses projets et le troisième aspect c’est les outils qu’on va utiliser qui doivent, comme tu l’as dit, être très simples. C’est intéressant quand tu as parlé des listes de tâches, tu disais que tu utilisais Evernote avant et que t’avais basculé sur google task. C’est super marrant parce que, en toute honnêteté, tu n’avais absolument pas connaissance de la formation que je prépare en ce moment et tu n’as pas vu les vidéos, mais c’est l’exemple que je donne quand je parle des listes de tâches. Le premier axe du cours sur les listes de tâches, qui est un cours face caméra et où j’ai mon petit tableau et je parle comme si c’était une formation présentielle. J’explique que l’erreur que font la plupart des entrepreneurs c’est de choisir Evernote pour gérer leur tâches et qu’Evernote en fait c’est plutôt un fourre-tout où il y a énormément de fonctionnalités et ce n’est pas adapté à la liste de tâches. Et juste comment je bascule sur google task qui est un gestionnaire de tâches ultra simpliste à première vue, mais qui va être très efficace dans une démarche d’atteinte d’objectif et de gestion de projet.

Yves : Le fait de rayer les tâches et de voir toutes les tâches effectuées, le suivi effectué, le parcours, c’est vraiment très…

Mathieu Vénisse : Ce sont de toutes petites choses, de toutes petites habitudes de vie qui misent bout à bout créent un système d’organisation orienté vers la réussite. En mêlant du développement personnel, de l’atteinte d’objectifs et les processus, les méthodes et les outils qui fonctionnent, on arrive vraiment à des choses très avancée. Toi tu as vraiment fait un parcours de toi-même qui est déjà très bien et j’espère que les personnes qui regardent cette interview vont suivre ton parcours et l’adapter à leur projet. Et il faut savoir que dans très peu de temps je sortirai une formation qui sera payante, mais qui sera extrêmement aboutie, enfin beaucoup plus aboutie que tout ce que je partage sur mon site. Ce sera payant, parce que comme je le dis…

Yves : Oui, il y a du travail. C’est normal.

Mathieu Vénisse : Oui, il y a une dizaine d’heures de formation et il y a une vraie volonté d’avoir une structure derrière. Quand je partage des articles sur Penser et agir, ce n’est pas structuré. C’est semaine après semaine et les articles sont structurés à l’intérieur d’eux-mêmes, mais pas entre eux. Du coup, c’est la démarche que t’as fait et qui te prend du temps, qui t’as pris six mois en l’occurrence, pour arriver à ce niveau-là et moi, la formation que je proposerais, c’est en six semaines que je veux que les personnes arrivent à changer complètement de perspective par rapport à la vie et développer un projet. Ils démarrent un jour, et six semaines plus tard, ils ont leur projet planifié et ils passent à l’action. Cela reprend exactement tout ce dont on parle dans cette interview en allant plus loin sur certains points, surtout concernant les outils avec les techniques de min mapping et beaucoup de choses en rapport avec la psychologie.

Yves : D’accord.

Mathieu Vénisse : Ça m’a permis de parler un peu de ce projet qui me tient vraiment à cœur. C’est génial que tu ais parlé de ces choses-là. Ce n’était pas prévu, mais c’est plutôt cool. Tu veux dire d’autre chose sur ce que ça t’apporte au quotidien ou on passe à la suite?

Yves : Non, je pense que c’est tout. J’espère que ta formation aura du succès.

Mathieu Vénisse : Tu suivras le lancement. Tu verras que pour le lancement, pour aider un maximum de personnes, j’ai prévu, avant le lancement, quatre vidéos d’accompagnement pour les personnes déjà puissent profiter d’une méthode structurée gratuite. J’espère que ça aidera les gens et ensuite, pour les gens qui voudront aller plus loin, il y aura la formation. Je ne pourrai pas accepter tout le monde en fait, si trop de gens s’inscrivent parce que j’essaierai de suivre les gens un peu au cas par cas en répondant à leurs questions. Tu pourras le voir, (tout le monde pourra le voir) il y aura une petite série de vidéos qui aideront les gens à évoluer plus que les articles du blog. On peut voir que même avec les articles de blog, pour toi, ça a carrément changé ta perspective de la vie en général. Enfin, de l’atteinte de projet et de l’épanouissement personnel. Bon, bien on a déjà vu beaucoup de choses dans cette interview. Finalement si tu devais faire un parallèle entre le Yves d’il y a un an et le Yves d’aujourd’hui, qu’est-ce que tu dirais?

Yves : Je dirais que deviens maintenant la personne que je souhaite être, c’est-à-dire que je ne vais pas vivre pour les autres ou à travers le regard des autres. Globalement, je crois que je suis plus confiant et je m’engage dans des projets qui sont plus personnels, dans le sens qu’ils sont plus propres à ma personnalité. Donc je suis plus à l’écoute de moi-même et de ce que je veux vraiment faire dans ma vie pour faire rire les gens, pour partager ma passion actuelle. Avant, comme je te l’ai dit, il y avait des freins qui étaient comme le perfectionnisme, la baisse de motivation quand on rencontre un obstacle, on part un peu dans tous les sens, y a des projets qui ne sont pas terminés. Grâce à Google Task, le fait de s’engager par rapport à soi, je suis beaucoup plus rigoureux dans les projets. On avance, on apprend, on s’améliore.

Mathieu Vénisse : Juste pour revenir à ce que tu viens de dire. Ce n’est pas grâce à Google Task que t’as vaincu la procrastination, c’est grâce à la méthode qu’il y a autour. C’est ce que je répète tout le temps. Il y a plein de personnes qui vont chercher un outil idéal pour l’utiliser et qui ne vont pas prendre le temps soit de se former en achetant des livres, en s’inscrivant à des formations ou en lisant des articles gratuits, comme toi tu l’as fait pour avoir des vraies méthodes et des vrais processus qui fonctionnent. Si on a un outil et qu’on a pas la méthode, ça ne va pas marcher. C’est un peu comme en cuisine. Si on a les ingrédients, mais qu’on n’a pas la recette, on ne va pas y arriver. Et si on n’a pas les ingrédients et pas la recette, c’est encore plus dur. Je pense que la méthode et les processus c’est vraiment le plus important. Par exemple s’il y a une personne un peu plus âgée qui regarde l’interview et qui n’a pas envie de s’embarquer à utiliser Google Task, ce qu’elle peut faire, c’est prendre la méthode de liste de tâches qu’il y a dans les articles sur Penser et Agir et de le faire dans un carnet avec un crayon, tout simplement. C’est ce que je proposais avec le sanctuaire de la pensée positive, qui est un petit guide qui est prêt à imprimer pour noter ça dans les cases, il ne faut pas se limiter avec les outils. C’est vrai que maintenant, l’outil informatique nous apporte énormément et quand on suit les bonnes formations, on va vraiment progresser avec l’outil informatique. Mais ce qui compte le plus derrière tout ça c’est la psychologie, c’est-à-dire, notre perspective des projets, comment est-ce qu’on voit nos projets qui sont vraiment en accord avec nous-même et les méthodes qu’on va mettre en place pour réussir à atteindre ses objectifs. Et ensuite, les outils.

Yves : Pour en revenir au Sanctuaire de la pensée positive, c’est vrai, je pense, que c’est très important de dire aux internautes et aux gens qui regardent cette entrevue, que moi j’utilise Evernote pour ça. C’est-à-dire que je me suis créé un note où j’ai mis (j’utilise beaucoup l’informatique parce que c’est pratique et c’est plus simple) tout ce que j’ai réalisé de positif. Je mets le thème général et je mets des petits tirets avec tout ce qui a été fait pour ce projet. Les gens peuvent dire que ça ne sert à rien, mais c’est totalement faux parce que même si on a raté un « objectif », on voit tout le progrès qu’il y a eu et tout le positif ainsi que les tâches effectuées. Je pense que de voir le recul sur des semaines, des mois et des années, pour la motivation et la confiance quand on relit et qu’on voit ce qu’on a accompli… On ne se rend pas compte de tous les projets qu’on a réalisés parce qu’on vit au jour le jour, mais je pense que c’est très important de le faire. J’ai eu des remarques de gens me disent « Ce n’est pas utile. Je vais noter, ça va ne me servir à rien. » Quand je leur explique l’impact que ça peut avoir, il y en a qui ont tendance à changer d’avis. C’est vraiment important de le dire parce que c’est une astuce toute simple qui peut avoir des impacts vraiment importants.

Mathieu Vénisse : C’est aussi ce que je constate au quotidien. Quand j’écris un article, forcément, j’ai des amis qui suivent aussi mon site et qui ont tendance à me dire « C’est des conneries. » et au final, s’ils se donnaient la peine d’essayer, ils verraient que ça fonctionne réellement. De toute façon, en développement personnel, ce qui fonctionne c’est la simplicité. Si on commence à mettre en place des choses compliquées, vraiment super compliquées, on y arrivera pas parce que c’est trop dur, on a pas envie de passer toute sa vie à étudier le développement personnel si ce n’est pas sa passion. Moi c’est ce que je fais parce que c’est ma passion, mais pour quelqu’un qui veut apprendre, il lui faut des astuces simples et quelque chose pour passer à l’action. C’est vraiment cette approche-là que j’essaie de développer et que tu suis, visiblement.

Yves : Tout à fait.

Mathieu Vénisse : Maintenant, à la vue de ces changements, qu’est-ce que tu envisages pour le futur? Comment est-ce que tu te vois à l’avenir?

Yves : Écoute, c’est un peu tôt pour en parler, mais en tout cas, je vois le futur quand même beaucoup plus sereinement. Le fait de s’investir dans un projet qui nous tient à cœur est un moteur pour peut-être plus tard s’engager dans d’autres projets. On ne sait pas ce que nous réserve l’avenir, mais en tout cas, au niveau de la confiance et de l’avenir, on est quand même beaucoup plus serein. J’ai commencé à mettre en place la Life list, que tu mentionne dans un article. Ce n’est pas un exercice évident, je ne pense pas que ça peut se faire tout de suite. Je pense que ça nécessite du temps et de la réflexion.

Mathieu Vénisse : Pour les personnes qui écoutent l’interview, une Life list, c’est une liste de vie (si on traduit mot à mot). C’est un calepin ou un fichier dans lequel on note tout ce qu’on aimerait faire dans sa vie. Ça peut être manger un cheeseburger à New York et sauter en parachute. On met vraiment tout ce qu’on veut faire dans sa vie. C’est l’action d’y réfléchir, déjà (une forme d’introspection) et de les noter, donc de matérialiser cette réflexion.

Yves : Je trouve que c’est important dans de nombreux domaines, que ce soit professionnel, pour les voyages, que ce soit pour ses passions. L’article est très intéressant, les questions posées dedans… Je l’ai relu beaucoup de fois parce qu’il y a beaucoup de questions dans cet article et on y répond pas tout de suite. Je trouve que c’est important de le faire parce que qu’on peut beaucoup mieux se connaître et savoir ce à quoi on aspire en utilisant la liste. C’est une chose qui évolue. Il pourrait y avoir une chose qui ne va plus nous parler dans cinq ou dix ans. C’est un travail progressif, un travail très important à faire. C’est important de mettre l’accent dessus.

Mathieu Vénisse : Exactement. La Life list ce n’est pas quelque chose qu’on rédige un jour et qui s’arrête. C’est un document qui nous accompagne tout au long de notre vie et qui évolue sans cesse, comme tu le dit. Si tu devais donner un seul conseil aux personnes qui pensent agir … Parce que là on a dit vraiment beaucoup de choses dans cette interview. Si tu devais donner juste un conseil aux personnes qui suivent cette vidéo, qu’est-ce que tu leur dirais?

Yves : Le seul conseil ce serait de croire en ses projets et de les réaliser pendant qu’il est encore temps. On ne va pas être pessimiste en disant qu’un accident peut arriver, mais on ne sait pas de quoi la vie est faite. Je pense que comme tu le dis, il ne faut pas avoir de regrets. Il faut voir le chemin parcouru et se dire «Si j’ai une idée en tête, pourquoi ne pas le faire? » On ne repousse pas, on s’investit, on met en place des techniques pour bien s’organiser, on réfléchit au projet et on se lance. Et si le projet n’a pas abouti, tant pis, mais au moins on verra l’aspect positif de tout ce qui a été réalisé. Si mon projet d’imitation ne marche pas, mais que j’ai réussi à faire rire des gens pendant un an, et bien voilà. Et c’est ce qui m’aura plu.

Mathieu Vénisse : Ça va beaucoup plus loin que ça parce que d’une part, réussir à faire des gens pendant un an c’est la perspective de surface de ton projet, mais la perspective profonde c’est que tu auras appris à faire des logos, tu auras appris à faire un site internet, tu auras appris à faire du montage audio, tu auras appris passer devant la caméra, sans doute d’ici un an, et tu le fais déjà pour cet interview. Tu auras appris à faire des podcasts audio, des scénettes, tu te seras perfectionné dans l’imitation… Enfin, c’est énorme. Je ne te le souhaite pas, mais si dans un an ton projet n’atteint pas son objectif, l’expérience de vie que tu auras menée pendant cette année aura révélé en toi d’autres projets. Et ça, c’est quelque chose qui se passe tout le temps. C’est vraiment intéressant ce que tu dis, ça rejoint ce que je disais tout à l’heure quand je parlais de la formation que j’ai préparée et que je vais vendre bientôt, c’est que le développement personnel par l’action, ça passe avant tout par l’accomplissement de projets en adéquation avec ses passions, ses visions et son identité profonde. À partir de ce moment où on a fait ce travail d’introspection, qu’on se connaît, qu’on définit un projet, qu’on passe à l’action dessus, quel que soit le résultat, ce sera bénéfique. Les expériences seront bénéfiques.

Yves : Il faut que ce soit un projet personnel. Il ne faut pas se dire « Je fais ce projet-là parce qu’un ami fait ce projet-là et me demande de l’assister. » Ça peut être positif, mais si on voit qu’on n’est pas assez investi, au bout d’un moment, on va lâcher. Il faut vraiment réfléchir sur sa passion. Ça peut paraître un peu égocentrique ce terme de passion, mais c’est tout le contraire. Le fait de réfléchir sur soi (c’est important de le noter) et de se connaître de plus en plus, (ça peut être valable dans la vie amoureuse, avec les amis, etc.) permet non seulement de se connaître soi-même, mais la vie des gens est intéressante aussi. Le fait d’apprendre de plus en plus sur moi (dans la vie de couple, par exemple) me permet de connaître aussi mes défauts et ça me permet de réagir et de les gérer petit à petit. Ça peut être l’expression des choses plus simplement, ça peut être des domaines variés. Le fait de faire un travail sur soi, c’est s’aider soi-même, mais après c’est aussi aider les autres, s’ils le souhaitent.

Mathieu Vénisse : S’ils le souhaitent.

Yves : Oui, ça c’est important de le noter parce que ce n’est pas toujours le cas, et c’est des erreurs que j’ai fait dans le passé et que je peux reproduire. Il ne faut pas changer les autres, sauf s’ils le demandent. Mais s’ils le demandent, et si par exemple ils me disent « Je veux me remettre à un sport, mais je n’arrive pas à le faire, j’abandonne au bout d’une semaine. » alors là, je lui dit « Réfléchit à ton projet. » et je n’hésite pas à donner des liens vers ton site parce que c’est bien expliqué. Ça peut être pour le sport, ça peut être pour un projet, une personne qui lance un projet , mais qui n’a pas bien réfléchit à fond et qui dit « Ça n’a pas marché. », il fallait peut-être réfléchir un peu plus et faire un travail un peu plus poussé. Je pense que le fait d’être prêt à faire un travail sur soi, est nécessaire avant d’aider les autres s’ils le souhaitent.

Mathieu Vénisse : C’est très bien ce que tu dis parce que j’en parle dans le tout premier cours de la formation. J’appelle cela les deux personnalités de l’échec. Les deux personnalités des entrepreneurs qui vont échouer. Il y a les craintifs d’un côté, ceux qui vont essayer de déduire le plan parfait et qui ne passeront jamais à l’action. Et de l’autre côté, il y a ce que j’appelle les émotionnels compulsifs, ceux qui passeront à l’action tout de suite sans avoir de stratégie. Donc ce que tu citais à l’instant. Ces deux personnalités sont mauvaises. Avoir le bon curseur, c’est-à-dire penser à son projet et définir une stratégie sans aller trop loin et à l’opposé ne pas passer trop vite à l’action, c’est quelque chose de compliqué. C’est quelque chose qui s’expérimente et qui s’apprend. Il y a vraiment des méthodes pour faire cela et c’est important que tu le souligne. C’est vraiment un très bon conseil. C’est aussi ne pas chercher à trop détailler, mais pas non plus passer tout de suite à l’action.

Yves : Il y a un article très intéressant que tu as fait sur le rapport avec le développement personnel et l’égocentrisme. J’invite tes lecteurs à aller le voir parce qu’il est vraiment intéressant. On peut juger trop vite ou avoir tendance à penser que le fait de faire un développement personnel ça nous rend complètement égocentrique et va centrer le monde sur nous. Certaines personnes pourraient réagir comme ça, mais pas toutes. Donc du coup, je pense qu’au contraire, c’est nécessaire pour avancer sur soi, s’aider et après pouvoir aider les gens puisqu’il y a de nombreuses problématiques qui sont évoquées dans ton site qui touchent les gens au quotidien. On est après plus ou moins apte à aider dans la mesure du possible.

Mathieu Vénisse : En fait, le développement personnel peut être vu comme deux… Il sert à deux choses : soit à corriger ses problèmes (tout le monde pense que le développement personnel c’est que pour les personnes malheureuses : c’est un aspect, mais il n’y a pas que ça), soit à devenir soi-même, en mieux, c’est-à-dire voir son épanouissement personnel, avoir plus confiance en soi et justement développer des projets qui vont permettre ensuite de vivre la vie de ses rêves. Sans forcément de parler de la vie de ses rêves, du moins de ne pas se lever tous les matins en se disant « Je vais faire un boulot qui m’ennuie. » et d’avoir à côté, ou en remplacement plus tard, si le projet fonctionne bien, une vraie volonté de se lever, une vraie envie de se lever et une vraie volonté d’avancer tous les jours un peu plus.

Yves : Une motivation, une passion…

Mathieu Vénisse : Se dépasser soi-même en se posant des défis, en s’engageant par rapport à soi-même, comme tu le disais. C’est en avançant avec ces petits défis que ça va fonctionner. Est-ce que tu voudrais rajouter quelque chose?

Yves : Sur cette question-là, non, je pense que j’ai tout évoqué.

Mathieu Vénisse : D’accord. Bon bien, moi, écoute, vu que tu m’as fait saliver pendant toute cette interview par rapport à ton projet et tes talents d’imitateur, je me demandais si tu pouvais nous faire une petite démonstration.

Yves : Bien, écoute… Allez, on va se lancer.

Mathieu Vénisse : Génial!

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A propos de l’auteur

Après avoir obtenu mon Master en Sciences à l’Université de Nantes en 2009, je travaille pendant 4 ans en tant qu’ingénieur d’études auprès des plus grands noms français de l’aérospatiale, du nucléaire et du militaire. En février 2012, alors que je ne trouve plus aucun sens dans mon métier, je crée Penser et Agir. C’est ainsi que je renoue avec mes passions : la psychologie, le développement personnel et l’entrepreneuriat. J’adapte à la psychologie et au développement personnel la logique et la structure des raisonnements que j’ai acquis en tant qu’ingénieur d’études pour créer ma propre approche : Le développement personnel par l’Action. Aujourd'hui, Penser et Agir, c'est plus de 100 000 visiteurs par mois, plus de 150 000 abonnés à la newsletter et plus de 3 000 personnes qui m'ont déjà fait confiance en suivant mes programmes en ligne. Pour en savoir plus : Qui est Mathieu Vénisse ?

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