Conscient et inconscient
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Conscient et inconscient : Les secrets du développement personnel

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Plus je m’intéresse au développement personnel et à la psychologie, plus je me rends compte que le conscient et l’inconscient sont des notions essentielles. Tellement essentielles que j’ai décidé d’en faire un article pilier sur Penser et Agir… et c’est justement celui que vous êtes en train de lire !

Vous aimez Penser et Agir ? Ne passez surtout pas à côté de cet article !

Qu’est-ce que le conscient ? Qu’est-ce que l’inconscient ? Pourquoi ces notions sont-elles si importantes ? Quels liens existe-t-il entre le conscient, l’inconscient et le développement personnel ?

Je vais tenter de répondre précisément à ces différentes questions dans cet article approfondi autour de ces deux notions primordiales.

Bonne lecture à tous !

Pourquoi ces notions sont-elles si importantes ?

Si vous n’êtes pas un passionné de développement personnel et/ou de psychologie, vous vous demandez sûrement pourquoi je dédie un article au conscient et à l’inconscient. Mon but, avec ce billet, est de vous transmettre un schéma de réflexion que j’ai mis pas mal de temps à appréhender.

Je considère que le développement personnel passe par l’application et l’intériorisation de méthodes reconnues. Ces méthodes sont, selon moi, des applications de concepts psychologiques. J’accorde une grande importance à « remonter à la source » des connaissances lorsqu’on s’intéresse à un domaine particulier. En l’occurrence si j’étudie une méthode en particulier j’essaye toujours de découvrir les concepts psychologiques sous-jacents.

Bien que d’apparence théorique, cet article respecte l’orientation de tous les articles de Penser et Agir : être applicable dans la vie de tous les jours. Je vous encourage fortement à le lire jusqu’au bout pour comprendre le raisonnement que j’expose et comment l’appliquer au développement personnel.

Tout se passe dans le cerveau

L’on ne saurait parler du conscient et de l’inconscient sans évoquer le cerveau. C’est là que tout se passe. Le cerveau d’un être humain joue le rôle le plus important dans le fonctionnement du système nerveux. Il y a d’innombrables cellules nerveuses. C’est lui, en effet, qui commande principalement tout votre corps. Lorsqu’il donne des instructions, c’est aux nerfs qu’il revient de les véhiculer et de les transmettre vers l’extérieur. Et lorsque le cerveau reçoit une information, il la traite, et décide de ce qui doit être fait. Son fonctionnement est un peu similaire à celui d’un ordinateur. Grâce aux nombreuses cellules présentes dans votre cerveau, vous pouvez collecter les informations et les mémoriser.

Plus le temps passe, plus votre capacité de mémorisation diminue. La principale cause de ce phénomène est liée à la mort des cellules cérébrales chaque jour. C’est certainement pourquoi les vieilles personnes ont tendance à vite oublier par rapport aux jeunes. Mais pour mieux cerner la place du cerveau dans la notion de conscient et d’inconscient, il faut d’abord maitriser comment est-ce que votre cerveau reparti. Le cerveau a en effet deux parties indispensables l’une de l’autre. La filtration des messages et leur transmission sont assurées par un corps calleux. Celui-ci est situé entre les deux parties de votre cerveau.

Le cerveau et le subconscient

À la notion de conscient et d’inconscient s’ajoute une troisième notion, qui leur est familière. On parle du subconscient. Il est au-dessous de la conscience. Il agit de manière automatique. Dans le subconscient, on retrouve tout ce qui est spontané et non verbal. C’est aussi dans le subconscient qu’on retrouve les éléments de l’inconscient. C’est dans cette partie de notre cerveau que se situent notre instinct de survie et nos intuitions. Certaines fonctions de notre corps sont régulées par lui. Parmi ces fonctions qu’il régule, on peut citer le système immunitaire. Le subconscient, nous l’utilisons très souvent sans même nous en rendre compte.

Le cerveau conscient

Le conscient et l’inconscient ont chacun un rôle très précis sans notre cerveau. C’est au conscient qu’il revient de faire des analyses, c’est le siège de la raison, de l’abstrait et de tout ce qui est verbal. En fait, c’est le conscient que nous utilisons généralement, pour faire ce que nous avons à faire tout au long de la journée. C’est lui qui réfléchit, prend la décision, avant de poser des actes. Lorsqu’on dit de vous que vous avez fait quelque chose consciemment, ça veut effectivement dire que vous y avez pensé bien avant.

Le cerveau inconscient

L’inconscient est le siège de la libido ou du plaisir. C’est lui qui regorge votre énergie psychique. Des deux notions (le conscient et l’inconscient), c’est à l’inconscient qu’il revient de faire la mémorisation les connaissances acquises. Il est dynamique et a un impact sur votre comportement. Ce n’est pas à lui de prendre les décisions ou de donner des ordres. Au contraire, il en reçoit du conscient. Les contenus de l’inconscient sont à la fois héréditaires et refoulés. D’autres contenus sont acquis. Le cerveau inconscient est aussi responsable de tout ce qui rentre dans le cadre de la biologie et de l’instinct.

C’est grâce à notre inconscient que nous pouvons nous souvenir et garder les savoirs dans notre mémoire. Ici, il faut bien comprendre la différence des rôles entre le conscient et l’inconscient. En effet, l’inconscient se présente comme le siège d’accueil des choses refoulées. C’est lui qui reçoit ce qui n’est pas gardé par le conscient. Le comportement de l’homme est lié à ses raisons et à ses désirs obscurs. Vous n’êtes pas toujours conscient de ce que vous faites ou des choix que vous opérez dans vos vies. C’est souvent la résultante des motivations provenant de votre inconscient. C’est pourquoi l’origine du mal se trouve dans votre cerveau. Il est dû aux pensées que nous créons nous-mêmes. Or ce que nous semblons très souvent oublier, c’est que ces pensées ont un impact sur notre corps, sur la manière de nous comporter, bref sur notre vie.

Le conscient et l’inconscient : formation de l’angoisse

L’on est parfois angoissé lorsqu’on ne parvient pas à satisfaire nos pulsions ou nos désirs les plus profonds. Dans ce cas, le plaisir tant attendu se transforme en déplaisir. On peut alors se rendre compte qu’il s’agit là, d’un élément qui rentre dans le domaine de compétence de l’inconscient. L’angoisse peut être aussi due à l’anxiété. Tout être humain peut connaitre des moments d’angoisse lorsqu’il est anxieux. Le côté positif de tout ça c’est qu’en ces moments, nous apprenons à faire face aux réalités de la vie. Lorsque vous êtes anxieux, vous pouvez facilement développer un esprit de créativité. L’anxiété devient plus difficile à gérer lorsque vous ne parvenez pas à vous adapter à la situation. Ce qui peut alors vous donner des crises d’angoisse, susceptibles d’être des obstacles pour votre développement personnel.

Le conscient et l’inconscient dans différents domaines

Loin de moi l’idée de partir dans une définition complexe du conscient ou de l’inconscient. J’aimerais plutôt aborder ces notions d’une façon pragmatique et qui parlent à tout le monde. Par cette approche, je souhaite commencer par vous présenter différentes définitions. Ne vous arrêtez pas au côté « listing de définitions », elles ne sont là que pour vous sensibiliser au fait que ces concepts sont les bases de nombreuses disciplines.

Selon le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales (CNRTL)

Conscient : quelqu’un de conscient est une personne qui a la conscience, la connaissance intime et, par conséquent, la responsabilité de ce qu’il fait. L’homme est un être conscient. Conscient de ses responsabilités.

Inconscient :  Il se dit d’un État ou d’un acte qui, se produisant chez un sujet capable de se percevoir lui-même, échappe accidentellement ou normalement à sa perception. Il se dit également des Sentiments ou des états d’esprit dont on n’a pas conscience. En termes de Psychologie, pour désigner la Région de la vie psychologique qui échappe au regard de la conscience.

Selon Psychologie.com

Conscient : la capacité de se décrire, de se définir, de choisir, de se percevoir, de s’identifier, de penser et de se comporter de manière adaptée. Elle est ce que l’on sent et ce que l’on sait de soi, d’autrui et du monde. En ce sens, elle englobe l’appréhension subjective de nos expériences et la perception objective de la réalité. Par elle, enfin, nous est donnée la capacité d’agir sur nous-mêmes pour nous transformer.

Inconscient : La notion universelle d’inconscient recouvre globalement tous les processus et activités psychiques qui, pour des raisons diverses, ne peuvent être ni perçus ni à plus forte raison contrôlés par la conscience. L’inconscient , qui s’exprime dans les rêves, les pulsions, les fantasmes, est un formidable moteur d’énergie psychique créatrice. La méthode psychanalytique et notamment l’interprétation des rêves aident à en explorer les contenus.

En psychanalyse freudienne

Freud définit les notions de conscient, de pré conscient, d’inconscient et des liens qui existent entre ces notions. Je ne rentrerai pas dans une définition plus précise car cela demanderait d’introduire les concepts de “ça”, “moi” et “surmoi” et ce n’est en aucun cas le but de cet article. Il faut seulement retenir que l’inconscient et le conscient sont très présents aussi en psychanalyse.

En hypnose Ericksonienne

L’état d’hypnose est défini comme un État Modifié de Conscience (EMC). L’EMC permettant au thérapeute d’effectuer des suggestions directement dans l’inconscient de la personne.

 En Sophrologie Caycédienne

La sophrologie Caycédienne se fonde sur l’observation et l’étude de la conscience, de la perception corporelle et de la relation corps-esprit, ainsi que leur influence sur le mode de vie.

En PNL

La PNL s’intéresse à modéliser les comportements et les attitudes de ceux qui réussissent. A l’aide de protocoles définis par la PNL, le thérapeute tente de décrire et d’agir sur la vision subjective du patient. La vision subjective du patient pouvant être comparée à la vision consciente et donc au conscient.

Afin de compléter ces définitions j’aimerais vous présenter la métaphore de l’inconscient qui me tient le plus à coeur :

Dans son livre Psycho-Cybernetics, Maxwell Maltz compare l’inconscient à un système cybernétique. Pour faire simple, il utilise la métaphore d’un missile autoguidé qui essaye d’atteindre son but en corrigeant sa trajectoire en permanence et en temps réel.

Non non ne partez pas tout de suite, vous verrez que cette image mentale à beaucoup d’avantages dans la suite de cet article !

Bien entendu, cette liste est loin d’être exhaustive et chacune des approches du conscient et de l’inconscient par ces disciplines mériterait d’être complétée. Mais ce n’est en aucun cas le but de cet article. La seule chose à retenir est qu’elles sont présentes un peu partout…

Ma vision du conscient en 3 axes

Dans le précédent paragraphe, je vous ai présenté différentes disciplines dans lesquelles les notions de conscient et d’inconscient sont fortement utilisées. Parfois sous un autre nom et parfois sous ces noms-là.

Si on me demandait de définir la notion de conscient, en fonction de tout ce que j’ai étudié, voilà ce que je répondrais.

1er axe : la conscience de soi-même

Comme le dit la célèbre citation de Descartes : « je pense donc je suis ». J’aime comparer cette approche du conscient à de l’introspection. Nos perceptions conscientes étant influencées par nos ressentis, nos expériences passées, notre éducation, notre contexte d’évolution (pays, niveau social, société, etc.). J’aime les métaphores d’image intérieure, d’image mentale et de représentation subjective interne de soi-même pour expliquer cette vision du conscient.

2e axe : la perception « consciente » de la réalité

Percevoir est une activité consciente soumise à l’interprétation de ce que nous percevons via nos 5 sens (VAKOG). L’un des présupposés de la PNL (emprunter à Korzybski) dit ceci : « une carte n’est pas le territoire ». Ce présupposé signifie que la vision du monde par un individu est soumise à son interprétation sensorielle. Ainsi, elle sera subjective et soumise aux informations transmises par ses 5 sens. La réalité est donc toujours perçue suivant certains biais d’interprétation. Vous êtes plus ou moins frileux, vous aimez plus ou moins telle ou telle couleur, etc.

3e axe : la conscience morale

La conscience morale permet de définir ce qui est bien, ce qui est mal, ce qui est vrai et ce qui est faux. Elle aussi est soumise à nos perceptions, nos expériences de vie et à l’influence de la société. L’influence de la société est vue comme des raccourcis de jugement ou des « à priori » en psychologie sociale.

On parle aussi de preuve sociale, un des concepts principaux de la psychologie sociale et de la manipulation. Ainsi, si quelque chose passe à la télévision par exemple, les personnes accorderont beaucoup plus de crédit à cette chose. D’où les étiquettes « vu à la télé » utilisée en marketing, les propagandes orchestrées en temps de guerre ou encore les campagnes publicitaires avec « preuves scientifiques à l’appui », etc. Tous ces exemples sont des applications du concept de preuve sociale influençant directement nos perceptions conscientes de ce qui est bien, mal, vrai ou faux.

Pour résumer, je vois le conscient comme une activité cérébrale à 3 niveaux (ce que je suis, ce que je perçois, ce que je définis comme bien, mauvais, vrai, faux). Cette activité étant soumise à nos perceptions sensorielles, nos interprétations subjectives, notre contexte d’évolution, et nos expériences actuelles et passées (ce qui englobe l’éducation que l’on a reçue).

Ma vision de l’inconscient en 3 axes

J’ai lu de nombreuses définitions du concept d’inconscient. Sans entrer dans les détails de chacune, voici ma vision de cette notion.

1er axe : un régulateur et nos fonctions biologiques

L’inconscient régule nos fonctions biologiques (respirations, contractions des muscles, douleurs, digestion, etc.). En effet, vous ne pensez pas consciemment à respirer ou encore à contracter les 20 muscles du visage qui vous permettent de sourire 😉 ! Il englobe nos réactions instinctives et nos automatismes. Il a ses propres modes de fonctionnement :  il perçoit, ressent, pense et réagit de façon autonome.

Si vous voulez approfondir ce premier axe je vous renvoie à cet excellent article du CNRS : Les neurosciences révèlent le pouvoir de l’inconscient.

D’après cette étude, 90 % de nos opérations mentales seraient inconscientes ! Voici un exemple issu de l’article que j’apprécie particulièrement : le freinage d’urgence lorsqu’on conduit est une action inconsciente. S’il avait fallu prendre la décision consciemment, il aurait été trop tard…

2e axe : un système autoguidé

J’adopte volontiers l’image empruntée à la cybernétique par Maxwell Maltz, laissez-moi vous la présenter succinctement. Vous pouvez vous procurer le livre (en anglais) si vous souhaitez approfondir cette vision. Maltz voit l’inconscient comme un système autorégulé. Un peu à la manière d’un missile autoguidé essayant d’atteindre sa cible. En suivant cette métaphore, l’inconscient essaierait d’atteindre, via des affinements successifs, un but qui aurait été introduit consciemment ou inconsciemment (je reviendrai sur cet aspect que je considère comme primordial dans le paragraphe suivant).

3e axe : un immense réservoir de capacités

L’inconscient peut être vu comme un immense réservoir de capacités, de souvenirs et de fantasmes. Certains sont assumés et d’autres ne le sont pas. Certains sont connus, comme le prénom de votre meilleur ami. D’autres sont « inconnus » (ou non conscients plutôt), comme l’origine d’une phobie par exemple. Une personne qui a la phobie des araignées sera consciente de cette peur mais sera incapable d’identifier quelle est l’expérience originelle qui a entraîné cette phobie. Et quand bien même la personne serait consciente de l’expérience originelle… serait-elle apte à la modifier ? L’expérience étant enfouie profondément dans son inconscient.

Ces deux derniers axes conduisent à l’introduction d’une nouvelle notion primordiale qui découle de tout ce raisonnement : les croyances. Je détaille ce concept dans le prochain paragraphe.

La libido

La libido occupe une place de choix dans la notion de conscient et de l’inconscient, puisqu’il renvoie au désir et à l’amour. Dans le fond, il a une plus large signification. On parle très souvent de désir sexuel. Quant à l’amour, il y en a plusieurs types. Vous avez l’amour filial, l’amour platonique, l’amour pour soi-même. Mais tous ces désirs sont étroitement liés à l’amour sexuel génital, même s’il faut admettre qu’il y a aussi de la sublimation. Il est donc possible d’être satisfait en amour, sans qu’il s’agisse forcément d’un amour sexuel génital. En d’autres termes, la libido s’intéresse essentiellement au sexe. Sigmund Freud a développé une pensée sur le conscient et l’inconscient. Sur la notion de libido, il a poussé sa réflexion un peu plus loin.

D’après Freud, la libido est d’abord liée à la contemplation de soi. Il s’agit de la fixation de la libido sur le « moi ». C’est donc une forme de narcissisme. Rappelons que les narcissiques aiment ce qu’ils sont, ils aiment leurs propres corps. On parle par ailleurs de libido d’objet, lorsque votre libido est portée vers l’extérieur. Dans ce cas, elle est focalisée sur l’activité sexuelle.

Conscient, inconscient et développement personnel

Je vous ai montré que le conscient et l’inconscient étaient les pierres angulaires de pas mal de thérapies et je vous ai donné mes visions personnelles de ces deux notions. J’aimerais maintenant rattacher tout cela au développement personnel et à un aspect pratique applicable au quotidien. La notion que je souhaite exploiter pour cela est la notion de croyance.

Robert Diltz a présenté un modèle hiérarchique de niveaux logiques qui a ensuite été repris par la PNL. Il décrit les six niveaux suivants : environnement, comportements, capacités, croyances, identités et spirituel.

Dans cet article je ne m’intéresserai qu’au niveau des croyances. Il est défini comme le niveau relatif aux valeurs. Les valeurs sur soi (ce que je vaux), les valeurs sur les autres (ce que vaut cette personne) et les valeurs sur la vie (ce qui est bien, ce qui est mal, etc.).

Ainsi si on reprend l’image du missile autoguidé représentant l’inconscient et qu’on associe cette notion de croyance on peut en arriver à l’idée suivante :

Les croyances qu’un individu possède conditionnent le but qu’il devra atteindre.

Ainsi, si on considère qu’une personne à la croyance qu’il « est impossible d’arrêter de fumer sans grossir », on peut en déduire qu’elle agira inconsciemment en respectant cette croyance. L’organisme pourrait alors demander de la nourriture (demande inconsciente) lorsque la personne essayera d’arrêter de fumer (demande consciente).

Voici un autre exemple, issu cette fois des thérapies cognitivo comportementales. Pour faire simple ces thérapies consistent à remplacer les idées négatives et les comportements inadaptés par des pensées et des réactions en adéquation avec la réalité.

Un ami kinésithérapeute m’a expliqué la chose suivante : Le lombalgique chronique est une personne qui a mal au dos. Il est persuadé que lorsqu’il a mal au dos, il faut qu’il se repose car c’est l’idée communément admise. Par conséquent, il se repose tout le temps, il se déconditionne et sa douleur augmente. Mon ami explique à ses patients atteints de ces troubles qu’augmenter leur activité ne fera que diminuer leur douleur, leur anxiété, leur stress, etc… Suite à cela, ils recommencent à être actif et leur douleur diminue.

J’aimerais maintenant pousser la réflexion encore un peu plus loin et vous demander si, d’après vous, il serait possible de « programmer » consciemment votre inconscient ? Dit comme ça, ça peut sembler bizarre ! Mais, je vais vous répondre : c’est un peu le sujet de la PNL, mais aussi de l’hypnose, de la sophrologie, des thérapies, etc. Si j’extrapole un peu plus, j’ai l’intuition qu’en menant ce type de réflexions dans beaucoup de domaines on arrivera à la conclusion suivante :

La guérison de troubles psychologiques (attention je n’ai pas dit pathologiques !) passe par la modification des croyances du patient.

Les différentes disciplines introduisent différents concepts intermédiaires et complémentaires, des techniques, des méthodes, etc. Toutes ces notions permettent de structurer et d’outiller tout cela. Par techniques, concepts et méthodes voici quelques exemples : relaxation (méditation), touché (magnétisme, EFT, et bien d’autres pseudosciences), inductions hypnotiques (hypnose), images mentales (PNL, hypnose), dialogue thérapeutique (accompagnement psychologique), etc.

Ce qui m’amène à un dernier concept que j’aimerais introduire : le concept de placebo thérapeutique. Je vous explique tout ça dans le prochain paragraphe.

La notion de placebo thérapeutique

Un placebo thérapeutique pourrait expliquer pas mal de guérisons « spectaculaires ». Par exemple, prenons l’exemple du magnétisme :

Si une personne croit que le magnétisme fonctionne et qu’elle consulte un magnétiseur pour résoudre un problème, elle serait en quelque sorte déjà en train de programmer son inconscient vers la résolution du problème. C’est un peu comme faire boire de l’eau salée à quelqu’un qui se plaint de douleurs à la tête en lui faisant croire que c’est du paracétamol. Si le mal de tête est psychosomatique, dans la plupart des cas, la personne n’aura plus mal à la tête après avoir bu votre breuvage ! C’est la définition d’un placebo « classique ».

La PNL, la sophrologie, l’hypnose, etc. pourraient ainsi être considérées comme des ensembles de placebos thérapeutiques « normalisés ». Je  tiens à préciser qu’il n’y a aucune connotation péjorative dans cette notion… bien au contraire ! Leurs efficacités dépendent des croyances que la personne place dans la discipline (cf. ma vision du conscient pour voir les différents axes d’influence permettant de croire que telle ou telle chose fonctionne).

Si on prend l’exemple de l’hypnose, l’hypnothérapeute met le patient en état modifié de conscience (EMC) afin de faire des suggestions à base de métaphores, de ressentis, d’images mentales, etc. L’EMC permettant alors une meilleure intégration de ces images mentales. En PNL on parle de « reprogrammer » le patient en se basant sur ses perceptions sensorielles. Pour faire simple, le thérapeute essayera de modifier la perception d’une expérience passée en faisant appel à de la visualisation (ressenti via les éléments du contexte VAKOG).

Et ainsi de suite…

Quelles conclusions tirer de cette approche ?

Ce que j’aimerais que vous retiriez de cet article (assez dense je l’avoue) est que, si on suit ce raisonnement, nos actions inconscientes sont continuellement influencées par nos croyances conscientes (et inconscientes !).

Si vous parvenez à modifier une croyance qui vous fait défaut alors vous pourrez changer profondément votre personnalité et votre façon d’agir. Peu importe la discipline utilisée (simple introspection, méditation, PNL, hypnose, thérapie, etc.), si vous parvenez à modifier une croyance qui vous ennuie vous avez gagné !

Voici quelques exemples de croyances « communes » qu’il est possible de modifier :

  • Épanouissement personnel : « Je n’arriverai jamais à comprendre cette discipline parce que c’est trop compliqué pour moi » ;
  • Loisir et expérience : « Le saut à l’élastique, ce n’est pas pour moi ! J’ai le vertige ! » ;
  • Relations sociales et séduction : « Cette personne est trop belle et trop intelligente pour moi, je ne pourrais jamais l’intéresser » ;
  • Confiance en soi : « Je n’y arriverai pas parce que je suis nul ! » ;
  • Addiction : « Arrêter la cigarette ça fait grossir ! » ;
  • Phobie : « C’est plus fort que moi : dès que je vois une araignée, je hurle ! »

Et bien d’autres… !

Dans cet article, je partage avec vous un schéma de réflexion basé sur les croyances et les ressentis. C’est d’ailleurs l’approche qui me semble la plus importante en développement personnel. Je ne dis pas qu’elle sera simple à intégrer ni que la modification d’une croyance est quelque chose d’aisé. Cependant l’idée est là et j’aimerais que cet article agisse comme une prise de conscience pour toutes les personnes qui découvrent le développement personnel.

Dans les articles à venir, je vous présenterai des outils, des techniques et des méthodes pour appliquer ce raisonnement dans votre vie quotidienne et par vous-même. Je vous détaillerai finement les notions citées dans cet article. La réflexion exposée ici est, selon moi, nécessaire pour vous présenter l’approche générale. Au fur et à mesure des publications tout se clarifiera. En prenant du recul, vous vous rendrez compte que l’ensemble des articles de Penser et Agir gravitent toujours entre psychologie et développement personnel.

A vous de jouer !

Un article un peu plus théorique aujourd’hui. J’invite tous les lecteurs à commenter cet article et à élever le débat avec ses propres expériences et interprétations de tout cela.

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Merci à tous !

Crédit photo : © Alex – Fotolia.com

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A propos de l’auteur

Après avoir obtenu mon Master en Sciences à l’Université de Nantes en 2009, je travaille pendant 4 ans en tant qu’ingénieur d’études auprès des plus grands noms français de l’aérospatiale, du nucléaire et du militaire. En février 2012, alors que je ne trouve plus aucun sens dans mon métier, je crée Penser et Agir. C’est ainsi que je renoue avec mes passions : la psychologie, le développement personnel et l’entrepreneuriat. J’adapte à la psychologie et au développement personnel la logique et la structure des raisonnements que j’ai acquis en tant qu’ingénieur d’études pour créer ma propre approche : Le développement personnel par l’Action. Aujourd'hui, Penser et Agir, c'est plus de 100 000 visiteurs par mois, plus de 150 000 abonnés à la newsletter et plus de 3 000 personnes qui m'ont déjà fait confiance en suivant mes programmes en ligne. Pour en savoir plus : Qui est Mathieu Vénisse ?

Commentaires

51 Commentaires

  1. Nicole Framçoise Prêtre-Franzen

    Je suis entièrement d’accord… je fais de la sophrologie depuis assez longtemps et je connais le livre « Psycho – cibernetics » … merci pour tout ce que vous faites car j’aime apprendre

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour Nicole,

      Merci pour votre commentaire.
      Je suis ravi que mon article vous plaise.
      Vous faîtes de la sophrologie en tant que patient ou en tant que thérapeute ?

      Au plaisir d’interagir avec vous lors de vos futurs commentaires,
      Mathieu.

      Réponse
  2. Bettina

    Bonjour Mathieu,

    Tout d’abord bravo pour cet article, qui m’interesse beaucoup.

    Tous les jours depuis facilement 20 ans, je sonde mes conscient et insconscient, du moins j’essaye.

    Et bien sûr je m’interesse à ces disciplines qui permettent de le faire.

    S’agissant de modifer l’inconscient, tu pourrais rajouter à ta liste déjà bien fournie l’EMDR (Eye Mouvement Desensitization and reprocessing ou Désensibilitation et reprogrammation par le mouvement des yeux) mise au point par Francine Shapiro (http://fr.wikipedia.org/wiki/Eye_movement_desensitization_and_reprocessing). Cette technique permet au thérapeute d’aténuer voire de supprimer les émotions liées à un traumatisme, en demandant à son patient de penser à la situation à l’origine de ce traumatisme et lui faisant en même temps bouger les yeux dans un certain rythme. Le patient doit alors suivre le doigt du thérapeute. Cette technique a été conçu à la base pour traiter le syndrome post-traumatique.

    Je l’ai déjà expérimenté dans ma vie de tous les jours, En effet, un jour, ne voyant pas mon mari rentrer, j’ai commencé à angoisser de plus en plus fortement.
    Aussitôt, j’ai pensé à l’EMDR et j’ai commencé, tout en angoissant, à faire bouger mes yeux. A ma grande surprise, très vite, j’ai ressenti un réel apaisement.
    Alors hasard, placebo ou réelle efficacité ?

    Je ne le sais pas. Aussi, je recommande chaudement de se tourner vers un spécialiste pour traiter un réel traumatisme.

    Par contre, voici un autre exemple d’auto-contrôle de l’inconscient, que j’invite à imiter.

    Je suis claustrophobe l’événement traumatisant originel se situant avant ma naissance. J’en suis devenue consciente des années plus tard, un jour que je restais la tête coincée dans mon pull. Brusquement, je fus prise d’une attaque de panique avec tout ce que cela implique. Heureusement, mon conscient a vite pris le dessus et je remis mon pull pour mieux en ressortir.
    Ma mère m’a alors révélé l’origine physiologique du problème. J’ai ainsi compris pourquoi je détestais les cols roulés et qu’on me maintienne la tête sous un coussin.

    Une autre fois, j’ai du passer un IRM. Comme le scanner, cette machine est creuse et le patient vient se coucher dedans. Pour moi, claustrophobe, très problématique.
    J’ai donc déjà choisi de garder les yeux fermés tout le long de l’examen. Malheureusement, je les ai ouvert à un moment donné et regardé le plafond de la machine.
    Avant de vraiment me rendre moi-même que je paniquais, j’ai entendu la voix du technicien qui me demandait si je souhaitais abréger l’examen.
    J’ai dit que non, j’ai refermé les yeux et pris de longues respirations. Je me suis alors envolée pour un long voyage dans un ciel radieux. Loin de la machine et de son bruit.
    Depuis, chaque fois que je me trouve dans une situation analogue, je refais le même voyage. Alors, vraiment, je me recommande, si vous aussi vivez de telles difficultés, essayez.

    Bettina Banwarth – http://www.viedereve.net

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour Bettina et merci pour ce commentaire très riche,

      Je connais l’EMDR de nom mais je ne m’y suis jamais réellement intéressé.
      En regardant le lien Wikipedia que tu proposes je remarque l’étape 4 du procédé en particulier :

      « Le thérapeute lui demande de suivre en même temps avec les yeux ses doigts ou un point lumineux qu’il déplace dans l’espace alternativement d’un côté à un autre. D’autres stimuli (bruits successifs à gauche et à droite, claquement des doigts, stimulation tactile, etc.) peuvent être également utilisés lors de cette phase. Le patient est encouragé à suivre les associations mentales qui se font naturellement pendant cet exercice et ce sont ces associations progressives qui sont censées être au cœur du traitement, par exemple en ramenant à la conscience des événements oubliés. Cette phase du traitement continue jusqu’à ce que le patient évalue sa détresse à 0 ou à 1 sur l’échelle introduite lors de la phase précédente. »

      Les stimulis (Visuel, Auditif et Kinesthésique) peuvent s’apparenter à une saturation du système sensoriel pour occuper le conscient et passer en EMC. Cette façon de faire est utilisée lors d’induction hypnotique. Ensuite les association d’idées créées ou d’idées passées sont des concepts de la PNL utilisés aussi en hypnose thérapeutique (Ericksonienne). La phase suivante étant un ancrage on est en plein dans la modification de croyance.

      Ainsi, à première vue et très rapidement (je ne connais pas l’EMDR), si on en suit le raisonnement que j’ai émis dans l’article, l’EMDR consisterait lui aussi à une modification de croyance. Les techniques consistant à stimuler le VAK serait une forme de « placebo thérapeutique » (dans le bon sens du terme) permettant sûrement d’atteindre un EMC (Etat Modifié de Conscience) léger.

      En ce qui concerne les mouvements de yeux, je suppose que des études ont du être faites pour vérifier s’ils ont un véritable impact. Mais comme pour toutes les thérapies brèves on trouvera des détracteurs et des partisans 🙂 ! Pour ma part je ne me prononce pas vu que je ne connais pas.

      Cependant le concept de placebo thérapeutique me va très bien car je considère que si le patient y croit il verra des améliorations pouvant aller jusqu’à la disparition du symptôme (tant qu’il est psychosomatique).

      Si d’autres lecteurs connaissent l’EMDR, je les invite à répondre à ce commentaire pour enrichir la réflexion.

      Encore merci Bettina pour ce commentaire,
      Mathieu.

      Réponse
      • THERESIN

        Bonjour, pour répondre à ta question concernant l’EMDR, il s’agit d’une technique tout à fait scientifiquement démontrée notamment par J.J. Servan Schreiber, que j’utilise parfois, qui permet de créer des connexions synaptiques à partir d’une image bloquée au niveau de l’hippocampe et de l’amygdale jusqu’au cortex et ainsi d’archiver une image traumatisante persistante. On « archive » ainsi un stress , c’est à dire qu’on décharge l’image persistante de sa charge émotionnelle. Technique très efficace mais qui suppose de partir du traumatisme, et donc de le revivre…

      • Mathieu

        Merci pour ces précisions 🙂

  3. Fancy

    Bonjour
    Je découvre votre blog et vous venez, par cet article, de me permettre d’avancer sur un point de mon passé que je considérais comme un échec. En fait, vous venez de me faire prendre conscience que j’ai solutionné un problème en prenant une décision, qui certe a été la source de grand changement dans ma vie personnelle et professionnelle mais qui a mis fin à une vie qui ne me convenait pas.
    Je dois encore beaucoup travailler sur un gros sujet qui me prive de succès, à l’heure actuelle, dans mon projet professionnel: ma confiance en moi :). Je sais que je vais y arriver…
    Je viens de m’inscrire à votre newsletter pour vous suivre. J’aime beaucoup votre perception des choses.
    Merci pour votre blog

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour Fancy et bienvenue sur Penser et Agir,

      Merci beaucoup pour vos compliments.
      Lorsqu’un lecteur prend la peine de laisser un commentaire pour dire que l’article lui a servi, cela me fait réellement chaud au coeur !

      Au plaisir d’interagir avec vous lors de vos futurs commentaires,
      Mathieu.

      Réponse
  4. Jordane de MonBonPote.com

    Salut Matthieu,

    Tu vois je me demandes en ayant lu ton article par quoi commence t’on en premier pour changer ?

    J’ai d’abord changer mes croyances, d’autres diront qu’ils ont pris conscience d’eux mêmes, d’autres à une autre étape…

    J’en ai aussi profité pour supprimé mes peurs… tout doit dépendre peut etre de notre shéma interne… who knwos!

    A bientôt

    Jordane de MonBonPote.com

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour Jordane,

      Merci pour ton commentaire.

      Lorsqu’on débute en développement personnel, je ne pense pas qu’il faille s’intéresser au changement de croyance dans un premier temps. Cet article est là pour montrer un raisonnement théorique, difficilement applicable (et même acceptable) par quelqu’un qui découvre le développement personnel. Un débutant pourra même crier au charlatanisme sans prendre la peine de vérifier en profondeur.

      Pour un débutant je recommande plutôt l’application de techniques très simples dans le but d’intérioriser des habitudes de vie qui lui permettront d’être plus épanoui au quotidien. Je ne parle pas de corriger des phobies ou quoique ce soit là, juste d’une personne qui souhaite découvrir le développement personnel.

      C’est d’ailleurs pourquoi j’ai rédigé le guide « 13 astuces pour mieux vivre au quotidien » qui est résolument axé vers l’application pratique de techniques très simples.

      A bientôt,
      Mathieu.

      Réponse
      • Jordane de MonBonPote.com

        Salut, et merci de ta réponse! Je vais me le lire ce soir dans le transport en tout merci pour le lien et pour cette excellente réponse 😉

        A bientôt

        Jordane

  5. cyrille, le praticien du bilinguisme

    Bonjour Mathieu,
    C’est sympa de démocratiser le site du CNRTL. Le monde gagnerait en sérénité si tout le monde prenait conscience que des définitions différentes d’un même terme sont souvent à la source des disputes.

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour Cyrille,

      J’aime bien le site du CNRTL.
      Je l’utilise souvent lorsque je commence à réfléchir sur certain concept.

      Tu as bien raison lorsque tu parles des conflits concernant les définitions différentes d’un même concept. Cela va, malheureusement, bien au delà de la psychologie d’ailleurs…

      A bientôt,
      Mathieu.

      Réponse
  6. Dominique Chayer

    Excellent article Mathieu!

    Cela faisait un petit bout de temps que je me demandais sur quoi tu travaillais ces temps-ci, attendant avec impatience la venue d’un nouvel article ou d’un produit de formation, qui sait…

    C’est super que tu mentionnes l’importance de l’inconscient dans une démarche de développement personnel. Je crois sincèrement que l’on peut sauver beaucoup de temps, d’énergie et éviter plusieurs embûches lorsqu’on prend connaissance de ce concept. C’est pourquoi je l’utilise d’ailleurs dans mon CD de relaxation.

    Selon moi, ce genre d’information devrait même être enseigné à l’école, pour le plus grand bien de tous!

    Merci donc de nous partager cette information et ton point de vue. J’aime d’ailleurs beaucoup tes réflexions poussées et ta façon de l’exprimer.

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour Dominique,

      Merci pour ton commentaire, je suis ravi que cet article te plaise 🙂

      Il est vrai que je passe beaucoup de temps sur ce type d’article et que mon rythme de « production » est un peu moins élevé que la moyenne. J’ai fait le choix d’écrire un seul article approfondi là ou d’autres blogueurs auraient fait plusieurs articles liés. D’ailleurs cet article fait 3000 mots, ce qui signifie chez certains blogueurs : 10 articles de 300 mots ou 5 articles de 600 mots. Personnellement je ne fonctionne pas comme cela, surtout pour des articles un peu plus orientés psycho dans lesquels le schéma de réflexion est important.

      Pour répondre à tes interrogations : en ce moment je travaille sur l’e-book de regroupant toutes les contributions de l’évènement que j’avais hébergé sur mon blog en Septembre 2012. Oui… j’ai mis pas mal de temps à m’y mettre mais ça touche à son but :
      Le résultat est un e-book de 414 pages écrit à 71 mains : je suis super content !
      Je l’enverrai bientôt à tous les participants pour que chacun puisse relire sa contribution avant publication.

      Je travaille en parallèle sur un nouveau concept de « liste privée ». Je n’en dit pas plus pour le moment, ce sera réservé aux membres de Penser et Agir. Si un lecteur passe sur ce commentaire et veut en savoir plus, pour s’inscrire c’est par ici : formulaire inscription à Penser et Agir.

      Pour ce qui est des produits / formations, je pense que ce sera plutôt pour Septembre 2013. Je suis actuellement en train de réfléchir à tout ça de me former à l’hypnose (Classique et Ericksonienne).

      Encore merci pour ton commentaire Dominique.

      A bientôt,
      Mathieu.

      Réponse
  7. Dominique Chayer

    Bonjour Mathieu!

    C’est super pour le e-book, je viens de le recevoir par courriel : un travail de pro, comme d’habitude.

    Je suis bien curieuse de voir ce que tu vas nous offrir par la suite.

    Pour ce qui est de l’hypnose, j’ai suivi des formations et j’en suis bien heureuse : je ne peux que vivement te conseiller cette voie. Il existe aussi la PNL qui est trrrès intéressante!

    Il suffit seulement de trouver une bonne école, des professeurs inspirants… et l’aventure continue pour toi!
    C’est super 🙂

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour,

      Merci pour ton commentaire
      Ravi que cet article te plaise

      A très vite sur Penser et Agir

      Mathieu

      Réponse
  8. Dorian

    Bonjour Mathieu,

    Merci pour cet article vraiment intéressant auquel tu as apporté ta touche personnelle.
    Je ne sais pas si tu as lu le pouvoir du moment présent mais l’auteur réfute l’affirmation « je pense donc je suis », plutôt intéressant.

    Programmer consciemment l’inconscient… on y verrait presque une application de la loi de l’attraction.
    Bien évidemment, le développement personnel est entièrement lié à ces 2 notions car l’esprit a le pouvoir de changer nos vies et la vie d’un paquet de monde. Et cela se fait par le pouvoir de l’inconscient. C’est quand on pense de la bonne manière de façon inconsciente (ce qui nécessite de l’avoir pratiqué et intégré en profondeur) que notre vie commence à changer de façon merveilleuse. Qu’en penses-tu ? 🙂

    Au plaisir de te lire.
    Dorian

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour Dorian,

      Je suis ravi que cet article te plaise.

      En ce qui concerne le livre que tu cites, est-ce celui d’Eckhart Tolle ? Si oui, je ne l’ai pas lu mais un des lecteurs de Penser et Agir me l’a déjà conseillé.

      Il a donc l’air de plaire à pas mal de gens 🙂 !

      Pour ce qui est de la loi de l’attraction, je ne suis pas un de ses partisans.
      Je m’explique : la loi de l’attraction dit que si on veut quelque chose, il suffit de le demander (à l’Univers ?) et d’y croire fortement sans douter. L’univers réagira et l’enverra.

      Bon je grossi sûrement un peu mais pour avoir étudier la chose c’est à peu prêt ça. C’est d’ailleurs un passage obligé si on est blogueur dans le développement personnel… Et puis pour critiquer (positivement ou négativement), il faut savoir de quoi on parle.
      Pour moi, c’est de la métaphysique, de l’ésotérisme, enfin bref ce n’est pas mon truc 😉 ! C’est juste un avis personnel hein 🙂 !
      Je reste quelqu’un de très cartésien et qui aime comprendre finement ce qu’on lui dit.

      Dans cet article qui traite de l’inconscient et des croyances, je ne fait pas du tout référence à cette loi donc (même si je pense que beaucoup de personnes font le même raccourci que toi).

      Mon idée est que l’acte de reprogrammer ses croyances permet ensuite de percevoir la vie différemment. En la percevant différemment, on remarquera des éléments que l’on aurait pas vu autrement.
      Inconsciemment on se guidera vers le succès. Ce succès étant défini par des croyances injectées sous hypnose par exemple.

      Un exemple pratique : quelqu’un vient me voir dans la rue.
      Si j’ai la croyance que tout le monde m’en veut et que personne ne me comprend : j’ai un mauvais « à priori » et je démarre la discussion sur la défensive (Perception négative de l’environnement).
      Si j’ai la croyance que personne ne m’en veut spécialement et que les gens sont bons de façon générale : je n’ai pas d’à priori et je démarre la conversation de façon neutre (Perception neutre de l’environnement).
      Si j’ai la croyance que tout le monde est gentil et veut mon bien : je suis heureux et je pars du principe qu’il ne dit que la vérité (perception positive de l’environnement [pas forcément bonne !]).

      L’idée défendue par cet article est donc : si je peux modifier mes croyances profondes alors je modifie ma perception de la vie, je remarque des éléments différents, j’agis différemment et de fil en aiguille… ma vie change !
      Un autre exemple serait de prendre une personne qui a vécu un traumatisme : une prise de parole en public qui s’est très mal passée par exemple. Ce traumatisme peu dévier sur des croyances qui modifieront ensuite ses perceptions et ses actions.

      Donc l’article ne fait absolument pas référence à la loi de l’attraction 🙂

      Je te remercie Dorian pour ton commentaire.
      Je suis sur que cet échange éclairera d’autres lecteurs sur cet aspect.

      Au plaisir d’interagir avec toi lors de tes futurs commentaires,
      Mathieu.

      Réponse
  9. Dorian

    Merci de ta réponse 🙂

    C’est bien le livre dont je parlais oui. Personnellement, j’ai eu un peu de mal à le lire de par le style d’écriture mais le contenu est très bon et l’auteur est un véritable modèle à suivre.

    Tu m’avais déjà fait part de ta réticence par rapport à la loi d’attraction. En réalité, tu en parles et tu y crois même si le terme te dérange. Elle est présente partout et je pense, et ce n’est que mon avis, que ton avis sur le sujet changera 🙂

    Quand tu parles de croyances, elles sont le fondements de notre vie. Ce sont elles qui font que nous agissons et pensons d’une certaine façon. Tout ceci émet des vibrations qui vont entrer en résonance avec les éléments qui vibrent de la même façon.

    Tu as déjà un état d’esprit très ouvert et tu es conscient du potentiel du cerveau humain. Attirer à soi ce que l’on veut, ce ne sont que des pensées mais c’est suffisamment complexe pour que la majorité des personnes s’en servent mal. Le meilleur moyen d’ouvrir les gens à de meilleures pensées est de le faire de façon détourné. Et ton article y contribue…

    Bref, vaste sujet 😉
    Bien amicalement,
    Dorian

    Réponse
    • Mathieu

      J’espère que mon article n’y contribue pas, en tout cas ce n’est pas son but.
      Je respecte tout à fait ton point de vue mais je ne pense pas que j’apprécierai un jour cette « loi ».
      J’ai étudié tout ce qui est loi de l’attraction, psychologie quantique et autres « dérives »…

      Pour clore la discussion je référence cet excellent article (qui ne parle pas directement de la loi de l’attraction mais de notions qui y sont liées) :
      Quantoc : l’art d’accomoder le mot quantique à toutes les sauces

      J’aimerais que la discussion autour de cette loi s’arrête là, chacun est libre de se faire son propre avis s’il le souhaite mais ce n’est pas le sujet de cet article 🙂

      Au plaisir,
      Mathieu.

      Réponse
      • Dorian

        Oui, excuse-moi Mathieu, ce n’était pas mon intention de lancer le sujet.
        En tout cas, l’inconscient est ce qui fait la puissance du cerveau et de l’être humain indispensable à la fois pour notre survie et pour l’accomplissement de nos rêve. Et ça c’est bien dans la philosophie de penser et agir je pense 🙂

        Je vais regarder l’article que tu me recommandes 😉

        Je te souhaite une excellente journée.
        Dorian

  10. Pierre

    Bonjour Matthieu,

    Tout d’abord un grand merci pour cet article très complet et que je trouve très éclairant à propos de concept relativement compliqué que sont les concept de conscients et inconscients.

    Globalement, je suis d’accord avec toi en ce qui concerne la définition du conscient, encore qu’il ne fallait pas oublier l’apport de Damasio (L’erreur de Descartes), livre dans lequel il apporte une vision originale sur la manière dont les émotions se manifestent dans les inter-relations étroites qu’entretiennent le corps et le cerveau dans la perception des objets.

    Et c’est justement ici que je rajouterais un quatrième point à ta définition de l’inconscient :
    – oui, l’inconscient est un système auto régulé et auto régulateur de nos fonctions biologiques de base ( ainsi il s’occupe de la gestion de notre respiration par exemple qui se fait même lorsque nous sommes en état de sommeil, ou de comas,
    – oui il est un système autoguidé qui s’occupe (entre autres choses) de maintenir la cohérence psychique interne de l’individu (Son scénario de vie en anlayse transactionnelle)
    – Oui aussi pour l’idée qu’il est un réservoir : de souvenirs, de fantasmes, d’expériences, de ressources, etc
    – j’ajouterai qu’il est aussi un Meta-système de communication : des études récentes ont démontré l’importance de la communication non verbale en particulier dans les interactions humaines. Ainsi par exemple les mères qui viennent d’accoucher d’un enfant et qui se trouve en situation de dépression post-partum ne sont plus en capacité de Meta-communiquer avec leur enfant ce qui veut dire qu’elle n’observent plus l’ensemble des petits signaux, souvent corporels, qu’émets l’enfant en direction de sa mère. Tous ces signaux constituent une communication réelle, et dont les enfants sont passés maîtres dans l’art les interpréter. Cet art de la communication qu’elles jugent nous avons fait passer au plan inconscient. nous avons donc une capacité de l’État communiquer avec les autres qui est consciemment inconsciente.
    J’ai bien conscience que ce que je tente d’expliquer ici des complexes : ce que je veux dire c’est que lorsque nous discutons avec les autres, nous sommes inconsciemment attentifs à une multitude de petits signaux qui ont une importance capitale dans la communication, mais dont nous ne sommes pas conscients que nous les observons.

    Voilà j’espère avoir été clair.
    Encore merci beaucoup, en tout cas, pour ce brillant article

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour Pierre et bienvenue sur Penser et Agir,

      Merci pour ton commentaire très riche en informations.

      Tu as tout à fait raison et cet aspect de meta-communication n’est pas présenté dans mon article.
      Ton explication est très claire et ceux qui souhaiteront en savoir plus pourront ce procurer le livre que tu cites : « l’erreur de Descartes ».

      En fait, lorsque j’explique que la modification de croyances profondes entraîne des modifications inconscientes dans la façon de percevoir les environnements et les interactions dans lesquels on évolue : je parle précisément de cet aspect de communication à 3 niveaux (verbal, para-verbal et non verbal).
      Tu as donc entièrement raison de faire cette remarque car cet axe aurait du être présenté dans les différentes définitions car il est utilisé ensuite dans le raisonnement.

      Pour les lecteurs, voici un schéma simplifier du processus (une réaction en chaîne) montrant ce qu’un changement de croyance (à l’origine du processus donc) peut entraîner :
      Modifier ses croyances -> changer ses comportements / sa communication / ses réactions -> changer ses actions -> évoluer vers ses propres objectifs.

      Je te remercie beaucoup car c’est grâce à des commentaires comme le tiens que la réflexion autour du sujet peut progresser.
      D’ailleurs, tous les commentaires de cet article sont très riches en information complémentaires et j’en suis sincèrement ravi !

      Au plaisir d’interagir avec toi lors de tes futurs commentaires,
      Mathieu.

      Réponse
    • Didier

      Bonjour Pierre,

      Je n’avais pas lu ce commentaire avant d’écrire mon premier. Dans mon métier, il m’arrive très souvent de proposer un mot, une phrase, à la conscience du corps, elle me répond toujours. La personne n’en a pas forcément conscience. Il n’y a pas besoin d’être en état modifié de conscience pour cela. A partir du moment où nous pensons à quelque chose, notre corps (à travers notre biologie) va envoyer des signaux, personnellement je les vois et les lis emphatiquement parlant, (ce qui veut dire que je les vis plus avec la personne que je ne les interprète). Je pense que c’est notre premier langage. J’ai appris ceci malgré moi, j’étais autiste.
      Ensuite, un ami a vécu l’expérience ci-après lors d’une formation. Le formateur a demandé aux stagiaires de ne pas parler de leur vie et les a laissé ensemble un certain temps. Ensuite, il les a fait asseoir et à demander à l’un d’entre eux de se mettre en face de tous. Puis, il a demandé aux autres de raconter la vie de l’exposé. Au début, comme le doute arrêtait, les gens étaient un peu à côté de la plaque, puis petit à petit ils ont délivrés des informations de plus en plus précise. J’ai vérifié combien la communication allait bien au-delà des faits et gestes, elle existe déjà de cerveau à cerveau et de molécules à molécules. C’est flagrant dans les constellations familiales, par exemple. Paraît-il que 70 % de notre cerveau est lié au contact, ces 70 % ne sont pas restitué que par le verbal. La communication est une rencontre. La rencontre se passe déjà dans l’incarnation et la rencontre avec notre et les corps. De plus, dans le système de survie, notre cerveau a besoin de percevoir les informations subtils pour appréhender les choses, c’est capital. Cela dépasse vraiment notre entendement, ce qu’il se passe réellement. Toute la vie communique avec la vie. Quand j’ai arrêté d’être dans le vouloir, la recherche et le contrôle, je me suis aperçu de cela. C’est une félicité pleine de joie, cette vie qui vit en toute intelligence au-delà de ce que je nomme « moi ».

      Réponse
  11. Didier

    Bonjour Mathieu.

    Vaste sujet et article utile et bien construit pour notre compréhension intellectuelle. Tu nous proposes d’apporter notre touche, je vais la donner sous trois points.

    D’abord, Stephen Wolinsky souligne que nous serions trois choses :
    Ce que nous croyons être.
    Ce que les autres pensent que nous sommes.
    Ce que nous sommes réellement.

    Ensuite tu parles bien de ce qui alimentent ces trois directions de la définition de qui nous sommes : c’est-à-dire, éducation, souvenirs, mémoires… ce que je nomme personnellement : informations et qui sont des éléments de notre conditionnement ou de nos programmations.
    Mon travail professionnel, entre la « terre happy » et la méditation, me fait plutôt dire que c’est notre positionnement en rapport à ces informations qui dirigent notre cerveau aux réponses comportementales de survie et non la pensée, en elle-même. Pour moi, adhérer au « je pense donc je suis » c’est nier toutes l’activité biologique qui, comme tu le soulignes, n’a pas besoin de la penser pour fonctionner.
    Aussi, quand tu dis « nos actions inconscientes sont continuellement influencées par nos croyances conscientes (et inconscientes !)  » j’ajoute que ces croyances, nous font agir indirectement, le déclencheur est notre positionnement en rapport à ces croyances et ce que nous cherchons à organiser inconsciemment grâce à elles.
    Savez-vous comment une des façons de lire et voir l’inconscient : nos actes, justement. « Dis-moi ce que tu fais et ce que tu ne fais pas, je te dirai qui tu crois être ». C’est une mine d’or pour se rencontrer et faire la différence entre les trois définitions du moi, citées ci-dessus. Notre cerveau suit nos actes pour enclencher nos comportements en fonction de ce qui est activer de notre passé dans notre biologie. Ainsi le cerveau fait des rapports entre présent / passé / et dans quel futur cela nous met. Le présent étant la situation, le passé, ce que je garde en moi avec comment je le vis (ouverture/fermeture) et le futur l’action que je vais posé et qui me met dans un déplacement, donc un futur.

    Dans ton texte, un moment donné, tu parles de la survie et de son déclenchement hors réflexions. Poussons le raisonnement, quels sont les informations inconscientes qui vont aiguiller le comportement, soit le réagir et la réaction ? S’il est question de survie, cela parle obligatoirement « d’une lecture inconsciente » du danger, non ? Maintenant deux choses :
    1/ réagissons-nous tous aux mêmes dangers ? Pas vraiment, d’accord ?
    2/ est-ce que deux bébés vont réagir de la même façon aux mêmes dangers ? Non plus. Ah, mais qu’est-ce qu’il se passe alors ?
    Je ne veux pas m’étendre dans ce commentaire sur le sujet, si ma vision ou ma connaissance vous ou t’intéresse, je viens de publier un article en deux parties sur ce que nous nommons en psychobiologie : le projet sens. C’est une vision incroyable pour notre intellect et riche pour la compréhension de ces mécanismes.
    Tu parles, Matthieu, de l’inconscient. Mon prof d’hypnose, psychiatre de son métier, préférait parler de non-conscient. J’ai réfléchi sur qu’est-ce que pouvait être l’inconscient et qu’est-ce que pouvait être le non-conscient. Pour moi, la différence se situe dans la résistance à l’information biologique que notre psychologie (notre intellectualisation et notre conditionnement) va chercher à imposer à l’information soulever dans le cerveau limbique et reptilien. Je veux dire que le non conscient est ce qui est hors de notre champ de conscience et qui est accessible sans effort. Pour accéder à l’inconscient, nous devons traverser la résistance. Cette résistance est justement une espèce de « non » mémoriel, un refus à ce qui a pu être lu par notre conscience du moment, comme dangereux à travers nos cinq sens dans une expérience passée. Le contenu énergético-émotionnel de l’information reste engranger dans notre biologie, si une situation extérieure active ce contenue, il active et l’espace énergético-émotionnel et la résistance, nous sommes alors en conflit avec « nous-même pour pouvoir répondre à notre environnement. Ce mécanisme donne une vision de la loi d’attraction comme du jeu fabuleux et incroyable de l’unité entre l’extérieur et l’intérieur. Attention, pour des raisons précises, notre intellect refuse cette idée.
    Encore une fois, je ne pense pas que notre inconscient soit le moteur de nos vies, pour moi c’est ce que nous en faisons inconsciemment qui nous guide, la maîtrise viendrait donc de l’écoute et de l’alignement entre sens/émotions/pensées. Toujours est-il qu’un biologiste évoque la fonctionnalité « jungle » de cette banque de donnée. Les informations, dans notre non-conscient, se combinent entre elles, elles se répondent et forment une biologique = logique de vie. Je le sais aujourd’hui puisque je constate cela tous les jours dans mon métier.
    Pour en revenir à Eckhart, il existe aussi Jean Bouchart d’Orval et bien d’autres qui parlent et expérimentent le phénomène. C’est dans le présent que nous pouvons conscientiser, discerner ce que nous gardons de notre passé et en quoi et comment nous nous identifions à l’information. En faisant cela, nous nous donnons les moyens de faire le tri entre les 3 définitions du moi. Nous pouvons, à partir du moment où l’on quitte la réaction intrinsèquement conditionné, expérimenter un autre espace de conscience. Beaucoup de méditants le recherchent mais ne le trouvent pas d’emblée, car ils ne passent pas par la prise de conscience de ce qui les coupent de leur véritable nature ou source. En cela Tolle parle du pouvoir du moment présent, ce présent hors du temps et de l’espace où nous entendons et goûtons la vie, le vide et le silence qui nous composent et qui est source de tout.

    Le sujet est vraiment vaste. Pour l’instant je m’arrête là. Merci Mathieu et bonjour à toutes et tous.

    Réponse
  12. stephanie

    Merci pour cette article ! Depuis qlqs semaine déjà je fais un gros travail sur moi pour avoir plus confiance en moi et pouvoir comprendre et sauvoir ce que je veux réélement. G commencer par lire « Le secret de Rhonda Byrne » j’étais époustouflé de lire autant de vérité. Et en lisant vaux articles je peux continuer se travail qui m’ouvre beaucoup l’ésprit ! Je vous remercie et continurai à vous lire .

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour Stéphanie et bienvenue sur Penser et Agir,

      Je suis ravi que cet article te plaise.
      Je ne suis pas un adepte du livre « le secret » mais je respecte les choix de chacun.

      Au plaisir d’interagir avec toi lors de tes futurs commentaire,
      Mathieu.

      Réponse
  13. hypnothérapie

    Bonjour,
    Atteindre ses objectifs permet de mettre ses idées à exécution, de passer à l’action, de réaliser ses rêves et ses désirs.L’hypnothérapie peut aider dans ce cas car cette technique vous aide à travailler consciemment à travers le problème que vous avez et ce doit être un bloc subconscient qui vous empêche d’apprendre votre leçon et aller de l’avant.

    Réponse
  14. Fabien Monjo

    Bonjour,

    Tout d’abord merci pour cet article de qualité. Je suis tout nouveau sur ce blog, et je dois dire que je ne regrette pas d’être tombé dessus ;). Je suis un fan de développement de soi, et ce depuis tout petit. La pratique des arts martiaux et les recherches que je mène sur mon but terrestre m’on poussés encore plus à ouvrir ma conscience sur mon subconscient.

    Pour beaucoup de personnes, ce concept est encore un peu difficile à cerner. C’est pour cela que les arts martiaux sont un excellent support pour amener les gens, dans un cheminement par le corps au début, à trouver leur harmonie consciente. Je trouve cela très intéressant que vous ayez développer les 3 axes qui sont : la conscience de soi-même, la perception « consciente » de la réalité et la conscience morale. Nous avons ces mêmes principes dans les arts martiaux.

    Si cela vous intéresse de pouvoir échanger ensemble, j’ai créé un blog concernant les arts martiaux et la santé de soi. Je vous invite à venir y jeter un coup d’oeil pour me dire ce que vous en pensez.

    Encore merci et à bientôt,
    Fabien

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour Fabien et bienvenue sur Penser et Agir,

      Merci beaucoup pour ton commentaire.
      Je suis ravi que cet article te plaise.

      Je l’ai voulu le plus complet possible, justement parce que ces concepts (conscient, inconscient, croyance) sont incompris et parfois exploités par certaines personnes mal intentionnées.
      Avec Penser et Agir j’essaye de partager une vision objective de ces notions très importantes en développement personnel.

      Je ne connais pas trop les arts martiaux et les philosophies qui se cachent derrière.
      J’irai faire un tour sur ton blog pour voir un peu de quoi tu parles 🙂

      Au plaisir d’interagir avec toi lors de tes futurs commentaires,
      Mathieu.

      Réponse
      • Fabien Monjo

        Bonjour Mathieu,
        Merci pour ta réponse fort sympathique et rapide 😉

        La philosophie des arts martiaux est sans doute la mère du développement de soi et un outil formidable pour rendre les gens plus heureux et joyeux dans leur vie. Je n’ai pas encore beaucoup développé ce sujet sur mon blog, car les demandes sont déjà bien nombreuses. Mais cela ne serai tarder.

        Je serai ravis de recevoir ton avis.

        A très bientôt,
        Fabien

  15. Fabien Monjo

    Bonjour,

    Je viens de relire ce long article et de tilter sur un détail. Tu parles du livre Psycho-Cybernetics.
    Sais-tu où je peux me le procurer, car pour le moment, il est introuvable, sauf à des prix monstrueux.

    Merci,
    Fab

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour Fabien,

      Il semble que le livre soit de nouveau disponible sur Amazon pour un peu plus de 6€.
      Bonne lecture 🙂

      Mathieu.

      Réponse
  16. Maxime

    Synthèse très intéressante dans la mesure où les clichés imposés par la société actuelle dévalorisent constamment les gens « normaux ». J’étais déjà d’accord avec la plupart des idées que développes mais j’avoue que j’avais pas pensé à tout, c’est vraiment instructif.
    Tu vas suffisamment loin dans ton raisonnement pour nous apporter de l’information riche et unique, ça fait plaisir.

    Si je peux apporter ma pierre à l’édifice, voilà un résumé de ce que je pense.

    Les termes tels que « se réaliser » ou « s’accomplir » sont de plus en plus en vogue, et ce n’est pas pour rien ! Je pense qu’il y a un réel désir sous-jacent d’améliorer la condition humaine de façon globale.
    Et d’autre part, il y a ces idées pré-conçues conscientes et subconscientes, qui nous bloquent dans nos actions positives, et dont il faut à tout prix se débarasser ! mais comment ? là est le vrai problème.
    Si notre génération n’a vécu aucune guerre ou mouvement révolutionnaire, il semblerait que notre action puisse se situer à ce niveau… c’est un combat quotidien de nos démons intérieurs.

    Mon blog est intimement lié avec les idées du dev perso : il traite des addictions d’un peu tous les genres.
    Si les loisirs et l’aisance sociale sont essentiels dans le développement personnel, partir sur de bonnes bases, autrement dit sans dépendance aucune, c’est toujours un bon point !

    Cordialement, Maxime.

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour,

      Merci pour ton commentaire
      Ravi que cet article te plaise et merci pour ton point de vue
      Comment s’appelle ton blog?

      A très vite sur Penser et Agir

      Mathieu

      Réponse
  17. Esco Sophrologie

    Bonjour Matthieu,

    Je suis tombé par hasard sur votre article. Je le trouve très bien écrit et expliqué. C’est une excellente base quand on veut commencer à suivre une discipline (PNL, sophrologie, hypnotise…). Je suis tout à fait d’accord avec vous. Notre inconscient est influencé par nos croyances, donc quelque part par notre conscient. Les choses qu’on fait inconsciemment, notre conscient à travers nos croyances et nos à-priori y a un peu contribué. Donc, la première chose à faire pour changer les choses, c’est de changer nos croyances. En tout cas, très bel article. Bravo.

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour,

      Merci pour ton commentaire
      Ravi que cet article te plaise

      A très vite sur Penser et Agir

      Mathieu

      Réponse
  18. La Fannette

    Bonjour Mathieu,
    Je découvre votre blog, je le trouve très riche, les sujets sont bien fouillés et approfondis. J’aime l’idée que la transformation des croyances est une base déterminante: cela veut dire que nous avons le pouvoir de changer les choses ! C’est pourquoi j’y travaille…
    Je vais suivre votre blog que je trouve d’une grande qualité.
    A bientôt
    La Fannette

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour,

      Merci beaucoup pour ton commentaire
      Ravi que cet article te plaise

      A très vite sur Penser et Agir

      Mathieu

      Réponse
  19. Olivier

    Salut Mathieu,
    Merci pour ce billet très intéressant.
    J’ai particulièrement apprécié être introduit aux niveaux logiques De R. Dilts, un outil simple et très riche de mise en perspective.
    Je me permets ce commentaire afin d’élargir ma compréhension quant à la place du développement personnel.
    Pour résumer je pourrais dire que je suis plus sensibilisé à une approche spirituelle et à la vue du gain d’intérêt pour le développement personnel, il m’intéresse d’en avoir une meilleure compréhension.
    J’aime voir que l’intention initiatrice est la même, celle d’évolution de conscience et il semblerait que ce qui distingue les approches est le choix du positionnement dans les niveaux logiques.
    Sur quoi il m’intéresserait d’échanger si cela est réciproque, c’est le pourquoi du niveau logique choisi ? Celui des croyances si je comprends bien en ce qui concerne le développement personnel.

    Happy day 🙂

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour,

      Merci pour ton commentaire
      Ravi que cet article te plaise

      A très vite sur Penser et Agir

      Mathieu

      Réponse
  20. Adeline

    Bonjour Mathieu,
    Et merci pour ce partage, toujours aussi riche…
    Je pratique l’hypnose et c’est clair que ça a changé beaucoup de choses pour moi et pour mes amis. L’inconscient nous joue de sacrés tours, mais c’est seulement pour nous protéger.
    Je me permets d’apporter une précision que je trouve plutôt rigolote concernant la cigarette. Quand nous commençons à fumer, l’inconscient enregistre que la cigarette c’est cool et que c’est bon pour notre corps, cerveau etc; et ça il l’ enregistre pendant très longtemps, car il se passe souvent des années avant qu’on se dise que c’est mauvais… Du coup quand on souhaite arrêter de fumer « consciemment », l’inconscient nous dit de sa petite voix enfantine (car il est comme un enfant de 5 ans) « meuh non, pourquoi tu fais ça ? C’est cool de fumer!!! allez une petite cigarette! cigarette cigarette… » soit là on craque et on reprend, soit on est très volontaire et dans ce cas là l’inconscient va réclamer autre chose pour se sentir bien, pour compenser en cas d’ennui, de stress, de déprime… Et donc on va lui faire du bien autrement en mangeant (par exemple), on remplace une addiction par une autre. Note que ce n’est pas le cas de tout le monde, car parfois l’inconscient est moins têtu ou parfois notre organisme fait qu’on ne grossit pas… Il faut donc reprogrammer l’inconscient et lui expliquer que le tabac est mauvais. C’est pour cela que l’hypnose aide certaines personnes à arrêter.
    Et ça fonctionne dans plein de domaines..

    Bonne journée

    Adeline

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour Adeline,

      Merci pour ces précisions.

      Je connaissais l’exemple des personnes qui remplacent une addictions par une autre.
      C’est souvent le cas d’un problème plus profond.
      Ce n’est plus la tabac ou la nourriture mais les addictions aux sens large.

      En tout cas merci d’avoir élargi les informations autour de cet article en partageant cette expérience.

      À très vite,
      Mathieu.

      Réponse
  21. ROGER

    Après la marche sur le feu.
    J’ai le vertige,
    mais le saut à l’élastique,
    c pour moi.

    Gratitude Matthieu.

    Réponse
  22. Julien

    Merci pour cet article. Le conscient et l’inconscient font parties intégrantes de notre vie et de notre manière de penser et d’agir bien que nous n’en avons pas toujours conscience justement. Intéressant ! Bonne journée

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour,

      Merci pour ton commentaire
      Ravi que cet article te plaise

      A très vite sur Penser et Agir

      Mathieu

      Réponse
  23. Nathan Dian

    Bonjour Matthieu et mille mercis pour cet article. J’ai été réellement fasciné et surtout lorsque tu as parlé du placébo thérapeutique.
    J’aimerai en connaitre davantage.
    À très bientôt
    Nathan

    Réponse
    • Mathieu

      Bonjour,

      Merci pour ton commentaire
      Ravi que cet article te plaise

      A très vite sur Penser et Agir

      Mathieu

      Réponse

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